Financer, sensibiliser et agir : voici le triptyque de la lutte ! La pandémie de la violence sexiste et sexuelle ne cesse d’augmenter et jusqu’ici, aucun vaccin n’a été trouvé.
En France en 2019 , selon le ministère de l’Intérieur, 146 femmes et 27 hommes ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire. Pour remédier à la situation, quels sont les moyens d’actions dont vous, citoyenne, disposez pour agir ?
Soutenir financièrement les femmes à son échelle
Alors que nous célébrons la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, les associations n’ont de cesse de répéter que le compte n’y est pas.
Dans le cadre du Grenelle des violences conjugales de 2019, le gouvernement avait promis un budget d’un peu plus d’un milliard au ministère chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, dont 360 millions pour la lutte contre les violences faites aux femmes.
Une somme insuffisante pour apporter un soutien financier, juridique et matériel aux victimes selon la Fondation des Femmes.
Par exemple, la fuite d’une victime a un coût notamment le taxi, l’hôtel, l’alimentation, les vêtements… Faute de moyens, impossible de proposer des solutions durables.
Afin d’aider, vous pouvez faire un don à différentes associations dont la Fondation des Femmes. Cette structure récolte des fonds auprès des particuliers pour ensuite les redistribuer aux associations.
Sensibiliser son entourage est un nécessité
Pour lutter contre les violences, il faut en parler.
On ouvre donc la conversation avec les jeunes et les moins jeunes sur les droits des femmes, sur le harcèlement de rue, sur les stéréotypes ou bien encore sur le consentement…
L’éducation est l’une des clés pour préparer les générations futures à être plus conscientes des problématiques liées à la violence faites aux femmes.
Une autre manière de faire du bruit est d’être active sur les réseaux sociaux. Relayer les informations, les différentes actions, publier sur les plateformes… Toutes ces démarches permettent de donner de la visibilité à la cause et ainsi interpeller les pouvoirs publics.
Ne pas rester passive et intervenir
Famille, collègues, amies, voisines… Nous sommes toutes concernées. En cas d’urgence, voici les différents dispositifs pour agir :
1 – Les numéros gratuits nécessaires :
- 3919 ouvert de 9h à 22h du lundi au vendredi et les samedis, dimanches et jours fériés de 9 heures à 18 heures
- 114 par SMS: ouvert 7 jours/7, 24h/24. Ce numéro d’urgence est destiné aux personnes sourdes et malentendantes
- 116 006: numéro national d’aide aux victimes, gratuit, ouvert 7 jours/7, de 9 heures à 19 heures
- 17: police secours, ouvert 24h/24, 7 jours/7
2 – Les associations :
Sur le site Arrêtons les violences du gouvernement, vous trouverez rapidement une association près de chez vous. Voici une liste non exhaustive de différentes associations qui continuent à aider les victimes pendant le confinement :
- solidaritefemmes.org
- Fédération Nationale des Centres d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles
- Femmes solidaires
3 – Les applications et plate-forme pour s’informer
- La plateforme arretonslesviolences.gouv.fr
- Mémo de vie, la plate-forme numérique élaborée par la fédération France Victimes pour stocker en toute sécurité tous les éléments nécessaires à un dépôt de plainte et une enquête
- App-Elles, une application pour alerter, disponible sur Android et App Store
En cas de doute, n’hésitez pas à appeler un des numéros pour aider ou connaitre la marche à suivre pour soutenir une victime. L’appel est gratuit et vous pouvez surement sauver une vie.
Et vous, comment avez-vous choisi d’aider les femmes en ce 25 novembre (et les autres jours ?)
À lire aussi : Comment aider une victime de harcèlement de rue ? On répond à vos questions !
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