Face à la pandémie de coronavirus (Covid 19), une seule chose à faire : reste chez toi !
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Bon courage ♥
Je crois qu’au fond, j’ai 82 ans, sans le savoir.
C’est en tout cas la seule explication rationnelle que je trouve pour n’avoir téléchargé Instagram qu’en 2018.
Ou alors c’était peut-être juste pour préserver ma santé mentale, et dans ce cas là j’avais : grave raison.
Si Insta m’amuse la plupart du temps, me distrait quasiment tout le temps, m’instruit et me permet d’exposer au plus grand nombre mon travail, il a lui aussi ses côtés négatifs.
Les problèmes dûs au réseau social, tu les connais sans doute dans leur grande majorité : il crée des complexes, te pollue de publicités, rend accro etc.
Mais d’ordinaire, je n’aime vraiment pas le diaboliser car j’ai tendance à croire qu’il existe toujours une manière de consommer un réseau de manière positive et d’en tirer le meilleur.
Instagram, terreau à humour
L’énorme qualité d’Insta, justement, c’est son humour.
Les comptes de memeurs, d’humoristes ou juste de gens marrants dont le LOL n’est pourtant pas le métier pullulent et me permettent chaque matin de me taper les mains sur les cuisses, confortablement assise sur les WC.
Sauf que voilà, depuis que le Coronavirus s’est tapé l’incruste dans le monde, l’humour sur Instagram est carrément en berne…
Instagram est moins drôle depuis le Coronavirus (Covid 19)
Depuis quelques jours, je n’ai même plus envie de céder à ma morning routine, qui consiste à ouvrir l’appli pour me gausser en me brossant les dents.
Car l’ambiance est au conformisme.
Dans toutes les stories, je lis les mêmes vannes à base de « dernier apéro avant la fin du monde » et autres photos de Chewbacca avec en légende : « les meufs dans 3 semaines sans esthéticienne ».
Pour la première fois : je m’ennuie sec ! Car la diversité des infos et de la marrade est désormais morte et enterrée, devant l’omniprésence du Covid 19.
Et l’ennui sur Insta, c’est quand même le comble en période de confinement, où se distraire devient une priorité.
Je trouve vraiment dommage que la grande majorité des blagues aient désormais pour seul socle le virus. Comme si tout autre anecdote marrante ne valait plus le coup d’être relayée.
Et je ne peux pas qu’incriminer les autres ! Je dois aussi me mettre dans le lot car toutes mes stories du jour portent sur le Coronavirus…
Heureusement, pour sauver l’ambiance, certains influenceurs redoublent d’inventivité et continuent à garder un humour frais ou bien cynique, comme Camille Lellouche
, Babor Lelefan, et Roman Frayssinet, que je t’invite à suivre sans plus tarder si tu as le moral dans les chaussettes.
Instagram, vecteur d’angoisse en temps de Coronavirus (Covid 19)
Je suis assez bien renseignée sur le Coronavirus grâce notamment à tous les médecins de mon cercle privé, qui sont transparents et m’ont bien expliqué la situation.
Je suis donc préoccupée par l’idée de rester enfermée 24/24 chez moi sans mes amis ni ma famille, mais au moins je ne crains pas trop pour ma santé.
Mais ça, c’est à condition que je m’abstienne d’aller sur les réseaux sociaux où des tonnes d’informations contradictoires et très anxiogènes circulent.
J’ai par exemple lu (à cause de plein de potes qui m’ont envoyé le tweet) que plusieurs personnes mortes du coronavirus se seraient réveillés en ayant la rage.
Ce qui n’a bien sûr été confirmé par aucune source fiable et n’est que le fruit de trolls fans de films de zombies qui veulent faire flipper dans les chaumières !
Entre les fake news, les paranoïaques, les hypocondriaques, et la vérité qui en elle-même fait déjà peur, le climat est à l’angoisse.
Comme souvent lors d’un emballement médiatique sur un sujet, les fake news pullulent.
Soudainement, la majorité de ton entourage se découvre un oncle au Ministère de l’Intérieur ou est en lien avec un médecin italien. Et les infos que ces personnes partagent sont souvent choquantes, flippantes ou surprenantes.
Pour démêler le vrai du faux et ne pas te faire avoir par de fausses annonces ou de mauvais conseils, voici quelques astuces.
- Par défaut, ne crois pas ce qui est écrit dans les chaînes Whatsapp ou Messenger ou dans des threads sur Twitter. Il est normal d’être en « boulimie d’information » pour vouloir mieux se protéger et comprendre la situation, mais lire tout et n’importe quoi ne fera que t’angoisser un peu plus sans t’offrir de réponses.
- En matière de santé, suis uniquement les recommandations des organismes d’État, à savoir Santé Publique France et le Gouvernement.
- En matière de sécurité, suis les annonces officielles du gouvernement sur des grands médias. Le Monde a un dossier très complet sur l’épidémie et ses conséquences en France.
- Décourage tes proches de diffuser de fausses informations qui contribuent à créer des mouvements de panique (peur de pénurie !). Pour t’aider, l’Agence France Presse (AFP) a développé une plateforme spéciale de fact-checking qui t’aidera à débunker la majorité des fake news sur le Coronavirus : AFP Factuel.
- Fais des recherches sur Internet. Tu entends parler d’une info surprenante ? Tape les mots-clés dans ta barre de recherches. Si aucun média national ne s’en est fait le relais, il est très probable que ce soit une fausse information.
Et personnellement, je n’ai pas envie de vivre mes prochaines semaines de confinement dans la peur.
Vraiment pas.
Alors la seule et unique solution que j’ai personnellement trouvée est de ne fréquenter Instagram et autres réseaux sociaux qu’avec parcimonie.
J’ai très envie d’apporter mon grain de sel à tout ça en continuant à faire des stories, mais je pense que je vais désormais m’éviter la pénibilité des publications des autres pour ne serait-ce que préserver mon moral.
S’occuper autrement qu’avec les réseaux sociaux en temps de Coronavirus (Covid 19)
Le gros avantage de notre futur potentiel confinement, c’est qu’il nous permettra de rattraper notre retard sur tout un tas de choses.
Je vais par exemple enfin pouvoir mater tous les westerns cultes que je fais semblant d’avoir vus, lire les tonnes de bouquins qui trônent sur mes étagères, devenir écrivain, scénariste, réalisatrice, cuisinière, équilibriste, dresseuse de chats, pâtissière, illusioniste et puis surtout, plot twist : je vais faire mon ménage.
Finalement, ce confinement nous oblige toutes à prendre une vraie pause et à peut-être se pencher sur des projets laissés à l’abandon depuis un bail.
Alors personnellement, je dis bye bye les réseaux et bonjour à toutes les tâches que je n’ai jamais faites en prétextant un manque de temps (alors qu’en fait je préférais simplement boire des Leffe en terrasse).
Et toi, douce lectrice, tu profites du virus pour ralentir sur les réseaux ou, au contraire, tu vas les consommer à toute berzingue ?
En attendant, n’hésite pas à lire madmoiZelle, nous suivre sur insta, Big up, Let it glow, et t’abonner à nos podcasts, car on va tout faire pour booster ton moral.
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Les Commentaires
mais ça craint ces influenceurs qui se font du beurre là dessus.
C'est facile le cocooning quand on a un appart sympa et grand (€€) un balcon (€€) voire un jardin(€€€) un accès à la lecture et une bonne connexion internet, pas de soucis de santé, un entourage présent même si ce n'est que virtuellement.
Les gens âgés vont en souffrir, et aussi ceux qui sont précaires et isolés. Ça me saoule donc un peu le cocooning de confinement sur insta, alors que j'aimais bien cet aspect avant la crise.