La première fois que j’ai vu Paul Rudd, je me souviens, c’était dans F.R.I.E.N.D.S. Il y jouait Mike, l’adorable mari de Phoebe qu’il épousait sous la neige. À l’époque, j’étais un peu triste parce que ça gâchait selon moi tout l’intérêt du personnage de la blonde gentiment tarée de la voir posée et amoureuse, mais j’étais surtout jalouse.
Jalouse, parce que j’étais persuadée que je ne trouverai jamais de Mike avec qui convoler plus tard (rappelons qu’à l’époque des dernières saisons dans lesquelles ils jouent, j’avais entre 13 et 15 ans), et qu’à mes yeux de toute façon, personne ne méritait d’avoir le privilège inouï de vivre au quotidien avec ce qui me paraissait comme une représentation humaine de la perfection.
Hihihi j’l’ai flatté.
Car en plus d’être agréable à regarder, Mike Hannigan était drôle, dans le sens crétin du terme, et attentionné, et gentil, et n’avait aucune notion du ridicule. Et je dois bien avouer que j’ai du mal à dissocier Paul Rudd l’acteur de Mike le personnage. D’où un crush pour toujours et à jamais, que je vais tenter d’expliquer quelque peu.
Paul Rudd, bégé-pipou bonus charisme
Quand on me demande de décrire l’aspect physique d’un garçon en quelques secondes, je commence par dire si je le trouve ténébreux ou pipou. Selon ma science très sûre c’est vachement plus efficace comme catégorisation que de définir le degré de beauté de quelqu’un.
J’ai toujours pensé que les ténébreux avaient ma préférence. En vrai, rien à voir : je suis attirée avant tout par les garçons qui ont les yeux pétillants, le sourire franc et facile et l’air de celui qui ne va pas jouer avec tes nerfs. Comme qui ? Comme Paul Rudd.
Paul Rudd est un beau-garçon-pipou, parce que son regard est heureux. Physiquement, il respire la bonne santé, la vie saine mais joyeuse. Un air de bon vivant qui n’en oublie pas pour autant de vivre, en quelque sorte.
Et si je ne devais choisir qu’un seul élément de son physique pour le mettre sur tous les inconnus dans la rue et rendre mon quotidien plus bandant, ce serait ses yeux. Des yeux clairs mais néanmoins perçants, légèrement asymétriques avec des cernes en dessous. Un jour, je comprendrais pourquoi j’aime les cernes qui font des petits bourrelets sous les yeux. Ça doit être mon côté amatrice de charcuterie, j’sais pas.
Et puis, avouons-le : il a le plus beau sourire du monde. Un sourire presque enfantin, mais charmeur (bien que je déteste mettre les mots enfants et charmeur dans la même phrase). Un sourire spontané qui dévoile des dents blanches et irrégulières. Un sourire qui semble dire « avec moi tout se passe toujours bien tu sais y a pas d’embrouilles tahu chu tellement d’humeur égale que même quand j’ai une gastro je t’enverrai des coeurs par texto depuis les toilettes ».
Paul Rudd ne vieillit pas
La rumeur voudrait que Keanu Reeves soit un vampire mais il est loin d’être le seul à jouir du syndrome du visage immuable : Paul Rudd non plus ne vieillit pas, et à 45 ans il fait toujours autant d’effet dans le slip de la Terre entière qu’à 26 dans Clueless.
À gauche, Paul prenant soin de son rôti à 26 ans en 1995. À droite, Paul en 2012. La qualité de l’image change, le visage reste intact.
C’est même devenu un jeu :
Vulture propose de deviner quelle photo est la plus récente. Parfois, l’écart n’est que de quelques mois, parfois il est de plus de dix ans. Pourtant, j’ai même pas été foutue d’avoir la moyenne…
Deviner l’âge de Paul Rudd, c’est mon mystère à moi, mon triangle des Bermudes, mon équation à dix inconnues, ma voix de Batman qui devient rauque quand il enfile son costume. Cette homme est comme un poème qu’on me clamerait en mandarin, sachant que je ne parle pas un mot de mandarin : une énigme. Sauf que cette énigme bon, je la déchiffrerais bien en lui arrachant sa chemise avec les dents.
IL DANSE
Paul Rudd semble avoir pour devise Dance like nobody’s watching : que ce soit dans les films ou quand il est invité pour une interview détendue du slip à la télévision américaine (comme chez Jimmy Fallon), il remue son slip avec tellement d’entrain que ça me donne envie de crier « FOUTRE ET SALOPETTE » :
Ce déhanché me rend surexcitée comme si je n’avais pas eu de farce humaine dans l’antre de mon intimité depuis mille mois et cinq ans. On a vu d’autres coups de rein, nous toutes réunies, mais je suis à peu près persuadée que les siens sont un peu plus en rythme et un peu plus ronds dans le mouvement. Si son bassin devait être comparé à quelque chose qui n’a rien à voir, je dirai que c’est une partition d’Earth, Wind and Fire.
Et le plus fou, c’est qu’il est marié à la même femme depuis des années. Il pourrait embrocher de son bâton tout Hollywood s’il voulait, mais il a su rester simple et fidèle à ses engagements maritaux. Et ça, c’est vachement beau. Tout ça me donne envie de dire…
Oh oui Paul, viens sentir mes cheveux je te jure j’en prendrai bien soin pour que tu plonges ton nez dedans avec joie.
Dans Crazy, Stupid, Love, le personnage de Steve Carell dit de sa femme (jouée par Julianne Moore) qu’elle est la combinaison parfaite du mignon et du sexy. Je ressens tout pareil pour Paul Rudd : j’ai autant envie de lui brosser les cheveux que de sentir sa transpiration goutter sur mon visage. Ce serait ça, l’amour ?
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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