En partenariat avec Pocket (notre Manifeste)
Cet article est réalisé à l’occasion de la sortie d’Une saison au bord de l’eau, disponible aux éditions Pocket depuis ce 6 juin 2019 !
Un livre sur la famille et la cuisine, qui a donné envie à Kalindi de raconter comment son amour de la cuisine est intimement lié à son histoire !
Pour en apprendre plus, rends-toi à la fin de l’article.
Procure-toi Une saison au bord de l’eau, pour 8,10€ Sur le site de Pocket · à la Fnac · sur Amazon · en librairie !
Mon père est né à l’Île Maurice. Une bonne partie de sa famille y vit encore, aux quatre coins du pays.
Quand j’étais gamine, j’ai passé un temps fou là-bas à jouer avec mes cousins et à regarder ma grand-mère cuisiner.
La cuisine, un lieu idéal pour les retrouvailles et les découvertes
Ma grand-mère était végétalienne et savait transformer n’importe quel légume ordinaire et un peu fade en une explosion de saveurs.
Dans ses vieilles casseroles et ses poêles abîmées, elle faisait sauter des gombos et des oignons, ajoutait des épices, remuait avec amour mais fermeté.
La cuisine, c’était SON terrain de jeu. Celui sur lequel il ne fallait pas empiéter. Même le Chai devait naître de ses mains expertes, d’aucunes autres.
Les mois de décembre, ma mère et mon père me faisaient louper quelques jours d’école, histoire que je puisse goûter aux hivers tropicaux de l’Île Maurice.
Je passais toujours beaucoup de temps dans la demeure familiale, sorte de vieille baraque en tôle sans air conditionné composée de plusieurs « bâtiments ».
Dans le jardin trônaient les toilettes et la douche, puis un peu plus loin, des escaliers menaient à une cuisine ouverte.
Quelques mètres séparaient ma partie préférée de la maison du salon et des chambres.
La cuisine était le lieu où tout le monde se rassemblait. Les oncles, les tantes, les cousins, les cousines s’asseyaient autour d’une table, et ma grand-mère cuisinait vite mais avec des gestes précis pour contenter tout ce petit monde.
Elle avait un sale caractère mais demeure un modèle pour moi. Un modèle de force et d’empirisme sans équivalent.
C’est dans sa cuisine que j’ai appris à aimer la coriandre, les épices, les différentes sortes de légumes, le lait de coco, la noix de coco pure, les légumineuses, le thé aux épices, les chutneys, les chapatis et d’autres dizaines de plats réconfortants.
La cuisine me permet de conserver un lien avec mes origines
C’est dans cette pièce en ferraille que sont nées mes premières émotions culinaires : la cuisine a quelque chose pour moi de nostalgique et me permet d’entretenir une relation étroite avec mes origines.
Certains goûts me propulsent désormais jusque dans la cuisine de ma grand-mère, décédée depuis bien longtemps déjà. C’est
mon lien avec elle et avec mon enfance que je traque dans les casseroles.
L’envie de retrouver les saveurs, de les reproduire, de les chasser dans les restaurants et sur les marchés ne m’a jamais quittée.
Aujourd’hui, quand je voyage, c’est essentiellement pour découvrir de nouveaux goûts. J’ai pas mal bougé en Asie dans l’optique de découvrir de nouvelles recettes et de développer mon palais.
Avec mes parents d’abord, on a été un peu partout, puis mon mec s’est mis à m’accompagner au bout du monde pour traquer les saveurs.
Par amour pour la bonne bouffe, j’ai dû apprendre à cuisiner.
Pour moi, aimer manger, je veux dire VRAIMENT aimer manger (pas simplement se nourrir), ça se traduit par beaucoup de curiosité, par l’envie de surprendre ses papilles… en les mettant parfois à rude épreuve.
Et c’est surtout mettre les mains dans le cambouis en tentant des choses soi-même !
Alors j’ai essayé très tôt de faire à manger, me lançant même des défis culinaires pour épater mes parents et mes amis.
Mon apprentissage s’est en réalité fait malgré moi. J’ai appris sur le tas, je suis privée de technique de pro. J’ai simplement regardé les autres faire : ma grand-mère, mes parents, les cuisiniers et cuisinières rencontrés lors de voyages.
La cuisine, de la passion à la mise en pratique
Aujourd’hui, ma vie s’articule pas mal autour de la bouffe. Je passe mon temps à écumer les restaurants et à tenter de reproduire ce que je mange à la maison.
Mon plaisir ultime ? Rassembler mes amis ou ma famille autour de plats, qu’ils soient roboratifs ou plus légers.
Tout y passe : les viandes, les crustacés et les légumes.
Quand je fais des insomnies, désormais, j’invente des recettes et je les écris le lendemain matin pour ne pas oublier mes idées, qu’elles se révèlent délicieuses ou franchement dégueu.
En ce moment, je suis pas mal fan de mes tartares de Saint-Jacques aux litchis, de mes ravioles de haddock fumé dans une sauce au lait d’amande, et de mon poulet au chocolat noir (une recette traditionnelle mexicaine).
Le seul problème pour l’instant, c’est qu’il me manque certaines bases.
Je n’ai appris à lever les filets de poisson et à désosser un poulet que la semaine dernière, et j’ai pas mal de carences en matière de sauces.
J’ai donc décidé il y a quelques semaines de poursuivre ma passion pour la cuisine de manière plus sérieuse en m’inscrivant à des cours du soir à la rentrée prochaine.
Ainsi, je pourrai élever le niveau de mes plats et m’éclater toujours plus dans ma petite cuisine ! Alors, douce lectrice, tu viendras goûter mes nouveautés ?
Cet article t’a émue ? Donné l’eau à la bouche ? Tu as envie de découvrir plus d’histoires liées à la cuisine ?
Une saison au bord de l’eau raconte comment Flora, assistante juridique, se voit confier une mission à Mure, la petite île écossaise de son enfance. Elle n’y avait pas remis les pieds depuis le décès de sa mère, plusieurs années auparavant.
C’est à travers la découverte hasardeuse du livre de cuisine de sa mère qu’elle va se mettre à cuisiner délicieuses recettes, qui vont changer sa vie et celle de ses proches de manière inattendue.
En bonus, tu trouveras à la fin du livre certaines des recettes réalisées dans le roman… Alors fonce !
Pour découvrir le livre, il te suffit de cliquer sur les liens ci-dessous.
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Bonne lecture, et bon appétit !
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Les Commentaires
En revanche, elle m'a toujours laissé la main sur les desserts, donc depuis toute petite, j'ai connu la fierté d'amener un gâteau sur la table en disant "C'est moi qui l'ai faiiiiit". J'ai décidé d'entretenir cet intérêt, et, un peu comme Kalindi, "d'élever le niveau". Ce qui m'a poussée à passer mon CAP Pâtisserie en candidate libre il y a 10 jours!
Edit : J'ai eu mon CAP Pâtisserie!