En tant qu’amatrice de science-fiction, j’ai l’impression que cette année, mes désirs sont vraiment comblés. Entre des séries de qualité à la Westworld et des films innovants comme Premier contact, le bilan est plus que correct.
Passengers qui sort le 28 décembre a bien joué sur la mise en avant de ses deux acteurs principaux, qui comptent parmi les plus populaires d’Hollywood actuellement.On aime ou on n’aime pas Jennifer Lawrence et Chris Pratt, mais on sait qui ils sont, et les voir ensemble dans un film, ça attise la curiosité !
Le film provient de l’esprit brillant de Morten Tyldum, le réalisateur norvégien de The Imitation Game, qui réunit Jennifer Lawrence et Chris Pratt à l’écran. Durant toute les 2h du film, ils sont (presque) seuls en compagnie d’un androïde incarné par Michael Sheen (Masters of Sex), et ça claque.
Passengers et sa romance futuriste
Imaginez un voyage intergalactique de 120 ans. Un vaisseau part, peuplé d’humain•es, pour coloniser une planète. Sauf que ta capsule de cryogénisation te réveille au bout de 30 ans au lieu des 120 prévus… Et y a pas grand-monde autour de toi.
C’est ce qui arrive à James Preston, mécano, et Aurora Lane, une écrivaine à la recherche de nouvelles histoires.
La beauté de leur romance naissante ? Ils sont de classes sociales complètement différentes, et reconnaissent clairement que dans des conditions normales, ils ne se seraient pas adressés la parole. Mais à bord de l’Avalon, tout peut arriver…
Quelques scènes sont un peu lentes dans la première partie du film, mais il y a une chose à saluer : le scénario, de Jon Spaihts, a l’énorme mérite d’être original parmi un océan d’adaptations. Le monsieur a écrit récemment Doctor Strange, puis il continuera sur sa lancée avec The Mummy
et Van Helsing.
Avec ce thème, Spaihts respecte la tradition du genre puisqu’il traite quand même d’un sujet classique : le réveil forcé d’un sommeil cryogénique.
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Passengers et ses effets spéciaux spectaculaires
Seul au monde pourrait être le titre de la première partie, tandis que la deuxième consiste en la partie lune de miel pour finir sur… le dénouement (EH OUAIS je vais pas spoiler) !
Passengers ne se contente pas d’aborder une romance dans l’espace, et n’est pas un simple survival. Il confronte aussi l’être humain à ses instincts les plus bas.
Mais ça reste un film dans l’espace malgré tout, et les effets spéciaux sont véritablement spectaculaires. Dans la scène teasée notamment, on voit Aurora coincée dans une bulle d’eau… Attention les yeux.
Toute l’image est très propre et calibrée, et c’est très agréable d’évoluer dans l’environnement de l’Avalon qui bénéficie de technologies derniers cris.
Les plans extérieurs au vaisseau ne sont pas si nombreux, mais à chaque fois, on constate le plaisir des personnages à admirer une vue spatiale infinie. Forcément, avoir l’impression d’être une toute petite particule dans un univers immense, ça éblouit…
Que ce soit sur le fond ou sur la forme, Passengers reste très sympathique à regarder.
Passengers sublime ses acteurs principaux
Quand j’ai appris que j’allais rencontrer les deux acteurs en interview, j’étais contente. Je n’ai pas complètement déliré, non, mais j’étais vraiment enthousiaste.
Et j’ai tout de suite pensé à ma petite peluche à l’effigie de Lil’ Sebastian, le poney le plus connu du monde issu de Parks & Recreation, la série qui a rendu Chris Pratt si populaire.
Du coup, il s’agit bien de Lil’ Sebastian que Chris Pratt Andy Dwyer tient entre ses mains dans la vidéo… et non, je ne l’ai pas lavé depuis ! Il a d’ailleurs expliqué à Jennifer Lawrence qui était ce petit poney, et j’ai été très émue de l’entendre parler de la mascotte de Pawnee.
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Je tiens à insister sur la qualité au niveau du jeu d’acteurs dans Passengers. Jennifer Lawrence et Chris Pratt ne peuvent compter que sur eux-mêmes, C’EST DIFFICILE. Impossible de tricher.
Arriver à porter une partie tout seul, c’est un véritable tour de force de la part de Chris Pratt. On tombe d’accord : les scènes que les deux acteurs mentionnent dans l’interview sont les moments où je les ai trouvés bluffants tous les deux.
Alors allez passer un bon moment devant Passengers, en salles le 28 décembre !
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Les Commentaires
Et sinon ce film me tente pas mal, ce qui est rare pour un film de SF