Les années collège, c’est plein de souvenirs plus ou moins cool.
À lire aussi : 5 coupes de cheveux improbables de mes années collège
Les heures de permanence, c’était pour le moment idéal pour aller se planquer au CDI pour jouer à Rayman et lire des bouquins.
Sauf que le CDI c’était un peu le Graal. La VRAIE perm, tout le monde la passait assis dans la salle, à attendre que le temps passe. Et qu’est-ce qu’il se passe quand on donnerait TOUT pour ne pas travailler ? On invente les meilleurs jeux.
Seul•e ou à plusieurs, il y a toujours mieux à faire qu’un DM de maths. Petite liste de trucs qu’on faisait au collège quand on s’emmerdait et qu’on devrait toujours ressortir aujourd’hui quand on s’ennuie.
Les cocottes en papier
On ne s’en lasse jamais car c’est facile comme tout.
En plus, les cocottes en papier impliquent plein de compétences du collège telles que : l’art plastique (petits dessins, pliages…), la géométrie (attention à bien avoir un vrai carré et à plier également tous les bords) et bien sûr le français car il faut savoir faire preuve d’inventivité et de rigueur orthographique.
- Qu’est-ce qu’on y écrit ?
Qui sera ton date
d’ici la Saint-Valentin, des blagues de merde, quel job tu finiras par faire, ou le top : des défis. C’est un peu la version améliorée d’action ou vérité.
- Comment on joue ?
On fabrique une cocotte. Voici un tuto pour les boloss de 5ème 2 qui faisaient vraiment leurs devoirs en perm.
Ensuite on écrit ce qu’on veut dedans et l’on demande à tout un chacun un chiffre entre 1 et 10, ce qui donnera le nombre d’allers-retours de cocotte.
La personne choisit alors son symbole, vous lui lisez ce qu’il y a écrit puis vous riez parce que clairement : c’est la grosse déconnade.
Choisis trois maris, trois métiers et trois villes
Alors ça, meilleur jeu, meilleure occupation. J’ai saigné le dos de mes polycopiés de cours pour savoir combien d’enfants j’aurai, avec qui je me marierai, et quel métier j’allais faire.
Bon je n’ai toujours pas fini avec Baptiste de la 5ème 4 donc on n’a pas encore nos 4 enfants, et je ne suis pas non plus actrice à Tahiti mais on ne sait jamais ! Un jour peut-être…
- Comment on joue ?
On prend un papier tout pourri ou une page d’été de son agenda. On fait un cercle au milieu.
Autour de ce rond, on écrit trois idées de maris (c’est mieux si c’est un peu pourri ET cool en même temps, genre Baptiste de la 5ème 4 en compétition avec Antonio Banderas), trois idées d’endroits où vivre et trois nombres d’enfants.
Quand on est adulte, on peut mettre des trucs beaucoup plus cool comme trois objets qu’on aurait voulu inventer, trois personnalités qui pourraient être vos meilleurs potes… Bref, vous avez le concept.
Ensuite vous demandez à quelqu’un de choisir un chiffre et vous faites le tour de ces noms. Par exemple, avec « 5 », comptez jusqu’à 5 et barrez le nom en face du 5 et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une seule possibilité par catégorie.
Vous l’avez ? Demandez à n’importe quel•le ado, sinon.
Écrire son prénom à côté de celui son crush pour voir si ça va ensemble
Margaux Lanvin
Margaux DiCaprio
Margaux Bodoc
Tous ces noms ont un point commun : outre le fait que chaque association va HYPER BIEN ensemble, c’est trois tentatives de marier mon prénom au nom de famille de mes crushs. Un passe-temps qui ne paie pas de mine et qui va assez vite.
Vous pouvez aussi vous entraîner à faire une super signature, après c’est vous qui voyez.
Et vous, vous faisiez quoi en perm’, à part vos devoirs ?
À lire aussi : 7 façons de tromper l’ennui dans le train
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos podcasts. Toutes nos séries, à écouter d’urgence ici.
Les Commentaires
Y avait même un effet concours de popularité entre celles qui avaient beaucoup de mots d'amies dans leur agenda et celles qui en avaient moins (spoiler alert comme moi :happy.
Pendant les nombreux cours où je me faisais royalement chier, je passais mon temps à colorier les carreaux de mes cahiers à petits carreaux de différentes couleurs avec mes feutres à pointe fine pour faire des motifs et ça prenait un temps fou !
Sinon ça m'arrivait aussi de vraiment faire mes devoirs en perm, déjà parce qu'on n'avait pas trop le droit de parler puis parce que comme ça, une fois dehors zou le monde était à moi