Le premier volet de Matrix a révolutionné le monde de la science-fiction — d’abord d’un point de vue technique (la trilogie reste encore franchement regardable en 2021), ensuite d’un point de vue philosophique.
Véritable OVNI signé par les sœurs Wachowski, Matrix s’est rapidement imposé dans la culture pop, jusqu’à devenir un objet de culte pour les geeks et autres aficionados de manteau longueur cheville.
Alors qu’un quatrième opus est sur le point de sortir en France, il est largement l’heure de retourner dans les limbes des idéogrammes fluorescents pour préparer notre visionnage de Matrix : Resurrections.
Alors, de quoi ça parlait, déjà, Matrix 3 ?
Le concept de Matrix en quelques mots
Avant de revenir plus précisément sur le dernier volet de la trilogie sorti en 2003, il convient de rappeler les grandes lignes de l’intrigue général de Matrix.
Thomas Anderson mène une double vie.
Le jour, il est programmeur anonyme dans un service morne ; le soir il est Neo, l’un des pirates les plus recherchés du cyber-espace.
Neo est constamment assailli par des rêves étranges et des messages cryptés qui proviennent d’un dénommé Morpheus (référence directe à la divinité grecque des rêves prophétiques).
Morpheus l’encourage à voir plus loin que le bout de son nez, à se dépasser pour trouver la réponse à la question qui le hante : qu’est-ce que la matrice ?
Ça, personne ne le sait, et aucun homme n’est parvenu à percer ses secrets…
Mais Neo est l’élu, Morpheus en est persuadé.
Par « élu » il faut comprendre une sorte de libérateur de l’humanité annoncé par une prophétie, garant de la conservation du libre-arbitre humain.
Main dans la main, les deux hommes vont se lancer dans une lutte folle contre la Matrice et ses affreux agents…
Matrix 3 : Neo coincé dans une gare
Comme on est prête à tout pour vous simplifier la vie, on s’est enfilé les 3 volets de Matrix ce week-end, histoire de vous résumer un peu le bazar. Autant vous dire qu’on a le cerveau en purée — surtout après avoir revu la performance de Lambert Wilson en méchant gominé — et qu’on frôle l’épilepsie.
Mais tout de même, on va tenter de vous synthétiser les événements piliers de Matrix Revolutions, afin que vous puissiez vous lancer dans le nouvel opus de Lana Wachowski avec quelques billes en poche.
Matrix Revolutions est le troisième de la saga. Sorti 4 ans après le premier volet, il démarre avec un Neo coincé sur un quai de gare. Quai de gare où il rencontre une famille composé d’un homme, d’une femme et de leur petite fille.
Ceux-ci expliquent au héros qu’il est coincé entre deux mondes. Alors que le constructeur du quai — sur lequel il est possible de rester bloqué pour toujours — empêche Neo d’embarquer à bord d’un train pour rentrer auprès de sa team, Trinity et acolytes se rendent chez le Mérovingien pour négocier le retour de l’Élu.
L’homme incarné par Lambert Wilson donne ses conditions, à savoir les yeux de l’Oracle, mais Trinity décide qu’elle en a plein les bottes de faire affaire avec ce gros con, et défonce tout le monde.
Résultat : elle peut aller chercher Neo à la gare et ils se roulent des grosses pelles.
Matrix 3 : Neo à la ville des machines
Youpi ! Neo, enfin libre, peut aller voir l’Oracle qui lui annonce tout de go que le sort de l’humanité est entre ses mains — histoire de ne pas trop lui mettre la pression. Moins youpi.
Ainsi, et après quelques nouvelles péripéties, Neo annonce à ses potes qu’il n’a pas d’autre choix que d’aller à la ville des machines, que personne n’a jamais réussi à approcher en 100 ans.
De son côté, l’infâme Smith, le double négatif (comme le définit l’Oracle) de Neo, aspire l’Oracle et est désormais capable de déjouer les règles de la Matrice.
Pendant ce temps, à Sion, la ville-rebelle habitée par les humains libérés de la Matrice, le commandant Locke briefe les habitants : les Sentinelles (les machines en forme de calamar) vont bientôt débarquer, et ça va saigner ! Il faut donc des volontaires pour défendre la cité.
Les pauvres humains se hissent donc sur des machines et tentent tant bien que mal de riposter face à une horde de Sentinelles qui leur découpent la tronche.
Finalement, les humains gagnent cette bataille, mais pas la guerre. Car les Sentinelles se préparent à une seconde attaque.
De son côté, Neo parvient à arriver à la ville des machines où son vaisseau se crashe. Il s’en sort indemne… contrairement à Trinity, qui succombe à l’accident.
Neo s’en va voir la Deus Ex Machina, la Reine des machines, qui lui propose de le débarrasser de leur ennemi commun, Smith, en échange de la paix avec les humains.
Matrix 3 : l’affrontement final
Neo affronte Smith qui, en fusionnant avec l’Oracle est devenu le gars le plus puissant qui existe. Celui-ci prend même le dessus lors d’un combat violent, avant que Neo ne le laisse l’aspirer pour que les machines puissent supprimer le programme malveillant qu’est Smith.
Finalement, Neo a réussi, mais son corps, en martyre, est emporté par une machine on ne sait exactement où.
Les humains, emmenés par Morpheus, se rendent comptent que les Sentinelles ne leur veulent plus de mal. Mieux encore, elles quittent Sion, laissant les hommes en paix.
L’Oracle, de son côté, annonce que Neo pourra revenir s’il le souhaite.
Et tout est bien qui finit (presque) bien — si l’on omet les milliers de victimes, les vaisseaux détruits et la pauvre Trinity qui n’aurait jamais dû accompagner son gars dans l’antre des sentinelles. Mais que voulez-vous, elle a répété plusieurs fois être prête à mourir par amour !
Prête pour Matrix Resurrections ?
Alors, est-ce que ce résumé vous a rafraîchi la mémoire ?
On l’espère en tout cas, pour que vous soyez fin prête le 23 décembre, quand sortira Matrix Resurrections.
Nous, on se sent personnellement bien plus prête après le visionnage des premiers films. Bien qu’on n’ait toujours pas compris un bon dixième de l’intrigue qui soulève toujours un tas de questions comme : pourquoi diantre est-ce que tous les humains portent des pulls mous couleur brique dégueulasses ?
Le mystère reste entier.
À lire aussi : Ce que dit Matrix de l’humain et de nos sociétés actuelles
Les Commentaires
Le film n'est pas parfait.
Mais l'histoire d'amour est magnifique et transcende le reste.
Et cette critique du cinéma et de la société de consommation !
Je ne me pas ennuyée une seconde