Publié initialement le 7 juillet 2014
Parks and Recreation, la série pas assez connue
Alors plus d’un an après la première édition des séries pas assez connues à nos yeux, on a décidé de revenir avec un dossier de séries qui méritent d’être plus médiatisées chez nous au vu de leur qualité.
Et on commence cette fois-ci avec Parks and Recreation, une série diffusée sur NBC depuis le printemps 2009, avec Amy Poehler et Adam Scott (entre autres grands noms de la comédie).
Note – Bien sûr, ces séries ne sont pas méconnues au sens prendre du terme : elles sont simplement beaucoup moins diffusées en France que d’autres et ont dans nos contrées une médiatisation bien plus faible que d’autres (coucou Game of Thrones ! Bisous à toi et bonjour à tes parents).
Parks and Recreation et moi, la genèse
Quand j’ai fini de regarder toutes les saisons de 30 Rock (dont je te parlais justement il y a plus d’un an), j’ai paniqué : est-ce qu’il y aurait un jour une autre série comique qui me ferait autant rire ? Mais pas rire façon sitcom à l’humour qui matraque : rire d’attachement aux personnages délicieusement fous, rire de situations que j’ai pas l’habitude de voir dans des séries, rire d’un vrai rire en suivant une intrigue linéaire qui a un sens.
Et puis un jour, Julia Lagrée (sérievore officiant entre autres sur Daily Mars) m’a parlé de Parks and Recreation. Ce qui m’a tout de suite convaincue de donner une chance à la série, ça a été de savoir qu’Amy Poehler en jouait le rôle principal.
Des personnages attachants et tellement drôles
Je l’avais adoré dans Lolita Malgré Moi, je l’avais trouvée géniale dans les seconds rôles dans lesquels je l’avais déjà vue, je vouais un culte à ses conseils de vie… L’idée de la voir en personnage principal d’une série qui avait déjà plusieurs saisons au compteur m’enchantait totalement.
Ma tête après avoir regardé le premier épisode de Parks and Recreation.
Parks and Recreation met en scène le quotidien des employés du service Parc et Loisirs de l’Indiana, qui a son siège dans la petite ville de Pawnee (une ville, par ailleurs, infestée par les ratons-laveurs). On suit principalement le quotidien de Leslie Knope, la directrice adjointe du département qui a de grandes ambitions pour elle-même et une multitude de principes très stricts pour tout le monde.
Elle est attentionnée, féministe, loyale et maladroite. Je ne lui trouve donc aucun vrai défaut. Si j’avais pas déjà une mère géniale, je verrai en Leslie la figure maternelle rêvée.
Mais les personnages secondaires ne sont pas pour autant à laisser sur le bord de la route de ton affection. Il y a par exemple…
- Tom Haverford (Aziz Ansari), un trentenaire au sourire plus blanc que la chantilly. Doté d’une confiance en lui en apparence extrême, il est le personnage le plus stylé de tout le département, à égalité avec sa collègue et néanmoins amie Donna (Retta).
- April (Aubrey Plaza), la stagiaire nonchalante, tellement désagréable avec le reste du monde qu’on dirait une fusion de tous les gens cons dans le métro aux heures de pointe (sauf qu’en drôle).
- Ron Swanson (Nick Offerman), le directeur bourru du département qui n’aime que les oeufs, le bacon, les gros steaks et le bricolage. Un mélange de Bear Grylls, MacGyver et un ours. Le tonton idéal, en somme.
- Chris Traeger (Rob Lowe) n’arrive pas tout de suite dans la série, mais tu peux difficilement le rater : ce professionnel de l’audit passionné de sport ne se nourrit que de façon extrêmement saine et fait preuve d’un optimisme et d’une énergie à toute épreuve. Il est l’antithèse de Ron et leurs échanges font partie de mes passages préférés dans la série.
- Gerry/Larry/Gary (Jim O’Heir) est un homme adorable et proche de la retraite, détesté et méprisé par ses collègues pour de mystérieuses raisons (mais ce bullying apporte des moments de drôlerie extrême à la série alors ça va, ça fait pas trop mal au coeur). La personne la plus adorable de la Terre toute entière.
- Et évidemment, Andy (Chris Pratt), l’homme dont l’animal totem est un chiot labrador. Il est stupide, plein d’amour et d’affection (et j’aimerais faire de son ventre mon oreiller pour toujours tant je suis amoureuse de lui).
Moi quand j’ai compris que j’étais en train de connaître l’amour véritable avec Andy Dwyer.
Parks and Recreation est faite d’absurde abordable et de comique de situation. Elle a rejoint mon Panthéon des séries que je préfère au monde. J’ai même deux posters chez moi, l’un à l’effigie de Ron mangeant un énorme steak cru dans ma cuisine, l’autre avec Leslie dans mes waters. Pour être toujours de bonne humeur, et toujours inspirée.
Parks and Recreation, le meilleur des remèdes
C’est la série qui me console quand je suis triste, qui me fait encore plus rire quand je suis joyeuse, et qui améliore encore un peu mon humeur quand celle-ci est déjà excellente. Je suis sûre qu’elle fait de tous les gens qui la regardent une meilleure personne.
Dernier point pour finir de te convaincre de regarder Parks and Recreation : la série a été développée par Greg Daniels et Michael Schur, qui ont participé à l’adaptation américaine de la série anglaise The Office.
Et si ce n’est pas ce qu’on appelle un énorme gage de qualité, franchement, l’être humain n’a plus besoin de s’hydrater pour survivre.
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