Swallowable Parfume, c’est le nom de cette pilule élaborée par Lucy McRae – une artiste qui se définit comme une « architecte du corps » – et un biologiste du nom de Sheref Mansy. Autrement dit du parfum à avaler
.
Vous vous voyez déjà déglutir votre Chanel N°5 ? Ne videz pas tout de suite vos flacons dans la cuvette, le projet est encore à l’étude. Néanmoins le site internet de la capsule miraculeuse explique déjà ses intentions :
« Swallowable Parfume est une pilule cosmétique qui permet à la peau humaine d’émettre un parfum génétique et unique qui représente notre identité. »
En gros, la pilule ingérée permettrait de libérer, sous l’action de notre transpiration et à travers chaque pores de notre peau, un parfum différent selon les individus mais aussi en fonction de notre stress, de la température, de l’exercice ou d’une éventuelle tension sexuelle (hum, intéressant…). Fini de sentir son parfum sur quelqu’un d’autre, désormais nous serions l’unique créateur et le seul détenteur de notre senteur.
Tout ça pour vous dire que si vous aimez le parfum de votre partenaire, il faudra le récolter au goutte-à-goutte (perspective peu ragoûtante) en le faisant suer comme il vous plaira (perspective déjà nettement plus agréable). Mais la question que je me pose maintenant c’est : et si fondamentalement notre peau pue ? Et si le mélange des molécules de la pilule avec celles de notre corps ne révèle pas un grand parfum millésimé mais plutôt du jus de chaussettes macérées ? D’autant plus couillon qu’il n’est pas dit non plus d’adhérer à son propre parfum.
Bref, beaucoup trop de question pour une si petite pilule, je vous laisse donc méditer sur la vidéo de présentation (qui au passage me donne plutôt l’impression d’avaler toute l’huile à friture d’un fastfood – bon appétit) :
[via styleite.com et beautyhigh.com]
Ajoutez Madmoizelle à vos favoris sur Google News pour ne rater aucun de nos articles !
Les Commentaires