Le Hygge au Danemark, le Lagom en Suède… Les philosophies de vies venus des pays scandinaves envahissent tes réseaux sociaux et les étagères de tes librairies.
Et c’est pas fini ! Le nouveau pays qui partage son lifestyle, c’est la Finlande. Son concept, le kalsarikänni, un mot qui signifie « se retrouver seul·e chez soi pour boire un coup en sous-vêtements. »
Il a été traduit dans un anglicisme, le Päntsdrunk, comprendre : être bourrée en pantalon. Ça fait vieux soûlard comme ça, alors j’ai creusé un peu plus.
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Päntsdrunk, le cousin sans complexe du Hygge et du Lagom
Le concept du Päntsdrunk fait l’objet d’un livre écrit par Miska Rantanen et qui paraitra le 5 juin 2018, dont j’ai entendu parler sur Refinery 29.
(Le livre est sera disponible sur Amazon.)
Dans ce livre, l’auteur explique ce qui différencie le
Pänstdrunk du Hygge et du Lagom ainsi que les limites de ses voisins.
Le Lagom, venu de Suède, signifie « ni trop, ni trop peu », il est toujours dans l’équilibre. Une démarche qui, selon l’auteur, peut être pesante au quotidien.
« Bien que le Lagom englobe presque tous les aspects d’une vie vécue comme il faut, son puritanisme n’est pas compatible avec les réalités des années 2010. L’homme moderne a beau être responsable, il ou elle est aussi un individualiste qui a envie de prendre des décisions librement, trouver un réconfort face aux tribulations quotidiennes et être stupide parfois. »
Le Hygge quant à lui vient du Danemark et prône le cocooning, le feu de cheminée, de prendre soin de soi mais qui peut paraître rapidement inaccessible.
« Hygge, c’est l’image en papier glacé qu’on a tous vu sur les pages des magazines d’intérieur et des blogs lifestyle. C’est là son échec : nous n’avons pas tous les moyens de nous allonger à côté d’une cheminée en briques, en y jetant des bûches un soir orageux d’automne. »
Le Päntsdrunk essayerait de se situer au milieu de tout ça. Je n’y trouve pas la notion de soin/beauté comme au Danemark ou en Suède.
Mais j’y perçois aussi l’idée de prendre un temps pour soi, sans complexe, sans avoir à se justifier, sans que ça soit « Instagrammable ». Se lâcher le slibard et de prendre une bière sans honte, pour faire le point et profiter de soi.
Comment réussir son Päntsdrunk ?
Je t’avoue que le nom de cette philosophie me faisait un peu grincer des dents : encourager les gens à boire seuls chez eux, c’est pas vraiment au top du top pour résoudre ses problèmes.
Cependant, ce petit pictogramme précise que le but c’est pas de finir bourrée à vomir sur ta couverture achetée à l’époque du Hygge.
Le Päntsdrunk, c’est se retrouver tranquillement dans un endroit clos, chez soi par exemple. C’est se détendre après une journée de boulot, comme certaines personnes le font dans des bars.
Boire un verre de vin peut contribuer à cet état de lâcher prise, et je pense que du moment que c’est consommé avec modération, pas de quoi s’alarmer.
En revanche, si tu sens que tu as absolument besoin de boire pour te sentir bien, et que tu sens que tu as envie d’en parler, le mieux est de contacter un centre d’alcoologie.
Ensuite, enfile un bas de pyjama ou reste en slibard, et sirote ce qui te permet de te relaxer que ça soit une bière ou un verre de sirop à la violette, l’essentiel c’est de souffler. Ajoute à ça des snacks à grignoter comme des chips, nachos, bonbons ou pop corn.
Le résumé du livre précise que le päntsdrunk inclut aussi de bingewatcher ce qui te fait plaisir sur Netflix et de couper toute forme de communication qui t’empêcherait de profiter du moment comme celle avec le travail.
Finalement, c’est un peu mon samedi soir.
Tu penses quoi du Päntsdrunk ? Ça te parle ? C’est déjà ce que tu fais sans le savoir ? Donne-moi ton avis dans les commentaires !
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