Le Web est un immense noeud d’interconnexions et de liens entre ses différents éléments. Le tout est hiérarchisé puis répertorié par des immenses plateformes de recherche. Les connexions entre les différentes pages Web sont d’environ 14,8 milliard. Pas facile de s’y retrouver.
Non, ceci c’est pas la nébuleuse de la licorne enflammée.
L’Opte Project est un projet de l’entrepreneur B.Lyon. Celui-ci tente de représenter de manière graphique le Web et ses liens. Les différentes couleurs des lignes représentent chacune les différents continents (le blanc étant réservé aux adresses IP inconnues).
Afin de classer tout ce petit monde et de permettre une meilleurs lisibilité de la Toile aux internautes, ces connexions sont réparties selon différents critères (thématiques, géographiques, etc). Mais certaines pages sont beaucoup mieux reliées aux autres grâce à ce que les physiciens appellent les « hubs ».
Google et Facebook, par ici les retrouvailles
Les hubs sont d’immense centres d’interconnections. Parmi eux, le réseau social Facebook ou encore Google sont très importants. Grâce à ces sites et/ou moteurs de recherche, les pages sont liées entre elles. Malgré ses dimensions astronomiques, c’est grâce à eux que le Web semble parfois si petit. Mais comme ces endroits font la force d’Internet, ils sont également les premières cibles du cyber piratage. Si Google venait à être attaqué, des milliers de pages ne seraient plus référencés. Elles seraient alors seules et un peu perdues dans les méandres de la toile (oui, c’est un peu flippant).
« Six Degrees of Kevin Bacon »
Le phénomène du « monde est petit » est présent partout. Tu as forcément déjà eu un-e ami-e en commun avec une personne que tu viens pourtant de rencontrer (ils se sont croisés au Groenland). Quelle coïncidence ! Ces liaisons sont dues au Paradoxe de Milgram. Il consiste à penser qu’une courte chaîne relie chaque personne à une autre. Eh bien c’est pareil pour Internet ! Les sites Web sont référencés presque parallèlement aux relations humaines, ce qui les rend proches les uns des autres.
« Six Degrees of Kevin Bacon » est un jeu américain basé sur ce phénomène. Sous forme de quizz, il s’agit pour les participant-e-s de déterminer le nombre de personnes qui relie un-e acteur-trice d’Hollywood à Kevin Bacon. L’exemple donné par ABCNews est : Harrisson Ford a joué dans Indiana Jones et les aventuriers de l’Arche perdue avec Karen Allen. Karen Allen a joué dans Animal House avec Kevin Bacon. Dans ce cas il a fallut deux étapes pour relier Ford à Bacon, l’équivalent de deux clics entre deux pages Web.
Un autre exemple des « Six Degrees of Kevin Bacon » par la blogueuse Melly Williams.
Même si le Web est une immensité sans fin, toujours mouvante et croissante,
c’est finalement un peu rassurant (et très étonnant) de se rendre compte que deux pages ne seront jamais séparées de plus d’une vingtaine de clics, non ?
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