La Secrétaire d’État Marlène Schiappa l’avait annoncé : la lutte contre le harcèlement de rue est « la grande cause de ce quinquennat ».
L’outrage sexiste, c’est quoi ?
Depuis août 2018, la loi sur l’outrage sexiste permet de punir les comportements qui constituent « une atteinte à la liberté de circulation des femmes dans les espaces publics et […] à l’estime de soi et au droit à la sécurité ».
Un an plus tard, des associations féministes dressent un bilan mitigé dans cet article à lire en intégralité sur 20 Minutes.
Plus de 700 contraventions pour outrage sexiste
Depuis un an, 713 contraventions pour outrage sexiste ont été dressées, entrainant des amendes allant de 90€ jusqu’à 1500€
en cas de circonstances aggravantes (si la victime a moins de 15 ans par exemple).
La plupart de ces contraventions ont été dressées en flagrant délit, telle que la loi le prévoit, a indiqué le cabinet de la secrétaire d’État chargée de l’égalité femmes/hommes, Marlène Schiappa, à l’AFP — citée par 20 Minutes.
Des amendes pour outrage sexiste, et après ?
Si cette mesure du gouvernement a mis fin à l’impunité totale en matière de harcèlement de rue, elle reste insuffisante pour certaines associations féministes.
Pour l’association « Stop au harcèlement de rue », qui dénonce le phénomène depuis 2014, le nombre d’amendes infligées reste très éloigné de celui des agressions quotidiennes que subissent les femmes.
Les militantes réclament aussi un meilleur travail de prévention pour faire évoluer les mentalités.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de 20 Minutes.
À lire aussi : Les « regards appuyés » sont-ils vraiment un délit d’outrage sexiste ?
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