Après Don’t Starve et Limbo, je suis de retour pour vous parler d’un nouveau jeu bizarre qui ruinera votre vie sociale ! Yay ! Ne me remerciez pas.
Je n’ai jamais aimé les jeux mobiles. Les jeux portables, ça, oui : j’ai dû perdre un ou deux ans de ma vie devant Pokémon Jaune ou Final Fantasy Tactics Advance, mais les jeux mobiles et leur aspect simpliste ne m’ont jamais plu — bien que je confesse avoir été à fond sur Draw Something pendant au moins deux jours.
Mais ça, c’était avant. Avant Out There.
L’espace, cet univers impitoyable
Vous êtes un astronaute, qui s’éveille de sa cryogénisation pour se retrouver, non pas dans notre système solaire, mais perdu dans la galaxie. Un seul objectif : une étoile lointaine, qui clignote et vous indique un possible salut.
C’est bien beau tout ça, mais comment la rejoindre ?
À bord de votre vaisseau, vous irez de système solaire en système solaire en prêtant attention à vos trois ressources essentielles : le carburant, l’oxygène et le fer, indispensable pour réparer votre coques et vos outils de base. Voici ce que vous pourrez trouver sur un système solaire :
- Une planète gazeuse : y entrer abîme généralement votre coque mais vous pourrez y récupérer du carburant et le stocker dans votre vaisseau.
- Une planète rocheuse : en utilisant du carburant, vous pourrez la forer pour récupérer du fer, mais aussi d’autres métaux qui vous permettront de construire de nouvelles technologies pour votre vaisseau.
- Une planète-jardin : ces planètes habitées vous permettront de recharger l’oxygène de votre vaisseau. Vous pourrez également converser avec les aliens locaux, qui auront parfois peur de vous, ou voudront échanger leurs savoirs contre des denrées que vous transportez… Le souci, c’est que vous ne parlez pas leur langue. À vous donc d’en apprendre les rudiments. Vous pouvez également forer les planètes-jardins pour y trouver de nouveaux métaux.
« Euh… la réponse D ? »
Au fil de votre voyage, vous pourrez également trouver des balises abritant des vaisseaux abandonnés. À vous de choisir si vous voulez vous en emparer ou s’il est préférable de garder votre moyen de transport actuel : tous les vaisseaux ne se valent pas !
Mourir, renaître, recommencer
On meurt beaucoup dans Out There. Enfin, moi je meurs VRAIMENT souvent, parce que je suis nulle aux jeux vidéo (mais j’aime bien quand même), mais en règle générale, n’espérez pas gagner du premier coup ! On oublie de récupérer du carburant, on se fait avoir par un accident de parcours, on se retrouve paumé-e au milieu de nulle part… Et on a droit au déprimant écran « C’est la fin de mon voyage ».
Le tesseract cube bleu est ton ami, ne l’oublie jamais.
Dans Out There, quand on est mort, c’est pour toute la vie. Comme dans Don’t Starve, quoi. Alors on repart au début, et on recommence à parcourir l’espace, en tirant des leçons de nos échecs passés, en allant chaque fois un peu plus loin et en découvrant chaque fois de nouvelles choses…
Les smartphones, royaumes des mini-jeux ? Oh que non !
Out There est loin d’être un mini-jeu simpliste, uniquement destiné à faire passer le temps pendant un trajet en métro, une pause-pipi ou un passage en salle d’attente chez le dentiste. Il s’agit d’un jeu complet, avec un scénario complexe, mystérieux, parfois nihiliste, plein de touches sarcastiques délivrées par l’astronaute que l’on incarne sur son journal de bord quotidien.
On se prend rapidement au jeu, et on veut en savoir plus, apprendre les langues des aliens, fabriquer ces nouvelles technologies, explorer les trous noirs et élucider des mystères… au risque de se hâter et de trouver la mort dans la précipitation !
Ce n’est plus la survie qui compte, mais l’empathie qu’on en vient à ressentir pour ce petit être humain, ce minuscule astronaute errant de planète en planète, si loin de chez lui, si loin des siens, dans un univers hostile. On veut le voir vivre, rentrer dans son foyer, mais le pourra-t-il seulement ? Qu’est-ce qui l’attend au bout du voyage ?
Pour trouver la réponse à ces questions, à vous de jouer !
Le jeu a été développé par Michaël Peiffert et FibreTigre, que vous connaissez peut-être déjà si vous écoutez Studio 404. Ce dernier raconte la genèse d’Out There et la route compliquée vers un succès pas forcément garanti dans un passionnant carnet de bord disponible sur RageMag. Je vous la conseille chaudement !
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
C'est le même jeu mais pensé pour PC, donc avec des interfaces un peu différente, et des combats/invasions.
Mais celui là est parfait pour faire des parties dans son bain