Où manifester ce samedi 19 novembre ? En amont de la journée du 25 novembre, dédiée à la lutte contre les violences faites aux femmes, l’organisation Nous Toutes a une nouvelle fois initié une grande mobilisation dans la rue.
À Paris, la manifestation s’élancera de la place de la République à partir de 14h.
Dans plus d’une vingtaine de villes, des cortèges féministes marcheront : à Lille (14h, place du Théâtre), à Rouen (14h, place de la Cathédrale), à Rennes (14h30, place de la République), à Strasbourg (14h, place d’Austerlitz), à Toulouse (14h30, Palais de justice), à Marseille (14h30, gare Saint-Charles), à Montpellier (13h30, place de la Comédie), à Bourg-en-Bresse (14h, Place Louis Blériot) à Saint-Martin (9h, kiosque de Marigot), mais aussi à Metz, à Nancy, à Mulhouse, à Dijon, à Belfort, à Nevers, à Lons-le-Saunier, à Niort, à Agen, à Marmande, à Albi, à La Roche-sur-Yon, à Roanne, à Châteauroux, à Bourges, à Chartres, à Nice.
D’autres antennes Nous Toutes tiendront leur manifestation le samedi 26 novembre, à l’instar de Dieppe, Quimper, Bordeaux, Nantes, Le Mans, Annecy, Lyon, Tours, ou encore Valenciennes.
Dans la rue contre toutes les violences faites aux femmes
« Les violences sexistes et sexuelles surviennent partout, et tout le temps », a rappelé Nous toutes dans son appel à manifester :
« Elles trouvent racine dans le patriarcat et se situent aussi, souvent, au croisement d’autres discriminations racistes, classistes, validistes, psychophobes, LGBTQIA+phobes, sérophobes, grossophobes, âgistes, islamophobes, antisémites, xénophobes, etc.
Nous serons dans la rue le 19 novembre pour dénoncer des réalités insupportables, que tou·tes doivent connaître. Quand 225 000 femmes sont victimes de la violence de leur conjoint ou ex-conjoint chaque année, quand un tiers des femmes sont victimes de harcèlement sexuel au travail, quand 80 % des femmes handicapées sont victimes de violences, quand 85 % des personnes trans ont déjà subi un acte transphobe, quand 69 % des femmes racisées sont victimes de propos discriminants au travail, quand les femmes grosses ont 4 fois plus de risque d’être discriminées au travail, quand 6,7 millions de français·es ont subi l’inceste, quand des patient·es sont violé·es dans cabinets gynécologiques ou des maternités, nous n’avons pas le choix ! Nous appelons toute la société à nous rejoindre. »
Nous Toutes poursuit son décompte des femmes tuées au long de l’année 2022. Ces derniers jours, une 120e femme est morte à Paris. Travailleuse du sexe, elle a été battue à mort en pleine rue. Elle est un rappel que les féminicides ne se limitent pas aux mortes dans le cadre du couple, par conjoint ou ex-conjoint, mais englobent aussi d’autres types de violences faites aux femmes, notamment celles qui sont particulièrement vulnérables et précaires.
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