Tout le monde le sait, les Oscars de cette année sont un peu trop blancs. Tous ? Non ! Lumières sur un Oscar pas si white : Oscar Isaac, acteur et chanteur américain certes mais d’origines guatémaltèque, cubaine, française et israélienne. Rien que ça !
Découvert dans Inside Llewyn Davis des frères Coen, il revient dans Star Wars et X-Men, toujours au sommet de sa sexyness.
Oscar qui ?
Oscar Isaac Hernandez Estrada est né au Guatemala, mais il grandit surtout à Miami. Au départ musicien, il choisit de tenter sa chance en tant qu’acteur et part pour New York. En 2005, il est diplômé de la Julliard School (ouais, quand même, ça claque plus que de l’université de Saint-Trifouillis-les-Oies).
Les débuts sont durs mais il s’impose progressivement par le biais de rôles mineurs auprès de quelques grands : dans le Che pour Steven Soderbergh — réalisateur entre autres d’Erin Brockovich et des Ocean’s — ou encore dans Robin des Bois ou Agora pour Ridley Scott.
Quel homme, quels bras.
De ce fait, il côtoie du grand monde : Russel Crowe, Rachel Weisz ou encore Leonardo DiCaprio. Par ces petites apparitions dans des films à l’envergure internationale, il réussit en 2011 à décrocher un rôle dans Sucker Punch, thriller controversé. La même année, il obtient surtout le personnage du père de famille dans Drive aux côtés du non moins sexy Ryan Gosling.
En 2013, sa carrière bascule définitivement lorsqu’il est choisi pour THE rôle dans le prochain film des Frères Coen : Inside Llewyn Davis.
Inside Oscar Isaac
Oscar Isaac et sa guitare sont entrés dans ma vie par une froide nuit d’hiver. Face à sa voix folk en stéréo et à son charisme projeté en 16/9, mon sang ne fit qu’un tour. Dans Inside Llewyn David, il incarne un musicien raté, sans talent (selon les personnages du film, rassurez-vous : ça fait trois ans qu’écouter Hang Me provoque un torrent dans ma culotte).
Le voir traîner sa carcasse dans les rues de Greenwich Village accompagné d’un chat d’égouts a ravi les critiques et lui a valu plusieurs nominations (notamment aux Golden Globes) – amplement méritées si vous voulez mon avis. Et pas seulement parce qu’il porte bien la pilosité faciale.
Depuis, la voix d’Oscar Isaac enchante chacune de mes douches. Je crois que je fais une fixette. Sublimé par la caméra de Joel et Ethan Coen, ce personnage quelque peu antipathique dont on suit la douloureuse existence devient l’incarnation de tous ces chanteurs de folk qui n’ont pas eu le succès de Bob Dylan.
En suivant Oscar Isaac, le film devient ni plus ni moins qu’une chanson, racontant une existence sans fioritures et sans embellissement. On prend ce personnage comme il est, et on le lâchera de la même façon. En plus d’être donc une ode à la musique folk, Inside Llewyn Davis nous prouve également que Justin Timberlake est toujours capable de faire de la bonne musique. Et la très talentueuse Carey Mulligan et sa voix enchanteresse font aussi partie du voyage.
Je ne vois pas trop ce qu’il vous faudrait de plus…
Mais je pose ça là, au cas où.
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À 36 ans, Oscar Isaac a depuis Inside Llewyn Davis pu prêter sa délicieuse personne à des personnages dans Ex-Machina, Star Wars VII et prochainement X-Men. On est bien loin du film torturé des frères Coen, mais il continue de faire chavirer mon cœur à chaque interview de promotion, comme ici aux Golden Globes !
Il n’a pas l’air trop mignon et trop sympa ? N’avez vous pas envie de passer votre main dans ses cheveux soyeux ? Comment ce sourire et ce regard pourraient-ils cacher la moindre malhonnêteté ?
Oscar Isaac et son énorme (mais unique) défaut
Bon là, j’aborde le point noir de la merveille guatémaltèque : il n’aime pas les chats depuis un terrible accident suite à une attaque de chat. Du coup, quand il a su qu’il devait prendre le métro new-yorkais avec un matou, il n’était pas ravi-ravi. Mais il l’a fait. Il a dompté non pas un mais bien cinq félins aux dents d’acier pour ce rôle ! Et tout ça avec humour !
Preuve d’une autre de ces nombreuses qualités : son courage. Comment ça, j’en fais trop ? Nan, mais reprenez une petite dose de la bande originale d’Inside Llewyn Davis, vous allez comprendre.
https://youtu.be/4c2qAaZYUDs
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Les Commentaires
Je suis en amour de ce mec depuis que je l'ai découvert dans Agora. Il sait TOUT jouer, c'est quand même fou.
J'ose même pas regarder Show me a hero au boulot le midi parce que j'ai peur de baver sur mon clavier. Parce que la dernière fois que j'ai tapé son nom dans Pinterest, j'ai perdu une demie-heure de productivité.
Par contre, comment se fait-il que cet article ne mentionne pas sa scène coupée de chant/danse hautement sexy de Sucker Punch ?
Réparons ça tout de suite
DE RIEN !