— Article publié le 20 décembre 2013
C’est la journée de l’orgasme. Le truc, c’est qu’on n’a pas…
- Toutes l’occasion de faire du sexe à plusieurs aujourd’hui : célibat, plâtres jusqu’aux grandes lèvres ou que sais-je
- Toutes l’occasion de faire du sexe en solo aujourd’hui : moral dans les mi-bas, mains dans le plâtre ou que sais-je,
- Toute envie de faire l’un ou l’autre car quand ça veut pas ça veut pas.
C’est pas pour autant qu’on doit se priver d’un orgasme. Tout le monde peut participer à cet évènement qui prône la paix et l’énergie positive. C’est pour la bonne cause, alors autant qu’on se fasse toutes plaisir comme on en a envie.
Réfléchissons donc ensemble à toutes les possibilités d’avoir un « orgasme » entouré de guillemets, et de ressortir heureuses de ce moment de détente et de touchage de nouille sans même la frôler.
Enfiler des chaussettes brûlantes
Même quand on a pas l’impression d’avoir froid, il reste une extrémité de notre corps particulièrement frileuse. Celle-là même qui nous fait nous questionner chaque année et débattre avec nous-mêmes si, oui ou non, on peut porter des bottes de neige dès qu’il fait moins de 10°C.
Cette partie, ce sont les pieds. Et quand ils sont bien glacés, existe-t-il une meilleure sensation que d’enfiler des chaussettes qu’on a laissées pendant quelques minutes très près du radiateur pour les rendre bien chaudes ? Je ne crois pas. Non, vraiment. Je ne vois pas.
Le moment où on s’endort pendant la sieste
La promesse de litres de bave qu’on larguera sur nos oreillers. L’attente d’un réveil en douceur alors que le soleil se couche. La perspective de quelques rêves intenses. Éventuellement, la certitude qu’on sera en forme après, et qu’on pourra faire la fête jusqu’à 8h si possible tellement on sera reposée. C’est tout ce que m’évoque le moment où je m’endors avant une longue sieste sans réveil.
Ce moment parfait où on réalise qu’après quelques minutes allongées, on est en train de sombrer, qu’on a le temps, qu’on est bien, au chaud sous une couette douillette et dodue. Qu’on me ramène le week-end, qu’on me le ramène vite ou j’casse tout.
Mieux encore : le goûter après la sieste
Petite selfie de moi après ma sieste du week-end dernier.
Autant, le matin, il n’est pas rare de se réveiller avec l’estomac pas trop prêt à avaler quelque chose tout de suite tout de suite,
autant je ne connais personne qui n’a pas envie de manger un truc après une grosse sieste. Tu sais, cette pause ensommeillée qu’on fait le week-end et qu’on peut faire durer des heures sans se dire que vraiment, on a gâché notre journée, hein, pas la micro-sieste de quinze minutes qu’on fait pour faire style qu’on a bien lu tous les conseils des Américains au rythme de vie sain. (Sauf que ces Américains sains, je leur prends que la micro-sieste, hein. Jamais je ne boufferai leur chou-vert bourré d’antioxydants. Jamais je ne ferai autant de sport qu’eux. J’ai mes principes. T’as cru que j’étais Gwyneth Paltrow ou bien ?)
Et ce goûter, composé d’une boisson chaude et d’un en-cas de ton choix (moi c’est un sandwich jambon-mayonnaise mais si tu as les papilles plus classes, c’est bien aussi), est un véritable délice. Le meilleur du monde. La récompense après la récompense. La sensation d’avoir un corps en forme de bonheur. La félicité totale.
L’orgasme, quoi.
Aller aux toilettes après un trop long temps d’attente
Oui alors non, pardon. Je veux pas refaire dans le scato mais quand même, quoi. Dans un sens ou dans l’autre, c’est quand même vachement bien.
Ok. Observons ce gif raffiné avant de passer à la suite, pour oublier le caractère trivial de ce que je viens de sous-entendre :
Enfiler un pyjama propre et se faufiler dans un lit propre
Je vais te confier un truc pas trop intime : moi ma lessive, je la fais le dimanche. Déjà parce que j’ai le temps et que c’est plus pratique, et aussi pour une autre.
Le fait est que le dimanche soir, c’est un peu déprimant, alors autant l’améliorer. Et quand j’enfile le pantalon loose qui me sert de pyjama, propre, et que je me glisse ensuite dans des draps qui viennent tout juste de finir de sécher et sentent encore la lessive… Quand en plus de ça, je me lance un film que j’aime d’amour… Je me sens bien. Bien, dans le sens BIEN. Le bonheur quoi. Y a pas de meilleure façon de terminer son week-end.
La première bouchée de la première raclette ou du premier barbecue de la saison
Les changements de saison, c’est déjà bien agréable la plupart du temps. On redécouvre des sensations connues et aimées, on ressort des fringues qu’on avait oubliées… C’est plutôt cool.
Mais ce qui est encore plus cool, c’est quand tu arrives pour manger chez quelqu’un et que le menu est soit un barbecue en été, soit une raclette en hiver. Tu n’en as pas encore mangé de l’année, tu n’y pensais plus, et maintenant que tu retrouves ces odeurs familières c’est la joie puissance fan de One Direction face à Harry Styles. Qu’il s’agisse d’un mets ou de l’autre, tu sais que tu repartiras avec les cheveux qui puent, mais qu’est-ce que ça peut bien nous foutre, sur le coup ?
Après, dans un ou deux mois, tu t’en lasseras, mais pour le moment, l’extase est là, tapie dans l’ombre, prête à te fondre dessus telle du bon fromage.
L’apéro en semaine
Imaginons : tu as eu une grosse journée de type vraiment hardcore au boulot, ou tu viens tout juste de finir tes examens. Il est, mettons, dix-neuf heures, et tu es déjà fort heureuse d’en avoir fini avec tout ça.
Soudain, un message : ce sont tes amis qui te proposent d’aller boire un verre (avec ou sans alcool) à l’happy hour. Le combo de la satisfaction + la perspective de passer du temps entre amis autour de ta boisson préférée. Une sensation de bonheur tellement forte qu’il a dû m’arriver une ou deux fois d’en avoir les larmes aux yeux de soulagement. C’était beau. On était beaux. On était aussi beaux que les gens beaux qui font des partouzes, sauf qu’habillés et sans s’emboîter.
Ces gens-là doivent pleurer de joie tous les jours.
Alors le prochain qui me dit « le sexe, c’est le meilleur truc du monde », je répondrais que oui, sans hésiter. Mais à égalité avec PLEIN d’autres trucs.
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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