Les filles, l’heure est grave. Je ne sais pas si vous vous rendez compte, mais vous avez une véritable arme de pacification massive dans la culotte : votre clitoris et les possibilités orgasmiques qu’il vous offre.
« Non mais regarde un peu comme je maîtrise le petit pont »
C’est du moins la thèse soutenue par Jules Guyot, médecin, ingénieur et auteur du Bréviaire de l’amour expérimental dans lequel il s’interroge longuement sur les retentissements de l’orgasme féminin dans le bon fonctionnement du couple et de la société tout en prônant « l’égal droit et l’égale aptitude au plaisir de chaque sexe » comme l’explique l’historienne Sylvie Chaperon dans la préface, citée par Next. Si cette façon d’envisager le coït n’a aujourd’hui rien d’étonnant, notons tout de même que l’ouvrage a été rédigé en 1859 à une époque où l’on estimait qu’il n’était pas nécessaire que les femmes atteignent le plaisir suprême. On ne peut plus novateur, donc, sachant que la société se concentrait alors sur la jouissance masculine.
Dans son Bréviaire de l’amour expérimental, Jules Guyot insiste également sur le fait que les bases de la recherche du plaisir mutuel se devaient d’être enseignées « aux maris, dans l’intérêt des ménages, des familles, et de la société toute entière »
. Et c’est là que l’orgasme ne se contente plus d’être bon pour nous, pour notre propre équilibre et pour notre couple mais devient également quelque chose d’altruiste. Du type « en me faisant du bien, je rends service à tous les citoyens ».
Vous pouvez faire le test vous-même : refusez tout contact charnel pendant quelques semaines et allez prendre les transports en commun. Vous allez être à cran, désagréable et foutrez même peut-être un coup de pied dans la canne de la personne âgée qui vous a piqué votre place assise. Alors que si vous reprenez le même bus quelques heures après un orgasme, vous serez probablement nettement plus sympa (au risque d’avoir « gébézé » écrit sur votre front).
Conséquemment, il devient désormais possible de faire du chantage altruiste. Exemple :
« Dis-moi, Nicolaurélien/Cunéglantine : tu aimes ton pays ? – Bah ouais. – Tu aimes la paix ? – Oui, je… Oui. – Alors pourrais-tu s’il te plaît t’appliquer un peu et cesser de me toucher la coquillette mécaniquement ? J’ai l’impression de faire des préliminaires avec un spéculum et ça m’énerve. Et si je suis énervée, la société ira mal, même au 19ème ils le disaient. Fais kékchoz. »
Vous êtes convaincues par les bienfaits physiques, psychiques et altruistes de l’orgasme féminin ? Bien. N’oubliez pas de dédier vos orgasmes à la paix, c’est toujours d’actualité.
Vous êtes convaincues, mais n’arrivez pas à faire comprendre à votre partenaire qu’il/elle s’y prend mal ? Fab a une idée de cadeau à offrir à l’élu(e) de votre coeur.
(Via Next)
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