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Féminisme

Ophélie Winter raconte comment son oncle l’a sexuellement abusée pendant l’enfance

Invitée sur le plateau de Quotidien pour présenter son livre Résilience, la chanteuse Ophélie Winter s’est livrée sur les abus sexuels dont elle a été la victime pendant des années dans le cadre familial.

Ophélie Winter, chanteuse et actrice célèbre des années 1990 et 2000, était l’invitée de Yann Barthès sur le plateau de TMC, afin d’y présenter son autobiographie.

Si l’artiste avait disparu des radars ces dernières années, son retour est marqué par les révélations qu’elle a pu faire, racontant une part tragique de son enfance et de son adolescence. En effet, elle explique avoir été abusée sexuellement par son oncle de ses six à seize ans, tout comme son frère.

Ophélie Winter parle des violences sexuelles incestueuses qu’elle a subies

Ophélie Winter confie avoir avoué ce qui se passait à sa mère dès le début, mais

elle n’a pas été crue :

« Ce truc-là, c’est encore une bagarre avec ma mère, parce qu’elle ne m’a pas crue quand je le lui ai dit la première fois. Je lui ai dit : “Maman, Stéphane me touche le zizi.” Et je me suis pris une beigne. »

Sur le plateau, les révélations sont douloureuses. Elle explique ce que lui faisait son oncle, comment il procédait et précise que, ce dernier étant handicapé, il n’était pas conscient de l’interdit de ses actes.

« Le pauvre, il n’y était pour rien, personne ne lui a jamais dit “c’est mal de faire ça”. C’est ce que j’attendais que ma mère fasse en balançant le truc. Elle m’a foutu une claque en me disant : “Arrête de mentir, tu es une petite menteuse”. »

La chanteuse explique qu’elle a appris que sur le tard que son frère avait, lui aussi, été victime des abus sexuels de leur oncle :

« J’en ai parlé à mon frère il n’y a pas si longtemps que ça, il y a maximum dix ans. Je lui ai dit : “Écoute, il faut qu’on ait cette discussion” parce que ma mère continuait à dire que ce n’était pas vrai, que c’était un mensonge. J’ai dit à mon frère : “Il faut qu’on en parle parce que je sais que tu ne peux pas ne pas me croire”.

Et il m’a dit : “Non, je te crois parce qu’il me l’a fait aussi”. Ça m’a calmée. Ça m’a confirmé ce que je pensais, je ne suis pas folle. J’ai quand même été tripotée toute ma jeunesse de six à seize ans. »

Vous pouvez retrouver l’intégralité de son interview en replay sur TF1.fr.

 

Si ces violences vous concernent, vous ou une personne proche, vous pouvez trouver de l’aide en appelant le 119 ou le 3919. L’association Face à l’inceste peut également vous aider.

À lire aussi : Mon grand-père que j’adorais s’est révélé être un monstre


Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.

Les Commentaires

2
Avatar de Theoeuf
1 juin 2021 à 14h06
Theoeuf

Je suis un peu embêtée par l'emploi du terme abus sexuel. Je comprends qu'il fait éviter la répétition des mots mais je trouve que c'est dommage de diminuer la violence de ce quelle a subit dans le titre par le mot "abus" là où ailleurs dans l'article tu parles très justement de "violences sexuelles incestueuses".
Je ne suis pas exactement sûre des actes qui ont eu lieu mais il doit s'agir d'agression sexuels (voir de viol) répétés sur mineur par un membre de sa famille.

Super article sinon

@Manon Portanier
2
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