Pour sa nouvelle campagne contre le sexisme, l‘ONU Femmes (branche de l’ONU qui se consacre aux droits des femmes) a choisi de procéder en forme de « Dis Google… ». Pour rappeler à ceux qui n’y croient pas l’existence du sexisme, pour le remettre en lumière, l’organisation s’est servie du moteur de recherche, de la façon la plus simple qui soit : en tapant « women should/cannot/shouldn’t/need » (les femmes devraient/ne peuvent pas/ne devraient pas/ont besoin) et en faisant une capture d’écran des résultats proposés les plus populaires (à noter, juste pour la précision, que ces résultats ont été trouvés le neuf mars dernier).
Un indicateur simple à obtenir, et pourtant assez édifiant, comme cherche à le démontrer l’ONU dans des affiches sans équivoque. Leur effet est par ailleurs amplifié par le placement des résultats, qui donnent l’impression de bâillonner les femmes photographiées :
Les femmes ne devraient pas avoir de droits, voter, travailler, faire de la boxe.
Les visuels sont tous suivis d’un message : « Les femmes ne devraient plus souffrir de discrimination », « Les femmes doivent être considérées comme les égales des hommes », « Les femmes doivent avoir le droit de prendre leurs propres décisions » et « Les femmes ne peuvent accepter que les choses soient ainsi ».
Une façon de rappeler que, si des progrès ont été faits pour les droits des femmes dans le monde, on est loin de l’égalité entre les sexes. Surtout, les mentalités peinent parfois à changer selon les pays, les cultures ou des critères plus propres à chacun comme l’éducation reçue.
Les femmes ont besoin d’être remise à leur place, de rester à leur place, d’être contrôlées, d’être disciplinées.
Ce que ces résultats tendent aussi à montrer, c’est que, contrairement à ce qu’on pourrait croire quand on baisse un peu sa garde, le sexisme est extrêmement répandu : les clichés et les stéréotypes ont la dent dure, et
connaître leur pérennité, c’est être mieux armé pour les démonter.
Les femmes ne peuvent pas conduire, être évêque, être considérées comme de confiance, parler à l’Église.
Vous pouvez participer à la campagne via le hashtag #womenshould sur Twitter !
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