« C’est juste au cas où ». Quel parent, lorsqu’il fait les valises pour un voyage avec ses enfants, ne prononce pas cette phrase en pliant un énième pull alors qu’il part en bord de mer dans le sud de la France en pleine canicule ?
Vacances avec des enfants : on prend quoi dans la trousse à pharmacie ?
Pourtant, s’il y a un bien un objet où le « au cas où » peut se révéler indispensable, c’est la trousse à pharmacie de base, quelle que soit la destination choisie. L’urgentiste pédiatrique To be or not toubib, qui partage régulièrement sur les réseaux sociaux ses fiches médicales à destination des parents, avec humour toujours, a publié un petit pense-bête bien pratique.
Dans son post infographique, il résume les médicaments et autres « anti-petits-bobos »à prendre avec soi lorsqu’on voyage avec des petits, ces derniers pouvant être rapidement indispensables si une maladie bénigne se déclare pendant les vacances.
Bien évidemment, si l’enfant est malade, on consulte un médecin aussi hein, on ne joue pas aux apprentis chimistes et on ne pratique pas l’automédication (sauf pour le Paracétamol en cas de fièvre, et en respectant les doses recommandées, avant d’aller consulter).
Une trousse à pharmacie de secours devrait donc contenir :
- Du Paracétamol type Doliprane, en suppositoire, en sirop ou en cachets selon l’âge de l’enfant
- Des solutés de réhydratation orale
- Des suppositoires de glycérine ou des sachets de Forlax pour la constipation
- Du Tiorfan pour les diarrhées
- Un antiseptique pour désinfecter
- Du desloratadine pour les allergies
- De quoi soigner les petits bobos, comme des compresses, des pansements, du désinfectant, du sparadrap, stéristrip, des bandes et du sérum physiologique
- De la crème solaire et de la Biafine
- Un thermomètre
- Une pince à épiler (pour les échardes, les tiques et autres trucs à enlever de la peau)
Le tout à adapter en fonction des pathologies déjà connues de votre enfant, comme de la Ventoline s’il est asthmatique par exemple. À titre perso, je rajouterai aussi un peu de Nautamine pour le mal des transports et de l’Apaisyl, parce qu’un enfant qui s’est fait piquer par un moustique et qui ne pense qu’à se gratter, c’est un moment proche de l’enfer.
C’est bon, vous avez tout ? Allez hop, bonnes vacances (et bon courage pour y survivre) !
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
Les Commentaires
Et attention avec la Biafine, il ne faut pas s'exposer au soleil après en avoir mis, sinon c'est la brulure assurée. Ne pas hésiter à en mettre une bonne tartine le soir jusqu'à absorption.
J'ajouterai aussi au paire de petites ciseaux (pratique pour tailler les pansements/compresses quand on se retrouve avec des plaies dans des endroits étroits, sur des zones de plis... )
Les pansements anti-ampoules, c'est pas mal aussi, parce que ca peut vite devenir très douloureux (coucou les sandales neuves qui arrachent la peau des orteils et du tendon d'achille)