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un homme et une femme dans une chambre à la lumière tamisée
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On fait le point sur les fantasmes, essentiels à la naissance du désir, avec une sexologue

Fantasme ou désir ? À concrétiser ou à oublier ? Trop cru ou pas assez ? Une sexologue fait le point sur notre imaginaire érotique !

En partenariat avec JOYclub (notre Manifeste)

Découvrir JOYclub, c’est ouvrir tout un champ des possibles pour explorer sa sexualité et ses fantasmes de façon positive, sans tabou ni jugement. Cette plateforme est très bien pensée : afin de vous proposer des offres susceptibles de vous faire succomber, un questionnaire d’entrée vous attend… et selon vos réponses, JOYclub vous présentera une sélection d’offres réjouissantes qui sauront combler vos désirs !

Mais encore faut-il les identifier et les comprendre, ces désirs. Ne vous inquiétez pas, la sexologue Cathline Smoos vole à votre secours : elle vient répondre à nos interrogations, et nous en dire davantage sur les fantasmes.

« Le fantasme est à la sexualité ce que le rêve est à la nuit »

La première définition de la sexologue est la suivante :

« Les fantasmes sont à la sexualité ce que le rêve est à la nuit et les rêveries à la journée. Il s’agit d’une virtualisation d’actions, de sensations, d’émotions, de décors qui nous transportent dans notre monde intérieur, notre imagination. »

En creusant davantage, Cathline nous explique que ces pensées érotiques sont très saines et participent à la construction de notre sexualité. Elle illustre ceci par une citation d’Henry Miller, tirée de son ouvrage Le monde du sexe publié en 1940 :

« Dans nos rêves, nous vivons indifféremment au passé et au futur. C’est l’homme virtuel, indestructible, qui se met à vivre en rêve. Il “est”, et il n’y a plus pour lui de censure : tabous, lois, conventions, coutumes sont annihilés. Dans le domaine du sexe, le fantasme est le seul temps de liberté qu’il ne connaisse jamais. »

Pour la sexologue, les fantasmes sont notre plus grande liberté ! Une fois que nous les avons reconnus comme tels, nous pouvons y faire tout ce que nous voulons, sans limites, sans tabous. Nos yeux se rempliraient presque d’étoiles en entendant le mot « liberté ». C’est à se demander si la seule manière de s’évader en avril 2021 ne serait pas de fantasmer… 

La sexologue tient à appuyer sur un point : tout le monde peut avoir des fantasmes, et ce dès l’enfance. 

« Beaucoup de personnes ont fermé la porte de leur imaginaire érotique par peur de celui-ci, par traumatismes passés, par difficultés à rêver, et pleins d’autres raisons. Ce qui est sûr, c’est que c’est un absolu nécessaire à une sexualité épanouie, à l’émergence du désir aussi. »

Les trois « types » de fantasmes, selon une sexologue

Mais qu’en est-il de la réalisation de ces pensées érotiques ? Sont-elles toutes vouées à rester dans notre imagination, ou à être mises en pratique ? Eh bien la réponse n’est pas si évidente. Celle de Cathline Smoos, en tout cas, distingue trois catégories :

« Nos pensées érotiques peuvent être des désirs : “j’ai toujours voulu faire l’amour à plusieurs, je souhaite le faire, et donc lorsque j’y pense cela m’excite”.

D’autres fantasmes sont des choses que l’on affectionne faire dans sa sexualité, mais qui sont aussi présentes dans notre imaginaire.

Quant à la dernière catégorie de fantasmes, ils ne sont pas réalisables (par exemple, faire l’amour avec des monstres sous-marins), ou alors ne seraient pas agréables en réalité (car vous pouvez fantasmer sur un gang bang sans pour autant vouloir le vivre). »

La différence entre les désirs de réalisation et les pensées érotiques nourrissant notre imaginaire est simple : les premiers sont réalisables et potentiellement agréables, à nos yeux, dans la vraie vie — pas les seconds. Dans tous les cas, le simple fait de fantasmer a son utilité propre !

« Très souvent, le plaisir fantasmagorique peut être plus puissant et plus satisfaisant que la réalisation concrète des fantasmes. Pourquoi ? Car il y a une disproportion entre les désirs illimités d’une personne et les possibilités limitées de satisfaction !

Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas réaliser ses rêves érotiques : il faut juste différencier l’action du fantasme, et comprendre qu’il y a des fantasmes qui ne fonctionnent que dans notre imaginaire. Tout comme nous pouvons nous rêver en train de sauter d’un plongeoir de 12 m avec un magnifique plongeon tête en avant, mais être incapable de sauter dans la réalité, et faire un plat à l’arrivée…

Il faut prendre conscience qu’il y a de grandes chances que la réalité ne ressemble pas à nos rêveries, surtout quand on fait quelque chose pour la première fois. »

Vous voilà au point niveau fantasmes ! Si vous voulez explorer votre imaginaire érotique, sachez que JOYclub est la plateforme idéale pour vous. Nous l’avons compris, passer du rêve à la réalité n’est pas toujours évident, mais en rencontrant d’autres adeptes de cette communauté, vous aurez sûrement l’occasion de vous confronter à d’autres désirs… pour qui sait, découvrir de nouveaux plaisirs !

JOYclub est l’endroit idéal pour parler de vos penchants (même les plus insolites ou hors du commun) avec d’autres membres qui partagent vos intérêts.
  • Le premier contact visuel se fait d’abord par la photo de profil. Mettez-en au moins une sur laquelle vous vous sentez désirable (voire irrésistible).
  • Une petite bio ne fait pas de mal, surtout si elle est drôle ! N’hésitez pas à y renseigner vos préférences et ce que vous recherchez.
  • Pour que tout le monde se sente à l’aise et pour respecter les barrières de chacun.e, il existe des groupes pour parler de ses préférences sans que des membres qui ne sont pas intéressés n’aient à y être confrontés. Pensez-y !

À lire aussi : Comment le porno a fait évoluer mes fantasmes

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