J’ai découvert lors de notre dernier live sur Twitch que mes chères collègues utilisaient une appli pour arriver à mieux contrôler leur consommation des réseaux sociaux. Moi je me cantonne aux limites de temps d’écran, quand je dépasse mes deux heures d’Insta, une notif me dit que je suis proche de la limite. Mais j’avoue que ce n’est guère dissuasif. Suis-je addict ? C’est une question que je me pose souvent.
Selon le Professeur Laurent Karila, médecin psychiatre à l’hôpital Paul-Brousse (AP-HP) et professeur d’addictologie à l’Université Paris-Saclay, interrogé par Le Parisien, l’addiction, se manifeste des symptômes qu’il résume par le sigle « 5C » : une perte de contrôle, un usage compulsif, un craving (envie irrépressible), un usage chronique et enfin des conséquences sur sa vie. Si vous faites ce constat sur plus d’un an alors il n’y a pas de doute.
Réduire son utilisation des réseaux, oui mais comment ?
Alors qu’est-ce que que One sec, cette appli qui libère la Gen z des médias sociaux. C’est très simple, One sec vous force à prendre une grande inspiration chaque fois que vous ouvrez vos applications. Et apparemment, on réduit son utilisation des réseaux sociaux sans même s’en rendre compte. Vous, comme moi, ouvrez peut-être automatiquement vos applis quand vous avez une seconde de libre : en attendant le bus, dans la queue du supermarché, au feu…
Ariane est plutôt contente du résultat, me dit-elle : « En gros, ça permet de conscientiser la consultation des réseaux sociaux. Ça me permet d’ouvrir Insta uniquement quand j’ai quelque chose de précis à faire dessus (consulter un compte, répondre à un message etc.).
Je n’ai cette appli que depuis une semaine et je suis passé de 20 à 5 ouvertures par jour ». Même son de cloche chez Soifia. « Je vais beaucoup moins de manière compulsive sur Tiktok, ça me fait du bien. » Et vous, qu’en pensez-vous ?
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
A 15 ans, elle passait énormément de temps sur TikTok principalement et autres Snapshat, et elle s'est rendue compte qu'elle ne faisait rien d'intéressant, même si sur TikTok il y a aussi des intervenants avec du contenu, pas juste des zozos qui jouent avec des filtres (je schématise). Et puis aussi se libérer de cette entrave aux notifications, ça fait un bien fou.
Donc technique du sparadrap, un coup sec, elle a tout désinstallé, et maintenant, elle a plus de temps pour regarder des séries, lire (elle qui détestait ça...), etc.
C'était pas faute de lui dire, mais c'est venu d'elle-même, on a été agréablement surpris quand elle nous l'a annoncé.