Anne Plichota et Cendrine Wolf ont aimé Harry Potter, et ça se voit.
Un soir, ces deux bibliothécaires originaires de l’Est de la France, décident de revisiter la célèbre saga, et d’écrire à 4 mains leur propre version de l’histoire.
J’aurais pu laisser tomber la lecture d’Oksa Pollock aux premières pages, en me disant que ce n’était qu’une pâle copie du jeune Harry, j’ai même été tentée de le faire, mais que nenni.
Si il est clair que certains éléments peuvent nous faire penser aux romans de J.K. Rowling, le duo d’auteures à su dépasser ces ressemblances pour créer un univers particulier à Oksa Pollock. On s’attache vite à cette jeune fille et son entourage, et force est de constater qu’on a envie d’en savoir plus, toujours plus !
Oksa est une jeune collégienne de 13 ans, qui vit à Paris avec ses parents et sa grand-mère. Un jour, contre toute attente, ses parents déménagent pour Londres, et c’est là que tout commence. Le jour de la rentrée scolaire, Oksa, jupe plissée et chaussettes remontées, découvre son nouvel établissement, dont l’ambiance n’est pas sans rappeler Poudlard, la magie en moins. Des uniformes, des vieilles bâtisses ornées de vitraux, des noms pour les classes à la manière des maisons Griffondor et Serpentard, des professeurs et des élèves antipathiques, tout est bien au rendez-vous.
Rapidement, l’histoire se met en place : Oksa découvre qu’elle a des pouvoirs étranges, dont celui d’enflammer les cheveux de sa poupée sur un coup de colère ! Par la même occasion, un hématome en étoile se forme sur son ventre; la jeune fille cours alors voir sa grand-mère aux mille et un remèdes pour se soigner, et c’est là qu’elle apprend -à sa grande surprise !- que l’hématome n’en est pas un, mais bien la marque de la prochaine Gracieuse, souveraine d’Edéfia.
C’est ainsi que nous découvrons Edfia, un royaume magique et féerique dont la grand-mère un peu farfelue d’Oksa était la princesse héritière, jusqu’à ce qu’elle et ses suivants se fassent éjecter à “Du Dehors”. Depuis, Dragomira et ses suivants (les “Sauve qui peut”) errent dans notre monde à nous, en espérant pouvoir retrouver un jour les portes d’Edéfia… Portes qu’ils ne pourront retrouver sans l’aide d’une Gracieuse ! Et heureusement pour eux, la nouvelle Gracieuse est là ! Puisque, si vous avez tout bien suivi, vous savez qu’il s’agit d’Oksa !
Ce premier tome est donc axé, non seulement sur l’ancrage de l’histoire et de ses personnages, mais aussi sur la formation d’Oksa à ses futures missions de jeune Gracieuse.
En tant que telle, elle porte l’espoir de nombreux “Sauve qui peut” (les éjectés à Du Dehors) qui ne vivent que pour retourner à Edéfia. Sa grand-mère Dragomira, mais aussi ses suivants Abakoum, Léomido & co vont consacrer une grande partie de leur temps à entraîner la jeune Oksa à devenir une puissante Gracieuse, prête à affronter les forces du mal… Car, à la manière d’un Voldemort, Edéfia a aussi ses félons, dont certains sont passés à Du Dehors et cherchent, eux aussi, à faire main basse sur la prochaine Gracieuse et ses pouvoirs…
Voilà, à mon avis, enfin la relève du petit sorcier à lunettes ! Depuis la parution du 7° volume d’Harry Potter, je n’avais plus retrouvé l’excitation d’aller chercher le tome suivant en librairie, l’envie de connaître à tout prix la suite, les nuits blanches passées à lire… Le second volet des aventures d’Oksa est sorti ce mois-ci, et c’est avec une certaine émotion que j’irai acheter les suivants !
> Oksa Pollock, Tome 1 : L’inespérée
> Oksa Pollock, Tome 2 : La forêt des égarés
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Les Commentaires
Exactement pareil. Ni la couverture, ce rouge mêlé de noir, un peu mystérieux, avec la police du titre, beurk ! C'est stupide, mais rien qu'en voyant la couverture ça ne me donne pas envie, ça me penser à tous les Peggy Sue, Artemis Fowl et compagnie que j'avalais avec avidité plus jeune en espérant retrouver tout ce qui me fait aimer Harry Potter. Mais non, ça ne lui arrivait jamais à la cheville. Du coup je ne pense que je le lirai, pour ces raisons stupides .