Après tous ses efforts, la chirurgie plastique pour avoir les traits d’Angelina Jolie, les fécondations in vitro à répétition, un accouchement très médiatisé d’octuplés, le record de vergetures, les rumeurs de télé-réalité et une proposition à 1 million de dollars pour tourner dans un film porno, Nadya Suleman est enfin devenu une partie intégrante de notre culture populaire.
24 h avec Nadya Suleman et ses 14 enfants – The Oprah Winfrey Show
Janvier 2009, l’AFP s’enflamme : une mystérieuse femme vient d’accoucher d’octuplés. Britney Spears retrouve la patate, les papparazzi de l’agence TMZ s’ennuient ferme dans leur 4×4 aux vitres teintées et décident alors d’enquêter sur Octomom. Ils découvrent qu’elle est déjà mère de 6 enfants, divorcée, au chômage, et vit chez ses parents. Cette bonne femme de 33 ans commence à mettre les payeurs de taxes en rogne : ils l’accusent de profiter du système, de ses marmots, lui envoient des menaces de mort, et pendant ce temps Nadya Suleman ne dort que deux heures par nuit, on sent que ça va se finir en sauts de caisson.
Fatiguée de devoir se justifier en permanence, Nadya écrit à Oprah Winfrey – notre mère à toutes – pour lui demander de l’aider à montrer au monde qui elle est enfin. Résultat : un documentaire vidéo qui retrace une journée de la vie d’Octomom, « un personnage de carnaval », dit-elle. Puis une interview par satellite, où Nadya suinte la fatigue par tous les pores et admet que sa décision de se faire transférer 8 embryons était un acte inconsidéré. Je n’insèrerai pas de remarque sarcastique ici.
« Est-ce que je regrette ? On ne peut pas regretter des enfants. Mais mes choix ont été puérils. Immatures. Et égoïstes ».
En attendant, le Dr. Michael Kamrava qui s’est chargé de la FIV a été radié de l’American Society for Reproductive Medecine.
Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
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