Sortie le 20 juin 2007, réalisé par Steven Soderbergh
Avec George Clooney, Brad Pitt, Matt Damon, Al Pacino…
Ocean’s Eleven, Ocean’s Twelve, Ocean’s Thirteen… on peut parier qu’à Ocean’s Forty-Six, Brad Pitt et George Clooney glisseront des émetteurs dans leur sonde urinaire et trafiqueront le pace-maker du fourbe qu’ils veulent piller… mais que la recette fonctionnera toujours.
Resituons le contexte : Danny Ocean – oui, c’est ça, « d’où le titre », c’est bien, Lionel – et Rusty Ryan sont deux cambrioleurs en goguettes. La recette de leur succès : classe, lunettes classieuses sur le pif-garanti-sans-point-noir, millions de dollars dans le bank account et plans machiavéliques pour dépouiller leur prochain. Mais attention : les deux beaux gosses sont des Robins des Bois. Ils ne piquent l’oseille qu’à de petites âmes et qui protégent leur magot par de vils systèmes de sécurité. Il va sans dire que ces alarmes ne demandent qu’une chose : que Brad et George leur fasse péter la serrure. Bingo Jackpot et tout le tralala.
Ocean’s numéro 3… et pas 13
Dans cet épisode – le troisième et pas le treizième, contrairement à ce que pense Lionel, la richissime victime sera (roulements de tambour) Willie Banks, alias Al Pacino. Une sale petite vermine prêt à tout pour réussir, même à entuber ce bon vieux Reuben, à l’arnaquer tellement violemment que le pauvre en a fait un infarctus.
Il n’en fallait pas moins pour faire crier « VENGEEEANCE » à la bande menée par George et Brad. C’est qui le poulet ? C’est Willie. Et ça va être d’autant plus jouissif que le nain de jardin montre une arrogance et une confiance en lui à toute épreuve. Huuum, qu’il va être bon à plumer, celui-là.
Et alors ?
Hében c’est les mêmes ficelles que dans les deux premiers : préparation du plan en 35 étapes, déroulement taïmé au prout de mouche près, moyens gargantuesques mis en place, systèmes de sécurité et super-ordinateur-super-intelligent à faire avaler sa Tour à Gary Kasparov… mais tu sais quoi ? Ca fonctionne toujours aussi bien. On se laisse porter par ce plan impitoyable mais Ô combien ardu, on rigole, on se marre (le gars qui mène la révolution chez les ouvriers mexicains… HAHA)… Du tout bon, tu peux y aller les yeux fermés. Surtout qu’y a rien d’autre au ciné cette semaine.
Et puis bon… George et Brad ont beau prendre de la ride autour des yeux, le charme fonctionne toujours. Même sur moi. C’est dire.
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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