Précédemment dans #62jours : Passé, présent, futur : comment j’ai remis le temps dans l’ordre
Vendredi 30 juin, je mets en page le premier billet du défi qui va m’occuper tout l’été. J’ai déjà testé l’exercice d’écriture quotidienne l’année passée.
J’ai une liste de sujets. Je sais pourquoi j’ai décidé de partager mes réflexions personnelles pendant 62 jours.
Je suis dans les starting blocks. C’est parti, je me lance.
Mais 62 jours plus tard, ce n’est pas la ligne d’arrivée que je franchis, c’est celle du départ.
Pour savoir où je vais, commencer par comprendre où je suis
J’ai énormément appris sur moi, au cours de cet été. Il n’y a qu’à relire la liste des articles que j’ai publiés, quotidiennement. Certains contiennent de véritables révélations, qui m’ont frappée sur le moment. Des épiphanies.
D’autres sont le fruit de vieilles leçons enfin arrivées à maturation dans ma p’tite tête de linotte.
D’autres encore sont des questions que j’ai préféré poser à l’écrit, plutôt que de les laisser rebondir à l’intérieur de mon crâne indéfiniment. D’autres enfin sont des résolutions que j’ai prises, des décisions qui me font avancer dans la vie.
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La plupart de ces idées n’ont pas été prises dans la fameuse « liste de sujets » que j’avais avant de commencer. Je me suis rapidement prise au jeu de l’improvisation, et j’ai suivi mes propres pensées, en réaction aux événements du quotidien.
Toutes ces réflexions ont un point commun : elles constituent mon état des lieux mental. Voilà qui je suis, voilà où je me trouve, en cet été 2017. Et je ne savais pas qu’en essayant de devenir ma meilleure alliée, j’allais devoir commencer par faire connaissance avec moi-même.
C’est pourtant évident, avec le recul : j’avais besoin de savoir qui j’étais, avant de pouvoir m’apporter l’aide dont j’avais besoin. C’est chose faite, à l’issue de ces 62 jours.
J’ai fait mon état des lieux, j’ai fait les réparations que je pouvais faire, j’ai accepté ce que je ne pouvais pas changer, sans me charger des sentiments que ces états de fait peuvent parfois provoquer.
Premier bilan: je suis en paix avec moi-même, avec mon esprit, avec mon corps, et cet équilibre est nouveau.
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62 jours pour devenir… moi-même
Alors, suis-je devenue une « meilleure version de moi-même », selon l’ambition affichée au début de l’été ? Ça se discute. Pour tous les gens qui m’entourent, j’imagine aisément que la réponse est « oui » :
- Je suis beaucoup plus sereine dans mon quotidien
- Je suis beaucoup plus ouverte aux autres
- Je suis infiniment moins stressée, énervée, angoissée
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Et même de mon propre point de vue, force est de constater que:
- Je dors beaucoup mieux (alors même que je dors moins!)
- Je suis en meilleure forme
- J’ai une énergie DE OUF
- Je me sens globalement mieux dans mon corps et dans ma tête.
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Mais ce n’est pas vraiment une « meilleure » version de moi-même, cet état. C’est juste moi. En 62 jours, je suis devenue moi-même !
J’ai réussi à lever les obstacles qui m’empêchaient de m’exprimer, à tous les sens du terme. Je me sentais moins libre, moins épanouie, davantage contrainte, soumise à des forces et des pressions qui me pèsent, sans que je ne puisse m’en défaire.
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Je crois qu’au fond de moi, je savais déjà, en commençant, qu’il n’y avait pas de « meilleure version de moi-même ». Il y a « moi-même », et la latitude que j’ai pour l’exprimer, pour grandir, pour m’épanouir.
C’est cet espace que j’ai conquis cet été, celui qui me permet d’être exactement celle que je voulais être : active, créative, engagée, sportive, ingénieuse, altruiste, leader, sociable, productive, épanouie… heureuse.
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Fresh start : #62jours sur la ligne de départ
Plus je m’approchais du 31 août, et moins j’étais inspirée pour écrire un bilan de ces 62 jours. Et c’est normal, puisque je ne vois pas la fin de cet exercice comme une ligne d’arrivée, mais plutôt comme celle d’un départ.
Je suis à nouveau dans les starting blocks, prête à m’élancer au coup de sifflet. Sauf que je n’attends pas de signal : j’ai déjà commencé, je ne me suis pas arrêtée, je continue à avancer.
J’ai choisi, pour illustrer ce dernier article, l’image d’un lever de soleil. Si tu me demandes ce que je préfère, entre le lever et le coucher du soleil, je n’ai aucune hésitation : je préfère l’aube, c’est toujours un début.
Sauf qu’en photo, c’est pas facile de distinguer l’aube du crépuscule. C’est subtil. Et selon les couleurs, parfois, je ne vois pas la différence.
C’est encore une question de perspective : qu’est-ce que tu vois, quand tu lèves les yeux devant toi ? Un cycle qui s’achève, ou une nouvelle journée qui commence ?
Pour moi, c’est toujours un nouveau départ.
#62jours, c’est fini ?
Oui, j’arrête d’écrire un billet de développement personnel quotidien, parce que je ne veux pas m’imposer une contrainte. En revanche, je ne vais pas arrêter d’écrire sur le développement personnel !
Je voudrais que mes futurs articles soient moins centrés sur moi, et pour ça, j’ai besoin de toi ! Quelles sont les questions existentielles que tu te poses, les grandes réflexions philosophiques comme les petits tracas ?
J’ai fait un appel sur Instagram et j’ai déjà reçu de nombreuses suggestions de sujets !
Je voudrais en faire une sorte de « courrier de la vie » (parce que vraiment, j’te promets que tu ne veux pas de mes conseils en « courrier du coeur ») : une série d’articles dans lesquels je réponds aux messages que je reçois.
Tu veux me soumettre une histoire, un témoignage, une suggestion, une question ? Tu peux m’écrire à clemence[at]madmoizelle.com, objet « #62jours » (ça m’aidera à les retrouver).
Tu peux aussi, si tu souhaites continuer à me lire tous les jours, t’abonner à la Pause Culotte !, notre newsletter quotidienne ! C’est moi qui écris la plupart des éditos, et je m’autorise à y mettre mon grain de sel quand l’inspiration et/ou l’actualité me le permettent !
Et comme tu peux désormais répondre à la Pause Culotte, c’est aussi un moyen de me contacter et d’échanger en direct ! Je lis et je réponds !
Un immense merci pour tous les messages que j’ai pu recevoir, par tous les canaux, tout au long de l’été.
Ma plus grande fierté avec ce projet, c’est pas tout ce qu’il m’a apporté personnellement, c’est ce qu’il a pu apporter à toutes celles et ceux qui l’ont suivi.
Merci ❤️
Tous les articles de la série #62jours
- Samedi 1er juillet 2017 : #62jours pour devenir une meilleure version de moi-même
- Dimanche 2 juillet 2017 : Lettre d’excuses à moi-même : pardon pour le mal que je t’ai fait
- Lundi 3 juillet 2017 : Je suis pas venue ici pour souffrir… Mais je suis prête à en chier pour avancer
- Mardi 4 juillet : Les envies d’être versus les envies passives : Maître Yoda contre ma Mean Girl intérieure
- Mercredi 5 juillet : Le doute n’est pas mon ennemi #62jours.
- Jeudi 6 juillet : Pourquoi je cherche à être plus productive ?
- Vendredi 7 juillet : Pourquoi j’essaie de me débarrasser de mes tics de langage #62jours
- Samedi 8 juillet : L’envie et le besoin d’apprendre, ça s’apprend ?
- Dimanche 9 juillet : L’échec est toujours une leçon, mais laquelle ?
- Lundi 10 juillet : Au taquet de l’effort, se trouve le seuil du progrès
- Mardi 11 juillet : Trouve ton droit à l’erreur, éprouve-le sans retenue
- Mercredi 12 juillet : La confiance est un muscle qui se travaille
- Jeudi 13 juillet : Je veux être puissante, pour gravir des montagnes
- Vendredi 14 juillet : Ma peur et moi : le fauve qui me ronge les tripes
- Samedi 15 juillet: Tout ce que je porte jusqu’à m’en casser le dos : l’effet de seuil
- Dimanche 16 juillet : L’inertie des habitudes
- Lundi 17 juillet : Je ne suis pas parfaite, et ce n’est pas grave
- Mardi 18 juillet : Pourquoi j’arrive à donner mais pas à recevoir ?
- Mercredi 19 juillet : Je voudrais pouvoir arrêter le temps
- Jeudi 20 juillet : Chéris tes premières fois, ces chutes libres au seuil de l’inconnu
- Vendredi 21 juillet : Comment le filtre de la colère a changé ma vision du monde
- Samedi 22 juillet : La martyre et la super-héroïne qui sommeillent en moi
- Dimanche 23 juillet : Lettre de rupture — À ma dépression
- Lundi 24 juillet : Faire le tri dans ma vie, pour mieux voir l’horizon
- Mardi 25 juillet : C’est quoi la différence entre une décision et un choix ?
- Mercredi 26 juillet : «Si je m’arrête, je tombe», ou l’illusion de l’équilibre
- Jeudi 27 juillet : J’ai pris une grande décision : bannir l’adjectif « petit » de mon vocabulaire
- Vendredi 28 juillet : Combien de temps peut-on vivre dans le moment présent ?
- Samedi 29 juillet : Mes émotions ne sont pas des boulets qui me lestent
- Dimanche 30 juillet : Pour aller mieux, travaux pratiques
- Lundi 31 juillet : 3 questions que je ne me pose pas assez souvent
- Mardi 1er août : Pourquoi mon rapport aux autres me pose autant de problèmes ?
- Mercredi 2 août : Pour définir ma zone de respect, je dois apprendre à dire « non »
- Jeudi 3 août : Arrête de t’excuser quand tu n’as rien à te reprocher
- Vendredi 4 août : Je ne peux pas avoir la confiance des autres, si j’ai pas la mienne
- Samedi 5 août : C’est quoi « la ligne édito » de ma vie ?
- Dimanche 6 août : Comment tenir la distance ? Le marathon et le sprint
- Lundi 7 août : Les habitudes qui tuent vs les habitudes qui sauvent
- Mardi 8 août : La bienveillance mal-placée, ou le fléau de la lâcheté empathique
- Mercredi 9 août : Pourquoi je me lève ce matin ? (et tous les autres jours)
- Jeudi 10 août : Comment j’ai appris à respirer
- Vendredi 11 août : Le jour où j’ai appris à tracer ma propre voie
- Samedi 12 août : Apprendre à (s’)écouter, pour mieux comprendre les autres
- Dimanche 13 août : Rencontre avec la vulnérabilité
- Lundi 14 août : Major Freak to Ground Control : une control freak s’essaie au lâcher prise
- Mardi 15 août : Les vertus du rangement, pour esprits encombrés
- Mercredi 16 août : Que montre l’aiguille de ma boussole ? Mes valeurs
- Jeudi 17 août : « Vas-y au feeling », la meilleure leçon qu’on m’a donnée
- Vendredi 18 août : Réflexion sur la haine : l’échec de la lettre à mes haters
- Samedi 19 août : Le regard des autres n’est pas un tribunal
- Dimanche 20 août : Mémo pour ne plus oublier les petits bonheurs
- Lundi 21 août : Prendre du temps pour moi n’en enlève pas aux autres
- Mardi 22 août : Comment transformer les cloques de frustration en bulles de savon
- Mercredi 23 août : Il faudra parfois serrer les poings
- Jeudi 24 août : Demander et accepter de l’aide : mon chemin de croix
- Vendredi 25 août : Cher Corps, et si on faisait équipe à partir de maintenant ?
- Samedi 26 août : L’ambition (aussi) est un muscle qui se travaille
- Dimanche 27 août : Te repose pas sur tes acquis, cours après les progrès
- Lundi 28 août : Au pied du mur : garde les yeux sur la ligne d’arrivée
- Mardi 29 août : Contre vents et marées, ajuste tes voiles
- Mercredi 30 août : Passé, présent, futur : comment j’ai remis le temps dans l’ordre
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