« Peur et angoisse à la sonnerie de mon propre téléphone. »
« J’ai arrêté mon blog, je ne poste plus sur les réseaux sociaux, je ne peux pas signer mes articles. »
« J’ai perdu tous mes amis, j’ai commencé à sombrer dans la dépression, l’anorexie et la mutilation. »
C’est ce que les personnes qui circulaient dans Paris ont pu lire cette nuit : l’Assemblée nationale a été recouverte de messages, de témoignages de victimes de cyberharcèlement sexiste et sexuel.
Dès minuit, des phrases lumineuses ont été projetées sur la façade du palais Bourbon. C’est l’organisation féministe Nous Toutes qui en est à l’origine afin de rappeler au gouvernement sa responsabilité dans la lutte contre les violences faites aux femmes.
Objectif : interpeller les parlementaires sur la réalité du cyberharcèlement sexiste
L’action résonne comme un écho après le coup de gueule de la chanteuse Sindy début septembre, qui avait raconté les violences vécues en ligne et son lot de conséquences sur son quotidien.
Pour les militantes, il s’agit d’un moyen d’interpeller les politiques et de faire comprendre à quel point ces conséquences sur la vie des victimes, personnelle comme professionnelle, notamment pour les journalistes, blogueuses ou influenceuses, sont concrètes.
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Crédit photo : Nous Toutes
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