« N’oublie pas d’être heureuse » ou le message à garder en tête quand on quitte l’enfance. Le dernier roman de Christine Orban est un dessin animé : à travers des images simple, il fait passer un message et une morale forte.
Tout débute au bord de l’Atlantique, dans une ville aussi paradisiaque qu’imaginaire du nom de Fédala. Un nom imaginaire car Fédala peut-être n’importe où, sur n’importe quel continent, du moment que ce soit celui de l’enfance. L’existence y est douce, elle a un goût d’écume, de coriandre et de ciel bleu, qui persuade Maria Lila encore enfant qu’elle devra s’en détacher pour réussir.
La jeune fille a pour elle son incroyable capacité à comprendre ceux qui l’entourent, même ceux qui l’impressionnent ou lui font peur. Cela ne l’empêche pas de ressentir les mêmes émotions, mais elle lit en eux et « quand on comprend les gens, on leur en veut moins » (Christine Orban). Elle partira donc, avec pour seul bagage cette empathie.
Une fois arrivée à Paris où tout de son village lui manque, Maria Lila comprendra qu’elle est en train de passer à l’âge adulte, et puise le courage de devenir maîtresse de sa propre vie. « J’en étais le comptable, , l’intérprète, le scénariste, le metteur en scène, l’éclairagiste, le critique, j’étais tout. Comme je n’étais rien, je devenais patron de moi ».
N’oublie pas d’être heureuse est un joli roman qui apprend que le plus grand défi, c’est peut-être de ne pas trop s’en lancer…
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