Le festival de Sundance, en terme de cinéma indépendant, c’est une véritable institution : les films qui en ressortent gagnants font généralement l’objet d’une mise en lumière importante dans les médias, leur assurant alors un certain succès public. Et ça tombe bien, parce que ce serait dommage de passer à côté de bijoux comme Garden State ou Les Bêtes du Sud sauvage
, pour ne citer qu’eux.
Oui mais voilà : dans ces oeuvres à la qualité et au style au premier abord bien différents, on retrouve dans tous quelques stéréotypes. L’envie de mourir, par exemple. Ou les plans sur des gens qui pleurent. Ou l’impression que, même dans le pire des cas, lors de la pire minute de la pire journée de la pire semaine de la pire année de notre vie, notre existence sera toujours moins déprimante que celle des personnages.
C’est à ces clichés bien caractéristiques des films indépendants que le collectif Tastes Funny a décidé de rendre hommage dans Not another Sundance movie. Trois minutes de rigolade qui trouvent leur apogée, selon mon humble avis, dans les crédits musicaux :
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