Halloween approche et de nombreux parents tremblent déjà d’effroi. Pourtant, ce ne sont ni les vampires ni les zombies qui terrorisent nos braves darons. Ces créatures surnaturelles font bien pâle figure à côté d’une progéniture survoltée par l’abus de sucreries. Selon le très populaire mythe du sugar rush, la consommation de friandises transformerait nos petits trésors en monstres surexcités.
Mais… Il ne s’agit que d’un mythe. La consommation de sucre ne provoquerait en réalité pas le légendaire boost d’énergie tant apprécié des sportifs et tant redouté des parents.
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Le sugar rush : un mythe ou une réalité ?
Halloween, anniversaire, journée chez mamie et voilà l’enfant qui gesticule dans tous les sens comme un petit poulet sans tête. L’explication à son comportement est toute trouvée : il s’est gavé de bonbons et le voilà complètement défoncé au sucre. Ou pas.
Selon une étude américaine, le sugar rush, ou sugar high, ne serait qu’un mythe. Une cinquantaine d’enfants prétendument sensibles aux effets du sucre ont respectivement reçu pendant plusieurs semaines une alimentation très sucrée, moyennement sucrée, ou sans sucre, et aucune différence n’a été constatée entre les différents groupes. D’autres études sont d’ailleurs venues corroborer ces résultats.
Contrairement à ce que les scientifiques ont longtemps cru, le sucre est stocké par l’organisme et sera ensuite libéré progressivement. Diabète et pathologies spécifiques mises à part, le taux de glucose présent dans le sang restera sensiblement le même, que l’on ait mangé deux Dragibus ou que l’on en ait mangé vingt-cinq.
Pourquoi les enfants sont-ils excités après avoir mangé des bonbons ?
Franchement, existe-t-il vraiment des moments où les enfants ne sont ni excités ni complètement dingos ? Plus sérieusement, la consommation intensive de bonbons intervient principalement dans des contextes festifs et joyeux. De quoi survolter nos petits trésors, et les plus grands. Après tout, les parents aussi se lâchent dès qu’ils ont l’occasion de festoyer un peu.
Filer des bonbons à votre enfant ne va donc pas le transformer en un étudiant qui aurait bu trop de Vodka Red bull lors de sa première soirée open-bar. Si ce n’est que les deux vont probablement finir par vomir partout à un moment ou à l’autre.
Cela dit, on ne vous apprend rien, à l’instar des Aperol Spritz qu’on sirote à l’apéro du vendredi soir, les bonbons se consomment avec modération. Le sugar rush n’existe pas, mais les caries et les troubles intestinaux, si. Boulotter des bonbons de temps en temps n’a jamais fait de mal à personne, tant que la consommation reste raisonnable et est suivie d’un bon brossage de dents.
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Les Commentaires
Pas cool pour les enfants, qui ne sont pas en état de consentir à de telles expérimentations.