Article publié initialement le 20 décembre 2016
Bientôt Noël, et sous le sapin, il y aura sans doute beaucoup de poupées, de petites voitures, et de jeux de construction. Si les vrai•es savent que les filles (aussi) aiment inventer des machines, l’idée reste encore révolutionnaire — voire carrément dangereuse pour une partie de la population.
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Tristan Lopin
, ce jeune comédien-humoriste, poste régulièrement des vidéos, en réagissant sur des sujets de société. À l’approche de Noël, il s’est emparé sur sujet des cadeaux « genrés », c’est-à-dire cette assignation un peu stupide des jouets à l’un ou l’autre genre.
Les conséquences du marketing genré sur les enfants
Tristan Lopin aborde avec un humour décapant un véritable problème de société. Esther en parlait la semaine dernière dans un article sur le marketing genré et les dangers des stéréotypes. Extrait :
Donc, dès quatre ans, un petit garçon comprend implicitement que la société lui dicte de ne pas s’amuser avec des jouets « pour fille »… et donc que s’occuper des enfants ou cuisiner, ce n’est pas pour les « vrais bonhommes » ? Qu’à terme, s’il veut être viril, ce n’est pas quelque chose qu’il devrait s’autoriser à faire, et tant pis s’il en a envie ?
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C’est un exemple concret qui permet de constater les effets que les stéréotypes peuvent avoir sur tout un chacun, dès le plus jeune âge.
C’est précisément à ces conséquences néfastes que s’attaque Tristan, en pointant, au passage, l’absurdité intrinsèque de cette dichotomie rose-pour-les-filles / bleu-pour-les-garçons :
« Ma nièce est daltonnienne !
Alors, on fait moins les malins ? »
Une franche tranche de rigolade (lol), qui fait réfléchir au passage ! Car il a été montré par une étude remise au gouvernement en 2014 que les stéréotypes de genre sont dangereux pour la santé. Ces questions sont donc loin d’être si anodines…
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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