Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec le Nikon Film Festival. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
J’en passe, des instants à regarder défiler les images toutes créatives et originales du Nikon Film Festival, sur le thème « je suis un cadeau ».
Et laissez-moi vous dire qu’immédiatement, ce court-métrage s’est distingué par la qualité de sa réalisation.
Une image propre, un propos actuel, un paysage vide : le ton est donné, et il sera dramatique.
Je suis une mer sans rivage, un court-métrage tristement moderne
Clique sur l’image pour découvrir le film !
Créées par un géologue qui se rêve réalisateur, ces quelques minutes de film nous rappelle la dure vérité : il est des voyages qui sont sans retours.
C’est le cas de celui entrepris par
un homme désireux de rejoindre son fils Ousmane, sur la côte anglaise.
Son départ, il l’effectuera de Calais, une terre d’accueil abominable, en France. Celle où l’on abrite dans le froid, l’horreur, et l’inhospitalité celles et ceux qui sont venus trouver refuge chez nous.
La jungle de Calais, comme on l’appelle, où des femmes, des hommes et des enfants ont été parqués en attendant qu’on les mette ailleurs…
Avec une grande sensibilité et avec l’oeil aiguisé d’un amoureux du cinéma, Olivier Garcia pose son regard sur une triste réalité.
Celle qui sépare des familles. Parfois pour toujours.
À lire aussi : « Je suis un cadeau commun » ironise sur la pression à faire des enfants
Les Commentaires
Il n'y a pas encore de commentaire sur cet article.