Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec le Nikon Film Festival. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
Dans le court-métrage « Je suis un cadeau moi aussi » à l’occasion du Nikon Film Festival, Priscilla Lopes, comédienne se lançant désormais dans la réalisation, a tenu à partager « une histoire qui lui est personnelle. »
C’est ainsi qu’elle nous présente une jeune adolescente en plein conflit avec sa mère, souhaitant participer à un week-end organisé par son lycée pour récompenser les finalistes du concours de Miss de la région.
La mère, d’abord réticente, finit par accepter et c’est ainsi qu’elle regarde sa fille s’en aller en montant dans la voiture d’un homme qui semble être l’un des organisateurs.
« C’est toi qui a gagné le concours, t’auras un cadeau spécial »
Clique sur l’image pour accéder à la vidéo !
Très vite, l’ambiance aux allures festives dégénère.
L’homme est insistant, accapare la jeune gagnante de 16 ans, l’invite
(ou plutôt l’oblige) à boire alors que celle-ci explique ne pas en avoir l’habitude…
Peu de temps se passe avant que l’on ne comprenne où la réalisatrice veut nous mener.
Le court-métrage est visuellement très beau, le jeu d’acteurs et d’actrices très bon, mais par dessus tout, il frappe par son réalisme qui met en lumière une situation grave trop commune.
« Appelle-moi Thierry, ou Titi comme tu veux, comme Titi et Grosminet… Hein, Grosminet… »
L’échange glace le sang. La jeune « Miss », désemparée et piégée, ne sait comment se défaire des griffes de son prédateur.
Un court-métrage que je conseille grandement pour ses 2 minutes 20 d’intensité extrêmement bien réalisées et interprétées.
Et pour aller soutenir « Je suis un cadeau moi aussi », c’est par ici que ça se passe !
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Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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