Live now
Live now
Masquer
nikon-festival-2018-cadeau
Culture

« Je suis un cadeau moi aussi », le film coup de poing inspiré d’une histoire vraie

La jeune gagnante d’un concours de Miss va célébrer sa victoire au cours d’un week-end organisé, mais le ton de la soirée ne présage rien de bon…

Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec le Nikon Film Festival. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.

Dans le court-métrage « Je suis un cadeau moi aussi » à l’occasion du Nikon Film Festival, Priscilla Lopes, comédienne se lançant désormais dans la réalisation, a tenu à partager « une histoire qui lui est personnelle. »

C’est ainsi qu’elle nous présente une jeune adolescente en plein conflit avec sa mère, souhaitant participer à un week-end organisé par son lycée pour récompenser les finalistes du concours de Miss de la région.

La mère, d’abord réticente, finit par accepter et c’est ainsi qu’elle regarde sa fille s’en aller en montant dans la voiture d’un homme qui semble être l’un des organisateurs.

« C’est toi qui a gagné le concours, t’auras un cadeau spécial »

Je suis un cadeau moi aussi Nikon Festival 2018

Clique sur l’image pour accéder à la vidéo !

Très vite, l’ambiance aux allures festives dégénère.

L’homme est insistant, accapare la jeune gagnante de 16 ans, l’invite

(ou plutôt l’oblige) à boire alors que celle-ci explique ne pas en avoir l’habitude…

Peu de temps se passe avant que l’on ne comprenne où la réalisatrice veut nous mener.

Le court-métrage est visuellement très beau, le jeu d’acteurs et d’actrices très bon, mais par dessus tout, il frappe par son réalisme qui met en lumière une situation grave trop commune.

« Appelle-moi Thierry, ou Titi comme tu veux, comme Titi et Grosminet… Hein, Grosminet… »

L’échange glace le sang. La jeune « Miss », désemparée et piégée, ne sait comment se défaire des griffes de son prédateur.

Un court-métrage que je conseille grandement pour ses 2 minutes 20 d’intensité extrêmement bien réalisées et interprétées.

Et pour aller soutenir « Je suis un cadeau moi aussi », c’est par ici que ça se passe !

Tu participes au Nikon Film Festival 2018 ? Envoie-nous ton court-métrage à jaifaitca[at]madmoizelle.com avec pour objet « Nikon Film Festival 2018 » !

À lire aussi : « Je suis une cagnotte », quand un cadeau commun tourne mal…


Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

Les Commentaires

4
Avatar de Sundown08
16 janvier 2018 à 14h01
Sundown08
Effroyable !
0
Voir les 4 commentaires

Plus de contenus Culture

[Image de une] Horizontale (26)
Vie quotidienne

Black Friday : le guide ultime pour trouver l’aspirateur laveur fait pour vous et enfin mettre le Swiffer au placard

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-15T163147.788
Livres

Samah Karaki : « C’est la culture sexiste qu’il faut questionner, pas la présence ou l’absence de l’empathie »

[Image de une] Horizontale (24)
Culture

3 raisons de découvrir Agatha, le nouveau thriller psychologique à lire de toute urgence

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-16T173042.478
Culture

Louise Chennevière (Pour Britney) : « La haine de la société pour ces femmes est immense. Cela m’a donné envie de la décortiquer. »

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-17T105447.652
Culture

Pourquoi on a adoré Culte, la série qui revient sur la création de Loft Story ?

4
© Charlotte Krebs
Féminisme

Mona Chollet : “Se sentir coupable ne mène vraiment à rien”

3
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-09-19T102928.481
Santé mentale

« Toutes ces musiques ont été écrites sous antidépresseurs » : Lisa Pariente raconte sa dépression

[Image de une] Horizontale (18)
Vie quotidienne

Ménage de rentrée : la serpillère 2.0 existe et avec elle, vous allez mettre le Swiffer au placard 

Geek Girl
Mode

Cette série Netflix à binge-watcher en une soirée est numéro 3 en France et dans le monde

3
Culture

« Si mon histoire peut déculpabiliser ne serait-ce qu’une seule femme, j’aurai gagné » dans Archéologie de l’intime, le tabou de l’accouchement raconté en BD

La pop culture s'écrit au féminin