Live now
Live now
Masquer
newsletter-feministe-la-femiliste
Féminisme

Pourquoi j’ai lancé ma newsletter féministe

Claire a lancé le premier numéro de sa newsletter féministe La Fémiliste il y quelques semaines. Elle raconte comment elle a osé prendre cette initiative.

Mis à jour le 8 février 2019.

Désormais la newsletter Fémiliste migre sur Instragram et n’existera plus par mail. Les valeurs et la thématique féministe reste inchangés.

Abonne-toi juste ici !

Publié le 3 décembre 2018.

Je ne saurais pas vraiment dater la naissance de ma conscience féministe.

Je sais en tout cas que depuis deux ou trois ans le féminisme a commencé à vraiment occuper une grande place dans ma vie.

Et cela se voit dans ma bibliothèque, dans mon appli de podcasts ou encore dans mon historique Youtube.

Le féminisme, une partie importante de ma vie

Une bonne partie de mon temps libre est consacré à nourrir ma réflexion féministe à l’aide de livres (essais, BD, romans), de podcasts, de vidéos, d’articles ou autres.

Mais depuis quelques mois, l’envie me démangeait de ne pas garder pour moi toutes ces choses passionnantes que j’apprends.

Une envie de partager mes découvertes féministes

Alors oui, j’envoie déjà régulièrement tel article à telle copine, je conseille tel livre à ma mère, tel podcast à un collègue, etc.

Mais j’étais frustrée de ne pas réellement pouvoir « faire quelque chose » de toutes ces lectures et découvertes.

L’envie est restée dans un coin de ma tête plusieurs mois, je réfléchissais au format et l’idée de la newsletter a fini par s’imposer : je suis moi-même abonnée à plusieurs newsletters féministes que j’adore.

Je trouve que c’est un super format, à la fois simple, efficace et pas trop chronophage pour celui ou celle qui la reçoit !

Tiens ! J’ai un mail. ❤️

La Fémiliste, ma newsletter féministe

J’ai lancé le premier numéro de La Fémiliste.

Chaque semaine, j’y partage les nouveaux contenus culturels que j’ai pu découvrir : les fameux livres, BD, podcasts, articles ou autres qui m’ont passionnée.

Par exemple, j’ai déjà parlé du podcast YESSS initié par trois jeunes femmes, ainsi que de la bande-dessinée Vagin tonic de Lili Sohn.

Je parle aussi des évènements auxquels je prévois d’aller, ou encore des ressources utiles.

J’essaye au maximum de faire en sorte que la Fémiliste incarne un féminisme intersectionnel.

C’est-à-dire qui ne prenne pas uniquement en compte le sexisme, mais aussi les autres discriminations dont peuvent être victimes les femmes : racisme, homophobie, grossophobie, discrimination du fait d’un handicap, etc.

Je dis que « j’essaye » parce que je suis moi-même blanche, hétérosexuelle, cisgenre, valide, bref j’ai la chance de ne pas subir ces autres discriminations.

Je ne prétends donc pas détenir une quelconque vérité. J’ai en tout cas conscience de mes privilèges, et je fais de mon mieux en tout cas pour n’oublier personne, ni dans les oeuvres que je choisis de mentionner, ni dans la manière d’en parler.

Si certains sujets abordés sont durs (ceux qui traitent de harcèlement ou d’agressions par exemple), d’autres sont plus légers, drôles ou carrément badass, et enfin certains ont une vocation pédagogique.

À lire aussi : La follophobie, croisement entre homophobie et… misogynie

Si 10 personnes me lisent, c’est déjà super !

J’ai lancé La Fémiliste en me disant que même s’il n’y avait que 10 personnes qui la lisaient, ce serait déjà super, et ce serait dans tous les cas un moyen pour moi de rassembler un peu mes idées.

Et puis finalement le nombre d’abonnés et abonnées a commencé à augmenter, j’ai vite senti un certain engouement, qui m’a fait super plaisir .

Cela me prouve que beaucoup de gens s’intéressent à la cause féministe, et je suis ravie de participer (à mon tout petit niveau) à la diffusion de ces idées féministes.

Mon souhait maintenant serait qu’il y ait plus d’hommes qui s’abonnent, parce qu’on ne va pas se mentir, 95% de mes abonnées sont des femmes…

Mais ils vont finir par s’y mettre eux aussi, on y croit !

Abonne-toi à La Fémiliste, la newsletter féministe de Claire Sarfati en cliquant juste ici.

Tu peux aussi la suivre sur Instagram.

Claire a accepté de partager les deux premiers numéros de sa newsletter pour que tu aies un aperçu :

Plein d’autres éditions sont déjà parues alors n’hésite pas à t’inscrire à La Fémiliste.

Si le sujet t’intéresse tu peux aussi t’abonner à la newsletter quotidienne de madmoiZelle ainsi qu’à notre compte Instagram !

[alie id=971220]


Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos newsletters ! Abonnez-vous gratuitement sur cette page.

Les Commentaires

1
Avatar de Pinceau_
4 décembre 2018 à 21h12
Pinceau_
Génial, super initiative, je vais apprécier de pouvoir trouver du contenu féministe facilement et régulièrement Tu gères, bravo !!
0
Réagir sur le forum

Plus de contenus Féminisme

Source : Getty Image / MARIA DUBOVA
Féminisme

Ève, 42 ans : « Quand il m’a demandé où était le nettoyant après six mois de vie commune, j’ai pleuré »

5
[Image de une] Horizontale (24)
Culture

3 raisons de découvrir Agatha, le nouveau thriller psychologique à lire de toute urgence

Woman at home suffering from menstrual pain. Menstrual cramps, woman warming the lower abdomen with a hot water bottle, endometriosis, and diseases causing pain.
Santé

Non les filles, ce n’est pas normal d’avoir mal quand on a ses règles !

© Charlotte Krebs
Féminisme

Mona Chollet : “Se sentir coupable ne mène vraiment à rien”

3
femme-no-vert
Amours

Les lassées de l’hétérosexualité témoignent : « Les relations avec les hommes se ressemblent toutes »

47
Source : Instagram @Emrata
Féminisme

Emily Ratajkowski victime de slut-shaming en pleine rue : un passant lui somme de « mettre une chemise »

serviette-hygienique-sang
Santé

Quand ton cycle menstruel fait aussi ses valises

timothy-meinberg-unsplash- plage
Féminisme

Même à la plage, le sexisme ne prend pas de vacances

2
Source : Brooke Lark / Unsplash
Travail

Faire face aux harceleurs de ma boite : mon histoire

14
Source : Sasha Freemind / Unsplash
Féminisme

« Je n’habite plus mon corps depuis que tu m’as forcée » : lettre à mon violeur

1

La société s'écrit au féminin