Comme si nous faire traverser des couloirs glauques qui résonnent des cris et des gémissements de monstres difformes, ce n’était pas suffisant, voilà maintenant que le jeu va savoir quand on a peur pour pouvoir en rajouter !
Dans Nevermind, vous incarnerez un « Neuroprober », c’est-à-dire une sorte de psy du futur qui possède une technologie avancée lui permettant de pénétrer dans le subconscient traumatisé, les délires profonds de ses patients les plus désespérés. Bonjour l’ambiance.
Le principe est simple : avant de jouer, on place une sorte de sangle sur sa poitrine, qui permettra de mesurer les battements cardiaques. En gros, plus tu as peur, plus tu stresses quand tu avances dans ces couloirs de la mort, plus ton petit coeur va battre à tout rompre, et plus le jeu va se compliquer et des monstres issus d’un cerveau torturé vont te tomber dessus.
Les concepteurs du jeu vidéo ont en effet dans l’idée de rajouter du piquant en poussant le joueur à garder le contrôle de ses émotions. Ce qui en soi n’est pas une mauvaise idée : sans être une grande joueuse (ouais, euh, j’vous ferais dire que je ne démarre plus en marche-arrière à Mario Kart
, oké ?), j’ai toujours vu les jeux vidéo comme une manière ludique d’améliorer ses réflexes, sa réflexions, et/ou sa mémoire… Pourquoi pas une manière d’apprendre à gérer son stress ?
Je vais pleurer, je reviens.
Bon, je dis ça, mais comme « niveau facile » pour moi équivaut un peu à « ouverture facile » (ON NOUS MENT), je ne suis pas certaine que Nevermind m’aide plus que ça. Mais j’aime l’idée d’apprendre à ne pas céder à la panique pour continuer à y voir clair dans les pires situations. Si vous aussi ça vous parle, sachez que le concept a déjà son petit succès, et que la page Kickstarter est toujours ouverte à votre soutien.
Je vous laisse, je vais finir de faire de l’hyperventilation zen devant la vidéo de présentation.
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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