Une mini-série passionnante, qu’on dévore en deux (ou une) nuits, c’est bien. Une mini-série tirée d’une histoire vraie, c’est mieux. Parmi toutes celles que propose Netflix, on a gardé que celles avec un suspens qui n’a pas cessé de nous tenir en haleine, jusqu’à une fin qui nous a retourné le cerveau.
The Watcher : la plus terrifiante et paranoïaque
Durée : 7 épisodes de 45 minutes environ
Vous avez déjà binge-watché Dahmer, toutes les saisons d’American Horror Story et même de Glee ? Alors vous reprendez bien un peu de Ryan Murphy, créateur de ces séries incontournable. Lancée en 2022, cette série inspirée de faits réels est un condensé de suspens et d’angoisse porté par Naomi Watts, Mia Farrow et Jennifer Coolidge.
On y suit le cauchemar de la famille Broaddus qui, après avoir emménagé dans la maison de leur rêve, se retrouvent pris au piège de « The Watcher ». Ce mystérieux individu leur annonce par lettre qu’il les observe en permanence, comme il l’a fait avec toutes les personnes habitant cette maison maudite.
La série est d’autant plus inquiétante que le véritable coupable n’a jamais été attrapé et continue de terrifier les États-Unis…
Mindhunter : la plus psychologique et morbide
Durée : 10 épisodes de 45 minutes environ
Voici une série incontournable pour les fans de psychologie criminelle. Signée par David Fincher, la série explore le monde du profilage des tueurs en série au sein du FBI dans les années 1970.
Basée sur des événements bien réels, la série suit les agents Holden Ford et Bill Tench, ainsi que la psychologue Wendy Carr, alors qu’ils interviewent des criminels incarcérés pour comprendre leur comportement et leur motivation. Le but de leur enquête morbide et de pouvoir comprendre le fonctionnement psychologique des tueurs pour anticiper les crimes.
Captive : la plus glauque et haletante
Durée : 6 épisodes de 45 minutes environ
En plus d’être féministe, Captive est considérée comme l’une des meilleures mini-séries sur Netflix, tout genre confondu. Rien d’étonnant lorsque l’on sait que la série est adaptée d’une œuvre de l’autrice Margaret Atwood, à qui on doit notamment The Handmaid’s Tale. Écrivaine incontournable dans le domaine des ambiances délicieusement sinistres et palpitantes, Atwood a publié Alias Grace, un roman psychologique tiré d’une histoire vraie, en 1996.
En 1843, Grace Marks, jeune immigrée irlandaise travaillant comme domestique au Canada, est reconnue coupable du meurtre de ses employeurs, Thomas Kinnear et Nancy Montgomery. Quinze ans après sa condamnation, le Dr Simon Jordan tente de comprendre ses agissements en réalisant avec elle une série d’entretiens, qui plongent le spectateur dans une série de flashback. Mais un élément n’aide pas le docteur : Grace n’a aucun souvenir des meurtres. Le dénouement de la série fait partie des plus appréciés par les spectateurs sur Netflix. En bref, vous ne verrez pas passer les 6 épisodes.
Dans leur regard : la plus touchante et politique
Durée : 4 épisodes de 70 minutes environ
En seulement quatre épisodes, cette mini-série notée 4.9 étoiles sur 5 sur Google revient sur l’une des affaires emblématiques du racisme systémique aux États-Unis. À New York, en 1989, une femme blanche est laissée pour morte après avoir été violée à Central Park. Immédiatement, la police accuse 5 jeunes hommes noirs et hispaniques, présents près du lieu de l’agression. Les règles encadrant une enquête sont complètement bafouées et les jeunes hommes sont arrêtés, sans avocat, sans ADN, sans témoignage à l’appui et en l’absence de leurs parents. Ils écopent de 6 à 13 ans de prison… jusqu’à ce que la vérité éclate, des années plus tard. Attendez-vous à être abasourdie par l’absurdité d’une justice américaine rongée par le racisme. Mais aussi à être touchée par le destin brisé et bien réel de cette femme et ces jeunes hommes.
Unbelieviable : la plus palpitante et féministe
Durée : 8 épisodes de 45 minutes environ
Encore une série aussi révoltante que bouleversante, dotée d’un score faramineux sur les plateformes de notation. Sur Google, Unbelievable recueille 4.9 étoiles sur 5. On y suit l’histoire vraie et terrible de Marie Adler (un pseudonyme dans la série), une jeune femme victime d’un viol dans son appartement. Marie appelle la police. Elle était loin de se douter que ces derniers remettront en doute sa parole à cause du manque de traces laissées par l’agresseur sur le lieu du crime. De fil en aiguille, la police va faire pression sur la victime jusqu’à ce qu’elle retire sa plainte. Dès lors, le retour de bâton se fera violent et tout l’entourage de Marie, de ses amis à sa famille en passant par ses collègues, la rejettera. Mais la série ne s’arrête pas là, et prend les allures d’une traque sur plusieurs années…
Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
Les Commentaires
Il n'y a pas encore de commentaire sur cet article.