– Initialement publié le 27 juillet 2013
Quand j’ai commencé à regarder Game of Thrones, comme 80% de la population (pas de panique pour les 20% restants et retardataires : zéro spoiler ici), j’ai vite saisi le potentiel matage de la série. Des gens à poil, des gens à poils, des scènes épiques et de la sueur, tout le monde avait l’air sexy à mes yeux.
Mais je tardais à trouver mon eyecandy, le personnage qui me ferait saigner du nez à chaque apparition. Jon Snow était trop mièvre, Robb trop balai-dans-les-fesses, Jamie Lannister trop Ken. Je cherchais mal, je cherchais dans le mauvais camp. L’érection métaphorique a surgi de nulle part, déclenchée par la bouille de Margaery Tyrell.
La bouille, j’ai dit.
Il serait trop facile d’avancer l’argument de la plastique inénarrable de l’actrice, Natalie Dormer. Sa tête d’adorable peste fait déjà une bonne partie du boulot sur ma libido. Beaucoup la trouvent agaçante, je reste simplement fascinée par ses expressions et sa configuration visagesque. Mi-souris, mi-caneton.
Je rigolerais bien d’un hybride souris-caneton s’il me regardait dans les yeux (remarque, si j’en trouvais un dans ma cave, je rigolerais peut-être pas tant que ça), mais si c’était Natalie, j’aurais plutôt tendance à glousser en remettant une mèche de cheveux derrière mon oreille, en mode pucelle rougissante.
Ce mélange de mignonnitude couplée au regard bleu « viens vérifier si je porte une culotte » met sérieusement en émoi la mienne. J’ai donc avalé Game of Thrones et toutes les scènes de Margaery avant de me sentir sérieusement en manque de son sourire bizarre.
« Oh oui, adule-moi, ça me ravit. »
Coup de bol, la demoiselle n’a pas fait que ça, mais sa tête lui vaut souvent des rôles de garce dangereuse qui te donne des coups de couteau dans le dos. Elle tient notamment
l’un des rôles principaux de la série Les Tudors, que je n’ai jamais vue correctement pour cause de zappage frénétique jusqu’aux scènes où elle apparaît. Honte sur moi : tout ce qui m’intéressait, c’était de voir Natalie en costume d’époque, en me demandant pourquoi je trouvais subitement les duckfaces sexy.
Mais diantre, m’a-t-on dit, quelle superficialité ! Cette fille n’est qu’une tête de gosse sur un corps de bombe, pourquoi donc devrais-je m’y intéresser ? Tout simplement parce qu’en plus d’être sublime, Natalie Dormer est cool.
Elle est passionnée de poker, et vu qu’elle a remporté la seconde place à un tournoi mondial, ça remet en place tous les lubriques qui auraient voulu la déshabiller au strip-poker. De toute façon devant un regard pareil, j’aurais certainement mangé mes cartes.
J’avais une quinte flush, mais je l’ai mangée.
Et pour ne rien gâcher, elle a prêté sa voix à l’un des projets les plus épiques de Neil Gaiman, qui est déjà l’un des auteurs les plus épiques du monde : une adaptation de son roman Neverwhere en pièce de théâtre radiophonique. Donc Natalie Dormer participe à remettre au goût du jour un support génial qui était abandonné depuis des décennies. On ne voit pas sa tête, on n’entend que son délicieux accent british, mais mazette, il n’y a même pas besoin du reste.
Alors Natalie, viens, parle-moi de ta voix suave pendant que je te cuisine des cookies, et après on ira donner à manger aux souris-canetons en se tenant chastement la main. Peut-être.
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