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Je suis née dans un pays où la possibilité d’avoir recours à un avortement en cas de grossesse non désirée est légale et remboursée. En grandissant, j’ai découvert que ça n’avait pas toujours été le cas, mais surtout, que ce droit était loin d’être universel. Qu’en France, il était loin d’être définitivement acquis.
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L’importance, mais également la fragilité de ce droit, Najat Vallaud-Belkacem les souligne dans une tribune publiée sur son site Internet :
Si les jeunes générations peinent sans doute à imaginer l’angoisse, j’allais dire la détresse, que pouvaient ressentir les femmes avant la reconnaissance légale de l’IVG, elles auraient tort de se croire à l’abri de tout recul. Elles auraient tort de croire que le combat pour le droit à l’IVG est un combat du féminisme historique aux accents que certains se plaisent à dire dépassés…
Au-delà de nos frontières, nous assistons régulièrement à des remises en cause du droit à l’avortement. Des alliances conservatrices pour dénier aux femmes le droit à disposer de leur propre corps se constituent.
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Mais on aurait tort de penser la France à l’abri de ces attaques contre ce droit élémentaire :
Dans notre pays lui-même, les contestations n’ont depuis 40 ans jamais vraiment cessées… Et les invectives et autres outrances entendues lors des débats sur la loi pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes montrent que la mobilisation qui précédât la loi, qui l’accompagnât est encore aujourd’hui nécessaire.
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