Le 24 octobre, la superstar de la pop Britney Spears, dévoilera ses mémoires dans un ouvrage (très) attendu, « The Woman in Me », dont un passage vient d’être publié en avant-première par le magazine People mardi. La chanteuse y raconte « l’une des expériences les plus difficiles » de sa vie : son avortement. Visiblement, elle n’aurait eu aucune voix au chapitre.
« Si la décision avait été la mienne, je ne l’aurais jamais fait »
Dans l’extrait relayé par People, la queen des années 2000 revient sur sa relation avec l’autre superstar de son époque, Justin Timberlake. Les deux se sont rencontrés enfants, lorsqu’ils étaient pensionnaires de l’émission Disney « The Mickey Mouse Club » . Ils se seraient ensuite fréquentés de 1999 à 2002, devenant l’un des couples les plus scrutés de l’industrie du divertissement. À leur rupture, la chanteuse avait été traînée dans la boue, accusée de l’avoir trompé, et slut-shamée sur la place publique. Un épisode sur lequel le documentaire Framing Britney Spears était revenu en 2021, poussant alors Justin Timberlake à présenter ses excuses 20 ans plus tard.
Dans ses mémoires à paraître, Britney Spears relate donc un nouvel épisode sombre de sa relation avec Justin Timberlake. Son conjoint lui aurait demandé d’avorter, et elle se serait exécutée à contrecœur. « Si la décision avait été la mienne, je ne l’aurais jamais fait » explique la pop star, aujourd’hui âgée de 41 ans. « Mais Justin était tellement certain de ne pas vouloir être père ».
Elle garde un souvenir très douloureux de ce moment : « Encore aujourd’hui, c’est l’une des expériences les plus difficiles de ma vie ».
Des années de combat pour se libérer d’une tutelle abusive et reprendre le contrôle de son propre corps
Ce n’est pas la première fois que la chanteuse évoque le contrôle exercé par des tiers sur son désir d’enfants. De 2008 à 2021, la chanteuse a été mise sous tutelle, n’ayant plus le droit de prendre de décisions personnelles ou financières sans l’accord de son père. Une tutelle, jugée « abusive » par la chanteuse, qui avait donné lieu à un large mouvement de soutien rassemblé sous le hashtag #FreeBritney.
En 2021, alors qu’elle se battait donc pour faire lever sa tutelle, la chanteuse expliquait déjà aux juges que la mise sous tutelle l’avait empêché de retirer son stérilet contraceptif malgré son désir d’avoir d’autres enfants.
Dans ses mémoires à paraître, la chanteuse déplore cette prise en otage de son propre corps : « Je repense maintenant à mon père et à ses associés ayant le contrôle sur mon corps et mon argent pendant si longtemps, et cela me rend malade ».
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