Dana Beretta revient du Who’s Next 2012 et elle vous présente ses créatrices coup de coeur !
Dana Beretta vous a parlé du Who’s Next qui ne laissait plus beaucoup de place aux jeunes créateurs, de sa première découverte coup de coeur, Susana Bettencourt, de la seconde, Tata Christiane, d’Adddress, une créatrice allemande, et de Vanina, la rencontre de deux talentueuses libanaises. On boucle tout ça avec…
Murmur – Luxe, calme et volupté
« Les femmes qui ont de grands yeux ont beaucoup d’amour à donner » : André
Manoukian, toujours au top.
Andreea est de celles-là. Il ne faut pas se fier à son minois de poupée effarouchée : de son regard démesuré sont nées des créations érotiques faciles à porter. Son doux ronronnement roumain me susurre à l’oreille : « Je suis une passionnée de lingerie et voulais réinterpréter les techniques pour en porter en toute circonstance, même de jour, tranquillou en string- guêpière chez Franprix ». Oups, pardon je m’emballe (c’est que le bleu de ses yeux aurait presque mis à mal mon hétérosexualité).
Son concept a deux lignes : des pièces de lingerie haut-de-gamme aux matières nobles et lignes rétros, quelque part entre le bustier conique Jean-Paul Gaultier et le bondage sado-maso puis, retournement de situation, une ligne de basiques en jersey de coton très simple et moins chère, pour la plupart perforés au laser et/ou finis par des techniques de lingerie (un gros big up aux shorts et leggings qui se clippent comme des porte-jarretelles). Le but, c’est de mélanger les deux dans un esprit « dessus-dessous » ultra féminin (ou pas hein, « chacun voit midi à sa porte » comme on dit dans le ghetto). Et là, trop-plein d’hormones, je dis oui, j’ suis à fond, j’veux l’épouser, mais qu’est-ce que j’ai bien pu foutre de mon fouet clouté, bordel ??!
Non, j’vais foncer à l’espace « détente » me faire faire les ongles et un massage, squatter le cocktail privé, enfiler mon costume de hipster bien-née, vider les coupes d’un champagne que je ne pourrai jamais acheter, choper les cadeaux « presse », rire aux éclats avec des nanas que je connais à peine puis les critiquer une fois leurs dos tournés, groover du boule sur de l’électro branchouille et m’oublier dans l’ivresse collective d’une faune de m’as-tu-vu qui boit pour oublier son manque de talent. Altruiste le jour levé, je suis une pétasse la nuit tombée, parce qu’il faut bien se rassurer.
Quant à Susana, Andreea, Tata, Tatiana et Joanne, elles s’en retourneront, vidées, dans leur 2 étoiles avec vue sur le périph’. Au bout de la vie, elles s’endormiront des rêves pleins la tête et celui, entre autres, que quelques Madz s’intéressent à leur travail. Alors c’est à vous. Bisous.
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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