Tous les jours, il y a une nouvelle Journée mondiale, et parfois on peut se demander s’il n’y a pas trop de causes à mettre en avant. Aujourd’hui, on parle crise des réfugiés, et non seulement ce n’est pas une cause de plus, mais surtout on peut améliorer la situation.
Des chiffres lourds pour une forte crise des réfugiés
En 2015, un triste record a été atteint : celui du plus grand nombre de réfugié•es et de personnes déplacé•es.
Cette année, selon le rapport statistique du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, ils/elles sont plus de 65,3 millions a avoir dû quitter leurs foyers, et 21,3 millions d’entre eux/elles ont dû changer de pays. Des chiffres énormes : un être humain sur 113 est aujourd’hui déraciné, qu’il/elle soit demandeur•se d’asile, déplacé•e interne ou réfugié•e.
Sans surprise, le premier pays touché est la Syrie, mais ce n’est pas le seul. De nombreux•ses migrant•es proviennent également d’Afghanistan, de Somalie ou d’autres pays encore.
Dans le monde actuel, la Turquie accueille près de 2,5 millions de réfugié•es pour 75 millions d’habitant•es. En comparaison, l’Europe et ses 500 millions d’habitant•es n’hébergerait que 4,39 millions de réfugié•es.
Une web-série pour sensibiliser à la cause
Il y a de nombreux a priori sur le sujet, alors Médecins Sans Frontières a décidé de produire une web-série pour les contrer.
Réalisée par le collectif Et Bim
, elle se nomme Johnny Hunter : chasseur de migrants et suit (de manière satirique) la vie d’un mec qui poursuit cette population déracinée.
Bonne nouvelle, si vous ne voulez pas être comme Johnny, vous êtes invité•e à le faire savoir sur le site jenesuispasjohnny.
Ce n’est pas la première fois que Et Bim traite de crises humanitaires. En mars, la chaîne s’était fait connaître via Darfimbabwour, une vidéo choc qui retrace l’étendue médiatique d’une crise humanitaire — ici une famine dans un pays imaginaire — de ses débuts à sa fin. C’est d’ailleurs suite à cette vidéo que Médecins Sans Frontières a approché la boîte de production pour réaliser cette campagne.
Une collaboration qui, je l’espère, contribuera à faire changer les mentalités.
À lire aussi : John Oliver analyse la crise des réfugiés (+ traduction française de sa vidéo)
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