— Publié le 18 juillet 2016
Ça y est. Les beaux jours, les maillots de bain, les tranches de pastèque, les vacances, le barbecue et tout le tralala.
Ça y est. C’est la saison de mon ennemi juré.
Putain de moustique.
Le moustique, enflure parmi les enflures
Bon, je vais pas vous mentir, le moustique et moi on était pas partis pour être potes. Déjà parce que je ressens une méfiance intense envers tout ce qui possède plus de quatre pattes.
ELLE A PRESQUE VOLÉ DROIT SUR MOI OK ??
J’aime pas les insectes, les bestioles qui volent, qui sautent, qui rampent et se planquent. Si les araignées sont les pires criminelles en matière de « truc avec trop de pattes », disons que j’ai pas toujours été à l’aise à la campagne.
J’aime pas les insectes, les bestioles qui volent, qui sautent, qui rampent et se planquent.
En été, mes nerfs sont mis à rude épreuve. Tout comme les humain•es se pressent en terrasse et dans les parcs, clignant des yeux comme des hiboux dans le soleil revenu avant de dégainer Pokémon Go, les bestioles sont de sortie. Elles grouillent, et se reproduisent, même, ces enfoirées.
La plupart me mettent mal à l’aise, me font pousser de petits couinements, et vérifier nerveusement si c’est un cheveu, un brin d’herbe ou un TRUC DÉGUEULASSE qui me chatouille l’arrière du genou. Mais il y en a une qui pourrit ma vie.
Ce putain de moustique.
Le moustique, crime n°1 : boursouflures et écorchures
Bon bah bien sûr, le problème principal avec les moustiques, c’est qu’ils piquent, ces enfoirés.
Je ne vais pas parler ici des cas vraiment grave où ils se démerdent pour faire un combo de la connerie et transmettre des maladies en bonus. J’ai de la chance, ça ne m’est jamais arrivé et ça reste relativement rare dans nos contrées hexagonales.
Mais ça les empêche pas d’être BIEN CASSE-BURNES.
Contrairement aux mecs que je matche sur OkCupid, les moustiques me déboîtent pendant toute la belle saison. J’ai fait UN barbecue ce week-end. Un. Et j’ai déjà compté sept boursouflures qui grattent, qui démangent, qui chauffent, bref : qui me font CHIER.
J’ai fait UN barbecue ce week-end. Un. Et j’ai déjà compté sept boursouflures qui grattent.
J’ai beau avoir un sens fluctuant de la féminité, il y a un moment où je cède à la chaleur et où je sors shorts, petites robes et autres jupes qui tournent. Sauf que mes jambes sont un champ de bataille. Alors bon je suis pas teubé, je SAIS qu’il faut pas gratter, mais vous savez quoi ?
Je me gratte en dormant.
Putain de moustiques.
Le moustique, crime n°2 : « iiiiiiii »
Si y avait que les piqûres, franchement, je serais prête à pardonner les moustiques. Un peu de sang pour faire partie d’un bel écosystème, écoutez, pourquoi pas. On dira pas que je suis radine de l’hémoglobine.
Mais non. Nooooon. Oh non. Il fallait que ces connards soient BRUYANTS, EN PLUS. Et produisent environ le pire son de l’univers connu.
https://w.soundcloud.com/player/?url=https%3A//api.soundcloud.com/tracks/173666615&color=ff5500&auto_play=false&hide_related=false&show_comments=true&show_user=true&show_reposts=false
Le moustique en binaural par Thomas Hercouët, une certaine idée de l’Enfer
Rien ne me met les nerfs en boule plus vite que
le « iiiiiiiiii » lancinant d’un moustique ayant l’audace d’exister dans la même pièce que moi. Pas même le hurlement d’un bébé fâché, pas même une craie sur un tableau noir, pas même le « tic tic tic » d’une personne nerveuse munie d’un Bic.
Rien.
À lire aussi : Cy. et les bruits de bouche…
Rien ne me met les nerfs en boule plus vite que le « iiiiiiiiii » lancinant d’un moustique.
Du coup, tout l’aspect « détente et méditation » de l’été est gâché par le pire des sons, je me repose mal, chaque sieste devient une épreuve, je finis debout à l’aube, un torchon à la main, les yeux écarquillés par le manque de sommeil, tout ça à cause de, vous l’aurez deviné…
Ce putain de moustique.
Le moustique, crime n°3 : la cape d’invisibilité
Vous avez bien la scène en tête ? Moi, en slip (bah ouais il fait chaud en été t’as cru que je dormais en pyjama de soie ?), hagarde, mon arme bien au creux de la paume, prête à bouter l’ennemi hors de ma chambre et du règne des vivants ?
Vous savez ce qu’il se passe généralement à ce moment-là ?
Ce putain de moustique disparaît.
Il était là. Il vibrait si près de mon oreille qu’il m’en a chatouillé le lobe. Il était CLAIREMENT là puisqu’il m’a déjà bouffée quatre fois. Mais il est plus là.
Il était CLAIREMENT là puisqu’il m’a déjà bouffée quatre fois. Mais il est plus là.
Je pense que les moustiques, malgré leurs gros yeux d’insecte nul, ont une très bonne reconnaissance des couleurs, ce qui leur permet de se poser sur un truc ayant la même teinte qu’eux, genre comme des caméléons mais inversés. Toute zone allant du beige au noir les attire, et leur sert de cape d’invisibilité.
Soudain, je l’aperçois. Hop, coup de torchon, comme si j’étais Buffalo Bill armé d’un lasso. Un geste sec du poignet, impossible de l’avoir raté, j’ai au moins dépassé Mach 2 niveau vitesse du tissu claquant dans l’air. Je vois pas le cadavre, normal : le choc a dû le déplacer. Et puis il est cinq heures du matin, je vais pas passer trente minutes à chercher un moustique mort !
ALORS C’EST QUI LE SOMMET DE LA CHAÎNE ALIMENTAIRE MAINTENANT ?
Enfin sereine, je me recouche. Les cernes autour de mes yeux proviennent autant de la fatigue physique que de l’épuisement nerveux. Ma main se décrispe autour de mon torchon. Mon souffle ralentit. Pour les quelques heures à venir, je peux dormir. J’ai vaincu la bête.
Jusqu’à ce que.
« iiiiiiiiiiiiiiiiiii… »
Putain de moustique.
Ajoutez Madmoizelle à vos favoris sur Google News pour ne rater aucun de nos articles !
Les Commentaires
Quand ces horreurs ont, malgré tout, réussi à m'atteindre, ça soulage immédiatement l'éventuelle douleur et coupe l'envie de se gratter. Et du coup les boutons finissent par disparaître, sans même passer par la case rouge-gonflés-sanguinolents, et bim !
Et ce truc peut servir à pleins de choses, même à soulager des brûlures légères uppyeyes:
Bon par contre, j'ai rien contre l'insomnie sus-provoquée D: (cette nuit encore, ces enflures m'ont réveillée à 5h. 5h boudiou, c'est l'heure à laquelle je me lève pour aller en cours en semaine, et il a fallu qu'ils me pourrissent le week-end. :non
Edit : Et c'est fait par BodyNature, par contre aucune idée d'où on peut en trouver à part sur leur site, ou en pharmacie peut-être, ça fait quelques années que je l'ai, donc aucuns souvenirs... (comme je ne m'en sers quasiment que pour les moustiques, il a duré longtemps :lunette