Je reviens tout juste du cinéma, où je suis allée voir le tant attendu (par moi en tous cas) Monstres contre Aliens, et laissez moi vous dire que c’était PUREMENT TOTALEMENT HYPER TROP… décevant.
Susan s’apprête à épouser un gros débile narcissique, se prend une météorite sur la tronche et devient géante. Elle se retrouve alors enfermée dans une base militaire où sont détenus quatres monstres : le Dr. Cafard, savant fou de son état, le Maillon Manquant (on dit pas « chaînon » normalement ?), homme-poisson-surgelé-décongelé vieux de 20 000 ans, B.O.B, résultat du mélange ingénieux d’une tomate et de sauce barbecue (miam !) et Insectosaure, asticot géant tout poilu qui parle pas mais qui gueule. Puis un méchant alien pas content attaque la Terre parce qu’il veut récupérer le Quantonium contenu dans le corps de Susan (suite à l’épisode météorite-dans-ta-face). Alors le gouvernement a un éclair de génie et envoie les monstres dézinguer de l’alien. You-pi.
J’ai quand même pu tester pour la première fois le ciné en solo, dans une salle gigantesque où on était… quatre. J’ai cependant réussi à prendre quelques notes dans le noir, malgré mon envie de sortir. Oui, à ce point là. Je ne saurais pas dire si le film commence trop vite ou trop lentement. Un peu des deux, je suppose. Alors c’est joli, y a plein de couleurs, on en prend plein la gueule tout ça. Mais globalement, je dirai que ça ressemble un truc, lent, bâclé, ponctué de moments marrants. Comme par exemple ce président des États-Unis qui ressemble à un Jimmy Neutron qui aurait pris de la bouteille (et du menton), qui se lance dans une démonstration de synthé en jouant le thème du Flic de Beverly Hills, en profitant au passage pour me refoutre cette affreuse « chanson » de Crazy Frog en tête. Merci bien Jimmy. On peut également admirer le Dr. Cafard danser comme un John Travolta sous acide sur un plateau de Dance Dance Revolution. Et bien sûr, les répliques de Bob, le teubé de la bande, qui fait bien marrer cinq minutes mais dont le potentiel me semble grandement sous-exploité.
Alors en théorie, c’était une bonne idée, mais je crois qu’une fois passé l’âge de jouer à l’elastique dans la cour de récré, ce film n’en captivera que peu. Et ça m’écorche vraiment la gueule de dire ça, j’ai trépigné d’impatience à l’idée de voir ce film (un peu comme avec Vendredi 13, dans un autre domaine, qui me parait carrément cool avec le recul), et j’ai vraiment pensé à quitter la salle au milieu du film. Sauf que, 10€ ça se jette pas en l’air comme ça, et une revue ça s’écrit que si on a vu le film en entier. Et je trouve ça vraiment dommage, il y avait de l’idée.
Même en essayant, je ne pourrais pas vous en dire plus que ça sans vous raconter tout le film (puisque le tout tiendrait sur un ticket de métro). Et croyez moi, j’aurais vraiment, mais vraiment aimé en dire du positif, je m’attendais à me gausser toute seule, le nez dans mon paquet de pop-corn, mais non.
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