Depuis son enfance, Bob a un rêve. Il veut devenir terreur d’élite. Sauf que voilà, il a pas forcément le physique de l’emploi. Pour compenser, il s’implique à fond dans le travail scolaire. Il ingère de la théorie, s’imprègne de concepts, apprend tout sur tout et sur le bout des doigts.
Arrivé à Monstres Academy, l’une des facultés les plus réputées dans ce qui est d’apprendre à faire peur aux enfants, il compte sur son approche abstraite du sujet pour atteindre son but professionnel. Tout le contraire de Sulli, monstre imposant au grognement impressionnant.
Issu d’une grande lignée de terreurs renommées, il envisage la peur comme quelque chose d’inné et de spontané. Sa méthode, c’est le feeling ! Ça marche plutôt bien pour lui. Son impulsivité et sa carrure ont tôt fait d’augmenter sa côte de popularité au sein de l’université.
Mais ça va pas durer. Sinon ce serait pas rigolo. Pour garder leur place dans l’établissement, ils vont devoir faire équipe. L’objectif, gagner le tournoi de la peur et relever tous les défis en se trimbalant la pire confrérie du campus, les Oozma Kappa.
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Dans la trempe des college movie, véritables institutions outre-atlantique, Monstres Academy ne présente aucune véritable surprise scénaristique.
Les ficelles utilisées sont vues et revues, les problèmes abordés sont souvent traités dans les films de ce genre : les étudiants doivent-ils être de bonne famille, populaires et avoir un physique avantageux pour réussir ?
La condition physique, c’est important.
Bon, je vous rassure, c’est commun mais c’est cool quand-même. Après Cars et Toy Story, les studios Pixar confirment leur capacité à faire des suites de qualité. Ils s’appuient sur une recette simple mais efficace : un mélange de mignonceté, d’humour et une capacité à séduire un public dans la durée : Monstres et Cie, le premier film est sorti il y a 12 ans… Le jeune public de l’époque est désormais en âge d’aller à la fac.
Mais en même temps Monstres Academy, tout en étant très clairement lié avec de nombreux clins d’oeil et références à Monstres et Cie, est un véritable travail autonome. On peut l’apprécier sans avoir vu celui d’avant. D’après. Le futur. De 2001. Bref, l’autre, quoi. (Toi aussi galère avec le principe des prequels.)
Les personnages créés pour l’occasion sont attachants et font oublier les monstres secondaires du premier opus. Leurs personnalités, très éloignées les unes des autres, permet de nombreux moments comiques, dont le running-gag plutôt marrant de la mère envahissante.
Au final, c’est sympa, c’est drôle, c’est frais, c’est fort et c’est fondant.
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Les Commentaires
Mais honnêtement, je ne m'attendais pas à un histoire comme ça.