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Source : Unsplash / Kelly Sikkema
Poussez Madmoizelle

« Mon fils de 4 ans a vu sa sœur naître » : Anaïs nous raconte son accouchement à la maison sans assistance

Ah, l’accouchement… Ce moment si incroyable, flippant et transformateur. Parfois rêve, parfois cauchemar, souvent un peu des deux. Une semaine sur deux, dans Poussez Madmoizelle, une personne nous raconte son accouchement. Cette semaine, Anaïs nous raconte la naissance de sa fille dans le cocon de sa maison, seulement entourée de son mari, de son fils de 4 ans et d’une photographe.

N’oubliez pas, dans les commentaires, que les personnes qui témoignent sont susceptibles de vous lire. Merci de rester bienveillant·e.

  • Âge au moment de l’accouchement : 29 ans 
  • Bébé attendu à la date : 20 novembre 2022
  • Bébé arrivé à la date : 7 novembre 2022
  • Heure d’accouchement : 00h20
  • Poids et taille de l’enfant à la naissance : 3kg320 – 51cm à 1 jour car la sage femme n’est venue à la maison que le lendemain de l’accouchement. 

Avec mon conjoint, nous avons déjà un fils de 4 ans. Pour agrandir notre famille, j’ai fait retirer mon stérilet en cuivre en octobre 2021 et je suis tombée enceinte le mois suivant, mais il s’agissait d’une grossesse extra-utérine. Je suis finalement retombée enceinte en février 2022 et cette fois-ci, tout allait bien

J’avais vraiment hâte de tomber de nouveau enceinte alors j’ai fait le test très tôt, au premier jour de retard des règles. Nous revenions du salon du chiot ou nous avions adopté notre Lola, petite chienne qui avait alors 3 mois. Nous avons été très heureux et un peu inquiets au vu de la grossesse extra-utérine qui a précédé. Ma sage-femme m’a beaucoup rassurée et m’a proposé un suivi rapproché au début pour être sûr que tout se déroule bien. 

« Je voulais être complètement libre pour accoucher »

La grossesse a été agréable, mais très fatigante. Pour mon aîné, elle avait été bien plus tranquille. Je m’attendais à vivre la même chose, mais cette fois-ci, j’ai eu beaucoup de nausées, puis la fatigue ne m’a pas quittée jusqu’à la fin. Cependant, je n’ai pas eu de complications. Ayant des collègues très attentives et bienveillantes, j’ai pu travailler jusqu’à mon congé maternité. Tout s’est bien déroulé au niveau médical à part une anémie assez bien maîtrisée avec la prise de fer. 

Je ne redoutais pas du tout mon deuxième accouchement. J’avais vraiment hâte de le vivre. Je me suis beaucoup préparée et documentée avec mon conjoint. Nous aurions préféré que j’accouche à la maison avec une sage-femme à domicile, mais aucune n’accepte de le faire dans les Pyrénées-Orientales, où nous habitons. Nous avons donc rapidement opté pour un accouchement sans assistance. 

Nous avons suivi une préparation en ligne, lu des témoignages sur les groupes d’accouchement à domicile/sans assistance, regardé le documentaire Faut pas pousser ! de Nina Narre, etc. Mon premier accouchement s’est globalement bien passé, mais j’avais envie d’être complètement libre pour celui-ci. Je n’avais aucune peur à part que l’on me fasse des problèmes (genre signalement ou refus de faire la déclaration de naissance) suite à l’accouchement sans assistance. Je n’avais même pas préparé de valise de maternité ni fait de projet de naissance tellement j’avais confiance en nous. J’avais quand même réalisé un suivi à la maternité au cas où je change d’avis ou s’il y avait une difficulté. 

Le suivi, classique, a été réalisé par une sage-femme libérale qui n’était pas vraiment en accord avec mon projet, mais a accepté de venir après l’accouchement vérifier que tout aille bien. Je me suis inscrite également à la maternité et fait les multiples tests et examens préconisés (surtout pour ne pas avoir de problème par la suite). Je trouve le suivi de grossesse extrêmement lourd. Il ne faut pas oublier que la grossesse est un état naturel et accoucher est physiologique et non médical (quand tout va bien). Il est prouvé que les l’hypermédicalisation augmente le risque de complications.

A lire aussi : Suivi médical et démarches administratives : tout savoir sur le premier trimestre de grossesse

« Je pousse ou mon corps pousse tout seul »

Quinze jours avant la date d’accouchement présumée, je me doutais que l’accouchement n’allait pas tarder, même si je n’avais pas particulièrement de contractions. Nous sommes alors le 6 novembre, la journée se déroule tranquillement, je fais de la pâtisserie avec mon grand pour le goûter. Mon mari prépare le Bissap que je souhaite boire pour mon post-partum. Mais pour le moment, aucun signe.  

C’est à 19h30 que je commence à sentir mon utérus qui travaille plus que d’habitude. Ne ressentant aucune douleur, je ne relève pas. Une demi-heure plus tard, je note déjà une certaine régularité qui s’installe ainsi que des contractions légèrement plus intenses. Nous prenons le dîner tous les trois puis je monte directement me reposer. Mon fils de 4 ans (Ismaël) et mon conjoint (Sultan) restent en bas tous les deux. J’envoie un message à la photographe qui doit venir immortaliser la naissance.

Une heure plus tard, à 21h20, je sens la poche se rompre lors d’une contraction. Je dis à mon mari de se préparer. Ismaël rassure son papa : « T’inquiète pas papa, je vais t’aider ». Ils gonflent et remplissent la piscine d’accouchement, mettent des alèses et draps sur le canapé, tamisent les lumières puis accrochent la banderole remplie de messages inspirants faite par mes amies. 

À 22 heures, pendant que Sultan essaie d’endormir notre fils, je descends et  j’allume les bougies faites pour l’événement, je m’installe sur le ballon. Les contractions se sont rapprochées à toutes les 3 minutes, je décide d’arrêter de les compter

Trigger warning

Photo d’accouchement

Copie de [Image intérieure] Carré (11)
Crédit : Dydise Pictures

À 22h30, je m’installe dans la piscine d’accouchement, ce qui me soulage beaucoup. Mes hommes redescendent, car mon fils n’arrive pas à dormir, il souhaite être auprès de moi et voir sa sœur naître. Je suis dans l’eau et je sens leurs mains me réconforter et me masser. J’entends mon fils questionner son père. Je suis complètement dans ma bulle, concentrée. L’intensité monte tellement rapidement que je n’ai pas le temps de m’habituer. Sultan me rappelle de profiter de mes pauses, mais elles sont si courtes…

À 23h30, la photographe arrive. Je pense alors que si l’intensité dure comme ceci toute la nuit, j’aurai du mal à tenir. Mais en même temps, je sens que le col tire et que ça avance vite, que cela ne sera probablement pas si long. Je visualise mon col qui s’ouvre. Mon mari m’encourage, me donne de l’eau fraîche, il est si confiant, si paisible. Son souffle m’aide, je cale ma respiration sur la sienne…

À minuit, je demande à mon mari de remonter pour essayer (encore) d’endormir notre fils. J’ai peur que la naissance l’impressionne. Je le rappelle presque tout de suite en criant : « Sultan, elle arrive ».

Je pousse, ou mon corps pousse tout seul. Je suis à quatre pattes, accoudée à la piscine. Je me redresse pour pousser. Je suis impressionnée par mes propres cris, pourtant ils m’aident : je me sens puissante. Mon instinct a pris complètement le dessus, je ne réfléchis pas. Tout se fait naturellement. Je sens ses cheveux. Une ou deux poussées plus tard le cercle de feu, malgré la douleur, je suis si heureuse de le sentir, je suis rassurée, car je sais exactement où on en est. Je sens que tout se passe bien. Quelques minutes après sa tête est là, dans l’eau. Je la touche et je sens son oreille, mais je ne sais pas trop de quel côté est son visage. J’entends mon fils dire « maman fait des bruits d’éléphants » (en écho au livre que l’on a lu ensemble pour se préparer Ma mère, c’est la plus forte), je souris. Il est à côté de son papa, derrière moi, il voit sa sœur naître. Je veux que mon conjoint attrape sa fille. Je la sens encore bouger en moi pour se positionner et je reprends presque sans pause pour faire passer les épaules. En deux ou trois poussées supplémentaires : Meïssa naît. Mon conjoint lui retire le tour de cordon délicatement. Je suis tremblante, je me retourne, je n’y crois pas. 

Il est 00h22, elle est dans mes bras. 

Trigger warning

Photo d’accouchement

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Crédit : Dydise Pictures

Bissap et bébé lotus

J’ai peur qu’elle ait froid alors je la frictionne un peu. Son calme me déstabilise, j’ai peur qu’elle ne respire pas. Comme pour me rassurer, elle pousse un petit cri. Je veux sortir de l’eau et on s’installe sur le canapé. Je la mets au sein, l’admire. Son grand frère est fier. La maison est remplie d’amour. Je sens littéralement la bulle d’ocytocine qui nous enveloppe. 

Les contractions reprennent, je pousse pour aider le placenta à sortir mais il n’y aura que des caillots. Malheureusement, je commence à sortir de ma bulle car je suis un peu inquiète, je me sens fatiguée. La tête tourne, mon teint est pâle. La photographe Élise, qui est présente, me rassure, me dit de me reposer. Je me rappelle alors que si je ne me détends pas, je prends des risques (les hormones de stress bloquent l’ocytocine nécessaire à la délivrance du placenta). Je vais donc m’allonger et me concentrer sur mon bébé. Mon mari réussira enfin à endormir notre fils vers 2 heures. 

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Photo d’accouchement

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Crédit : Dydise Pictures

Mon conjoint prend ma température et me couvre, il me donne à boire et à manger (heureusement qu’il avait préparé mon précieux Bissap). Je prends les teintures mères (une solution hydroalcoolique issue d’un mélange de plantes fraîches et d’alcool, ndlr) qu’une amie m’a données pour la délivrance. Élise me propose de masser un peu mon ventre, ce que j’accepte, puis elle rentrera chez elle. Nous allons donc rester mon conjoint, notre fille et moi en bas allongés à nous reposer jusqu’à 5 heures. Je souhaite alors vraiment en finir avec le placenta. Je me remets à genoux, et suis ses conseils en tirant un peu sur le cordon. Après quelques efforts il sortira enfin. Je suis, alors, pleinement soulagée. 

Nous souhaitons faire un bébé lotus : Meïssa reste, accrochée à son placenta jusqu’au lendemain, mardi. Le cordon étant tout sec nous le coupons facilement. Déplacer le placenta était trop contraignant pour moi avec l’allaitement, j’avais peur de la blesser à chaque manipulation. 

Nous sommes tellement fiers d’avoir offert cette naissance à notre bébé. Je suis particulièrement heureuse d’avoir pu offrir à mon conjoint une vraie place durant l’enfantement de notre enfant.  Et finalement, très heureuse que notre fils soit resté éveillé auprès de nous. J’ai pu écouter mon corps et faire confiance en la puissance de la vie

Un merveilleux post-partum 

J’ai accouché chez moi justement pour que tout soit respecté. L’accouchement a été rapide et du coup très intense. Le premier avait été très long donc je ne m’attendais pas à ce que ce soit si « rapide ». Mais j’étais préparée et je l’ai bien vécu. J’en garde un souvenir merveilleux et très émouvant. Le lien avec ma fille est incroyable. 

Dans les jours qui suivent, mon conjoint est très impliqué, il s’occupe de notre fils pendant que je materne notre fille. Depuis toujours, il fait sa part, voire plus à la maison. Nous sommes une super équipe et j’ai la chance de vivre un merveilleux post-partum. Les premiers jours, je suis restée pouponner à la maison pendant qu’il emmenait le grand au parc, qu’il me préparait de bons repas… J’ai eu la chance de pouvoir faire la grasse matinée régulièrement. J’ai allaité exclusivement mon bébé la nuit, je lui donnais le sein, mais le matin il s’occupait des enfants le temps que je me repose encore un peu. 

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Photo d’accouchement

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Crédit : Dydise Pictures

Il a été plus facile de passer de un à deux enfants que de 0 à un enfant. Nous avons abordé notre parentalité bien plus zen. Nous sommes maintenant sûrs que le maternage proximal est ce qu’il y a de mieux pour nous (preuve en est avec notre fils tellement épanoui) donc cododo, portage, allaitement sont au goût du jour. 

Notre fille est née dans des conditions optimales et je suis persuadée que cela influe sur son bien être et évidemment sur le mien. Je n’ai d’ailleurs eu aucune séquelle (pas de déchirure, rien) donc je me suis remise très vite. 

Si, un jour, j’ai un troisième enfant, je ferai le même choix : un accouchement à la maison et peut-être même que j’allègerai le suivi de grossesse.

Ce témoignage d’accouchement non-assisté (ANA) d’Anaïs a suscité de très nombreux commentaires, qui ne se sont pas toujours révélés bienveillants envers la témoignante et son choix, qui n’appartient qu’à elle. Nous avons donc décidé de les suspendre temporairement.

Anaïs a lu les messages sous son récit, et elle a souhaité y répondre. Nous lui donnons donc la parole ci-dessous :

J’ai lu les commentaires, mais mes propos ont été complètement interprétés. 

J’entends bien que cela puisse choquer ou chambouler car c’est une expérience peu classique. On a des croyances bien ancrées sur l’accouchement, mais je maintiens que certaines complications sont dues à l’hyper médicalisation et pourraient être évitées par un environnement plus favorable. Je ne dis pas que la seule façon de l’éviter est d’accoucher sans assistance chez soi. Mais un entre deux serait parfait et pourrait répondre à un vrai besoin. 

En ce qui me concerne je n’ai pas de maison de naissance ici ni de sage-femme libérale qui pouvait m’accompagner. Pour la simple et bonne raison que les assurances refusent de les assurer et non pas parce qu’elles ne veulent pas ou parce que j’étais à risque ! 

Il est vrai que j’ai aussi accouché chez moi par militantisme. Car nous n’avons pas le choix aujourd’hui. Si certaines sont rassurées d’être entourées à l’hôpital, et bien pour les autres il n’y a pas de solution. J’espère que bientôt, chaque femme aura la possibilité d’accoucher respectueusement avec des choix éclairés. 

Je ne suis absolument pas contre le système hospitalier comme j’ai pu le lire ! Je suis, moi même, infirmière et je travaille à l’hôpital. Je ne nie pas que nous sommes chanceux.ses, en France, de bénéficier de tout ceci quand on en a besoin. Bien sûr que ça peut sauver des vies, mais il y a aussi beaucoup d’actes médicaux réalisés abusivement. On ne s’en rend même pas compte tellement c’est banalisé. Personne ne peut nier que les services hospitaliers sont en souffrance et que cela se répercute sur les patients. La maternité n’y échappe pas. Oui, ça arrive : une césarienne parce que le service est blindé et que c’est plus facile pour l’organisation. En prétextant bien sûr que c’était pour sauver bébé de son tour de cordon (qui n’est absolument pas une urgence vitale). Ça ne veut pas dire que quand c’est nécessaire et que ça sauve bébé, on ne remercie pas la médecine. Ce n’est pas tout blanc ou tout noir. D’ailleurs, les sage-femmes sont formées sur les complications d’accouchement et très peu sur la physiologie. Et ça, vous ne pouvez pas le contredire, c’est physiologique d’accoucher ! 

Est ce que j’aurais dû me forcer à aller à l’hôpital alors que je n’en ressentais pas le besoin ? Non. Ce n’est pas parce qu’on a une voiture qu’on est obligé de l’utiliser… Si pour moi c’est plus rassurant de rouler à vélo. Ça ne veut pas dire que quand j’en ai besoin je n’utilise pas la voiture. Mes enfants vont chez le médecin quand ils sont malades ! ( Je précise car j’ai le sentiment d’avoir été très stigmatisée). 

Quand bien même, je le redis, peut être que si j’en avais eu la possibilité, j’aurais accouché avec une sage-femme à la maison. Mais à choisir entre l’hyper médicalisation et le sans assistance avec une grossesse non pathologique où la balance était clairement du côté des bénéfices… J’ai choisi de vivre le plus beau moment de ma vie en toute confiance. 

Avant de faire mon choix, je me suis tout de même beaucoup renseignée sur le sujet. C’est un projet nettement réfléchi. D’ailleurs, la sage-femme libérale qui m’a suivie m’a proposé de venir la voir au début du travail si j’en ressentais le besoin. Elle a compris mon projet, et même si elle aurait préféré que j’accouche à l’hôpital, elle est venue me voir juste après la naissance. Oui, j’avais réfléchi à la possibilité d’une complication. Je ne suis pas à 1 heures de la maternité comme j’ai pu le lire mais à moins de 15 minutes. Et non, accoucher à la maison, ce n’est pas risquer ma vie et celle de mon bébé.

J’ai le droit d’accoucher par moi même en écoutant mon corps et non qu’un médecin me dise quand et comment pousser. 

J’ai le droit, aussi, de trouver le suivi de grossesse lourd. Une prise de sang tous les mois, un rendez-vous avec la sage femme tous les mois en plus des rendez-vous à la maternité, j’ai trouvé cela fatiguant (j’ai travaillé tout le long de ma grossesse en plus de m’occuper de mon aîné). J’avais 3 rendez-vous médicaux par mois alors que TOUT allait bien. Encore une fois, cela ne veut pas dire que je suis anti médecine.

Pour ce qui est de Quantik Mama (qui est sage-femme), la préparation est vraiment super et je n’ai pas du tout constaté le côté transphobie ou anti-IVG. Je crois que ce que vous prenez pour transphobe voulait dire le contraire… je cite : « inclusif et respectueux de l’identité de chacun.e indépendamment de son genre », elle dit bien que même si elle utilise le mot « femme » sa préparation est destiné à toute personne qui accouche (quel que soit son genre). Dans la préparation en tout cas, elle est au contraire plutôt inclusive. Et si vraiment, c’est le cas, je ne partage pas du tout les idées transphobes. 

Ai-je besoin de revenir sur tous ces commentaires qui spéculent sur le traumatisme éventuel de mon garçon de 4 ans ? Clairement encore des interprétations. Un accouchement physiologique ce n’est pas la même chose qu’à l’hôpital. Je n’étais pas sur le dos, les pieds en l’air avec mon fils en face. J’étais dans une piscine à genou dans l’eau avec des lumières tamisées. Ma famille et mon fils en l’occurrence étaient préparés au déroulé de l’accouchement. Il n’a pas eu de vision d’horreur de sang et de déchirure, j’ai vocalisé oui car c’est intense mais je n’ai pas hurlé de douleur non plus. 

Entendez que vos peurs ne sont pas les miennes et peuvent être déconstruites. C’est dommage de faire de vos croyances et vos peurs une vérité applicable à chacun. J’ai témoigné de mon expérience car elle est moins commune (même si nous sommes de plus en plus nombreuses à prendre ce chemin) et peut être que cela fera du bien à certaines personnes de voir qu’il y a d’autres possibilités. 

Enfin, pour rappel, ceci est un témoignage et non une revue scientifique. Il ne faut donc pas y chercher de sources scientifiques. Je vous recommande toutefois chaudement le documentaire Faut pas pousser de Nina Narre si vous souhaitez des chiffres et des avis de professionnel.les. Les livres du Dr Michel Odent, gynécologue-obstétricien, sont aussi très bien documentés.

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