Le 4 février 2018, le jeu Les Sims fêtait ses 18 ans.
18 ans, la majorité ! Ça fait tout drôle. Je me revois encore dans la cour de récré de primaire, à entendre parler du jeu par une amie, pour sa toute première version.
Et je me rappelle avoir entendu dès ce jour les codes de triche, qui se refilaient encore plus rapidement que les bouts de crêpe Whaou! entre tous les gratteurs de goûter de ma classe.
Les Sims, c’est un jeu de simulation de vie, où l’on a tous les droits sur l’existence de personnages. C’est diaboliquement génial !
À l’époque, chaque disque additionnel embellissait un peu plus mon existence : Les Sims Et + si affinités, Superstar ou encore Abracadabra venaient apporter leur fantaisie, et parfois un brin d’irrationnel, à la vie de mes créations anthropomorphes.
Aujourd’hui, le jeu en est à sa quatrième édition. Et quand je vois son évolution, je dois dire que je suis épatée.
Les Sims est surtout le jeu de mon enfance, même si j’admets avoir beaucoup joué aux Sims 2 l’année dernière. Mais je continue de régulièrement y penser à certains moments de ma vie, qui me donnent l’impression de faire partie du jeu…
Voici lesquels !
Quand je sympathise avec quelqu’un, on dirait Les Sims
Quand tu entres en interaction pour la première fois avec un personnage dans le jeu, tu as tout un tas d’actions possibles et de sujets à aborder qui s’étoffent au fil de ta prise de contact.
Plus tu vas parler avec lui, plus tu vas pouvoir avoir un éventail large de possibilités d’interagir. Attention révélation : c’est aussi le cas dans la vraie vie. Plus tu connais la personne avec qui tu parles, plus tu vas avoir de sujets à aborder.
Alors le fait est que maintenant, quand je parle à quelqu’un pour la première fois, j’ai toujours une pensée pour Les Sims.
Dès que je sympathise, que je commence à rigoler avec mon interlocuteur•rice, c’est comme si je voyais des petits + verts s’afficher au dessus de sa tête.
Le pire étant que Les Sims ont aussi tordu ma tête pour tout ce qui est démonstration d’affection.
Je ne peux pas m’empêcher de penser à ces Sims qui s’éloignent de façon dégoûtée quand ils n’ont pas envie d’un câlin ou d’un bisou à chaque fois que je me laisse aller à quelques élans de tendresse…
Du coup, quand j’y vais, c’est non sans appréhension.
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Quand mes loisirs me servent pour le travail, on dirait Les Sims
Dans Les Sims, pour acquérir des compétences, il faut se livrer à du travail à la maison qui s’apparente plutôt à des loisirs : s’essayer à la peinture, à la musique, parler devant son miroir, ou jouer aux échecs.
Dans mon adolescence, j’allais énormément sur des forums divers et variés, et j’ai pas mal développé de compétences en logiciels d’image.
Je dois dire que le jour où j’ai pu mobiliser toutes mes astuces de montage photo à des fins professionnelles, pour gérer des pages Facebook d’entreprise ou rendre des newsletters plus agréables, j’étais dans une satisfaction totale !
Ce qu’on fait pour soi, ce qu’on apprend parfois sans s’en rendre compte, sert donc bien au quotidien ! C’est une belle leçon à apprendre, et quelque chose de très bien vu par les créations des Sims.
Quand je vois des proches changer radicalement de plan de vie, on dirait Les Sims
Ce qui est beau dans Les Sims, c’est qu’on peut tout changer radicalement en quelques clics, et en s’en donnant les moyens.
Le plus facile, c’est le look. Le plus intéressant, c’est la vie professionnelle.
Comme je le disais plus haut, les compétences dans le jeu s’assimilent en travaillant de son côté. Ça prend du temps, mais cela donne accès à des postes toujours mieux cotés.
Il n’est donc jamais impossible de changer son fusil d’épaule, de choisir un emploi qui n’a rien à voir avec ses plans de départ, et de faire que sa vie reparte de zéro pour de nouvelles aventures !
Or quand je regarde autour de moi, la plupart de mes proches se sont réorientés, ne font pas nécessairement les jobs auxquels ils pensaient au début, ou auxquels leurs études les prédestinaient.
Et c’est dans ce genre de constats que je me dis que Les Sims sont définitivement très fins vis-à-vis de la représentation de notre existence de mortels : quiconque peut décider de sa vie, il suffit d’en avoir la volonté (sans avoir besoin de celle d’un joueur) !
Quand il se passe des trucs absurdes dans le monde, on dirait Les Sims
Soyons honnêtes : quand on joue aux Sims, on laisse nos travers de tueuses en série prendre momentanément le dessus sur notre comportement socialement acceptable le reste du temps.
Oui, entre autres, on enlève l’échelle de la piscine car c’est débile de voir un Sim mourir d’épuisement alors qu’il pouvait sortir à la force de ses bras…
Ne niez pas !
Autre truc débile pouvant mener à un décès du personnage
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Sauf que parfois, quand dans le monde il se passe des trucs débiles, avec des décisions improbables, je me dis que finalement, on est peut-être dans une partie de Sims avec un joueur qui nous fait faire des trucs crétins : élire Donald Trump, laisser Thomas Thévenoud déposer la marque phobie administrative, ou donner un avant-goût de l’apocalypse quand deux flocons de neige immobilisent toute une capitale.
En tout cas, j’ai hâte d’avoir un jour l’impression d’être dans Les Sims quand je pourrai gonfler mon compte bancaire à ma guise, et construire ma maison en quelques clics.
Soum soum !
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