C’était en 2000, Alizée avait 16 ans et devenait un phénomène après son passage dans l’émission « Graines de star » en interprétant « Moi… Lolita ». 23 ans plus tard, sa fille, Annily, reprend le tube iconique de sa mère sur TikTok et fait le buzz avec plus de 2 millions de vues. Une vraie madeleine de Proust.
« Quand fourche ma langue j’ai là… Un fou rire aussi fou qu’un phénomène. » C’était en 2000, et 23 ans plus tard, « Moi… Lolita », de la chanteuse Alizée, est toujours un phénomène indémodable.
En 1999, Alizée marquait toute une génération sur le plateau de « Graines de star »
À l’époque, la jeune Corse a 16 ans, elle se passionne, depuis son enfance, pour le chant et la comédie musicale. La France la découvre alors qu’elle participe, en 1999, à l’émission « Graines de star » diffusée sur M6. Alizée est alors repérée par Mylène Farmer et le producteur Laurent Boutonnat. Tous deux souhaitent accompagner la jeune femme : la première, en écrivant les paroles, gérant les tenues et les chorégraphies et le second en composant les mélodies qui deviendront des tubes.
« Moi… Lolita » sort quelques mois plus tard et cartonne immédiatement, marquant toute une génération. S’ensuivront d’autres tubes comme « J’en ai marre ! » (2003) ou encore « J’ai pas vingt ans ! », des titres bien plus sulfureux qu’ils n’en avaient l’air à l’époque, sexualisant d’emblée la jeune femme sans qu’elle n’en soit forcément consciente, à l’instar de beaucoup d’idoles populaires avant elle, comme France Gall avec « Les sucettes », par exemple.
Quand Annily, la fille d’Alizée, reprend « Moi… lolita » sur TikTok
Mais quel coup de vieux de voir aujourd’hui sa fille, Annily, reprendre sur TikTok la chanson qui a propulsé sa mère à l’époque, générant par la même occasion un énorme buzz avec plus de deux millions de vues au compteur. Tout y est : même tenue, même coupe de cheveux que celle de sa mère lorsqu’elle interprète « Moi… Lolita » dans l’émission Hit Machine.
Il ne faut pas oublier que le roman de Nabokov est écrit du point de vue (ou presque en totalité, ma lecture date de plus de 10 ans) de Humbert Humbert qui est un pédophile (ou nympholepte d'après lui) donc forcément, il faut s'attendre à un point de vue dégueulasse. Par contre, je pense que la chanson est écrite du point de vue de Lolita et en lisant les paroles, je trouve qu'on ressent le côté proie ou malaise que Lolita a pu éprouver dans le livre. "Quand je rêve aux loups, c'est Lola qui saigne" "C'est pas ma faute" "Tout prêts à se jeter sur moi, c'est pas ma faute à moi" Je précise que le "c'est pas ma faute" revient beaucoup. Quant au clip, je ne m'en souviens plus trop mais peut-être que les images sont censés représenter ce que ressent le narrateur (ou de manière générale, les hommes prédateurs envers les jeunes filles et femmes) et nous en entendant les mots de Lolita, on est censé ressentir un certain malaise. Au final, je trouve que c'est une chanson plutôt réussie. unno: et qui n'a absolument pas pour but de promouvoir la sexualisation des jeunes filles.
Les Commentaires
Par contre, je pense que la chanson est écrite du point de vue de Lolita et en lisant les paroles, je trouve qu'on ressent le côté proie ou malaise que Lolita a pu éprouver dans le livre.
"Quand je rêve aux loups, c'est Lola qui saigne"
"C'est pas ma faute"
"Tout prêts à se jeter sur moi, c'est pas ma faute à moi"
Je précise que le "c'est pas ma faute" revient beaucoup.
Quant au clip, je ne m'en souviens plus trop mais peut-être que les images sont censés représenter ce que ressent le narrateur (ou de manière générale, les hommes prédateurs envers les jeunes filles et femmes) et nous en entendant les mots de Lolita, on est censé ressentir un certain malaise.
Au final, je trouve que c'est une chanson plutôt réussie. unno: et qui n'a absolument pas pour but de promouvoir la sexualisation des jeunes filles.