Cet article a été écrit dans le cadre d’un partenariat commercial avec StudioCanal Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
Quand on grandit et qu’on a bof bof confiance en soi, on a besoin et envie d’avoir des modèles, des gens qui vont t’inspirer à accepter et embrasser ce que toi tu es vraiment, ou en tout cas ce qui s’en rapproche.
Alors pour ça t’as les histoires, les bouquins, les films qui regorgent de personnages féminins inspirants mais aussi les femmes de ton entourage parfois ! Et puis t’as également des meufs connues, qui t’inspirent à un moment précis de ta vie.
Et bim c’est exactement de ces meufs-là dont j’ai envie de parler, histoire de leur rendre hommage pour la fière chandelle qu’elles m’ont (malgré elles) filée à des moments importants.
C’est précisément ce que m’a inspiré le film De Plus Belle qui sort aujourd’hui 8 mars 2017 en salles, et dont vous pouvez trouver la critique ici. Comme je fais pas les choses à moitié, j’ai aussi interviewé la réalisatrice Anne-Gaëlle Daval, Florence Foresti et Mathieu Kassovitz !
Florence Foresti ou comment j’ai embrassé la petite rigolote en moi
Quand j’étais au lycée, je sortais du collège, d’une dépression et de trucs vraiment moyennement rigolos qui avaient totalement éteint mon envie de faire des blagues à tout un chacun.
Même si les années lycée n’étaient pas énormément plus drôles, j’ai fait la connaissance de copines vraiment top et surtout, j’ai rencontré Florence Foresti. Bon alors pas en vrai hein, mais à l’époque on parlait pas autant féminisme que maintenant, et les rôles féminins restaient assez stéréotypés.
Alors quand elle est arrivée, avec ses gros mots, son franc-parler et ses histoires de jus de papaye : je me suis sentie moins seule.
https://youtu.be/jcq81p5FboY
J’ai commencé à doucement la citer, à me remettre à faire des blagues, et surtout à rire de ma personnalité un peu maladroite et de mon côté pas trop sûre de moi qui ne collait pas tellement au stéréotype de la fille parfaite… dans lequel je ne me reconnaissais pas du tout.
C’est hyper important, quand on est ado, de voir une meuf plus âgée que soi qui est vraiment elle-même, pas ce qu’on voudrait qu’elle soit, qui rit d’elle-même, qui parle fort, qui a des loses amoureuses : c’est très inspirant !
Petit à petit, j’ai vraiment embrassé cet aspect autodérision de ma vie, mes jurons de charretier (désolée maman), et l’humour est devenu mon arme number one en cas de coup dur.
Florence Foresti m’a fait développer une vraie passion pour les meufs drôles : Pénélope Bagieu, Anne-Sophie Girard, Sophie-Marie Larrouy, Kristen Wiig, Amy Poehler… Que des meufs formidables, drôles et inspirantes, qui ont influencé mon approche de l’humour et de la vie.
Diam’s et la solidarité entre meufs
Diam’s, au début, je pensais que c’était pas fait pour moi. Que ce serait p’tet’ le genre de meuf hyper grande gueule qui dirait que j’ai pas de caractère, qui penserait « miskine cette petite go qui a pas confiance en elle » en me voyant.
Du coup je ne pouvais pas m’empêcher de penser à ça en l’écoutant, ce qui est bien con je le concède, et je la kiffais un peu mais sans plus. Et puis il y a eu Big-Up, l’hymne à la solidarité féminine et à l’amitié.
« Petite ou grande, jolie ou non, on s’en fout que tu sois fine ou ronde. C’est pour toutes celles qui nous représentent, grande gueule ou petit cœur, petite timide, petite caillera, petite sœur. »
C’est un des trucs qui m’a fait prendre conscience que toutes les meufs n’étaient pas les boloss de mon collège, que la vie est moins facile quand t’es une go et que sans la solidarité féminine c’est beaucoup plus compliqué de kiffer.
Que tirer les autres meufs vers le haut, ça te tirait toi aussi vers le top et que, contrairement aux idées reçues, les filles ne se détestent pas entre elles.
Diam’s a toujours su parler aux jeunes sans les prendre pour des débiles ou partir dans des clichés de merde, sans descendre les autres au passage, et La Boulette marche autant en 2006 qu’en 2017 !
Parce que la solidarité entre meufs, c’est pas un mythe, c’est pas juste une jolie idée : on a toutes une influence à notre hauteur de « petite meuf ».
Pour le coup, elle avait vraiment ce côté grande sœur qui a marqué mon adolescence et mon parcours d’adulte.
Linda et ma passion pour la mode
Linda, c’est la première rédac mode de madmoiZelle.
Pour tout vous dire, je suis intéressée par madmoiZelle depuis le tout début ! J’avais 14/15 ans quand j’ai commencé à lire les articles et ce qui m’a le plus marquée, c’est l’approche particulière de la mode qu’on y trouvait.
Linda parlait de fringues de manière décomplexée et cool. Elle partageait l’amour que je portais pour les sapes originales sans sortir des phrases désuètes et forcées qu’on trouvait dans d’autres magazines de mode.
Et pour une meuf qui adore les vêtements mais qui ne se reconnaît dans aucun style méga classique, c’était le paradis. J’ai embrassé mon amour pour le kitsch, les vieux trucs, la couleur… et pour la mode de manière générale en fait !
Oui ben le principal c’est de se chercher laisse-moi
À travers les vêtements, les accessoires et le sens du style,
j’ai un peu mieux cerné ce qui me correspondait, ce qui me rendait heureuse et c’est quelque chose qui a vraiment rendu ma vie plus cool.
Je suis devenue amie avec une très vieille dame qui tenait une boutique de chapeaux dans sa jeunesse, on discutait chic, mode, tissu et ça me rendait tellement heureuse.
Linda, avec sa passion pour la mode combinée à son humour, m’a montré qu’on pouvait parler de ce qu’on aime sans se prendre trop au sérieux et c’est ce qui m’a poussée à me lancer dans des études littéraires et artistiques, à écrire et même à travailler un jour ici !
Les modèles féminins, on en a des tas, qu’on s’en rende compte ou pas parce qu’elles font simplement partie de notre parcours assez naturellement. C’est important de leur rendre hommage et ptet’ qu’un jour c’est toi qui sera le modèle d’une autre meuf et ça, c’est vraiment cool.
Et toi, qui sont les femmes qui t’ont aidée à te faire confiance, à être toi-même ?
À lire aussi : Les 29 femmes qu’on retiendra de 2016
Les Commentaires
J'ai grandit en voyant ces 4 personnes former une équipe soudée, leurs caractéristiques étant basées sur leurs compétences et leurs caractères respectifs et pas sur leurs genres ou origines ou places dans la hiérarchie.
Et après j'ai découvert le reste du monde tel que nous le connaissons...