Dans la vie, j’aime les gros cornichons aigres-doux, les chatons et puis le cul.
Alors bien entendu, je sais que tous les goûts sont dans la nature. J’ai des amis qui préfèrent les mini-cornichons et c’est pas grave. Sur le reste, je ne juge pas et tant qu’on ne me juge pas, tout va bien.
Mais j’ai la bizarre impression que si l’on accepte l’idée que tout le monde n’aime pas les épinards, les choses se gâtent aussi et surtout quand on parle de sexe.
Oui, le jugement est vraiment trop souvent là. Et mon petit cœur est brisé. Qui êtes-vous, gens de toute part, pour dire que ça c’est bien et ça, nul ?
Le missionnaire est la victime numéro un des pratiques considérées comme « bof », que ce soit dans les magazines ou selon certain•es de mes proches. J’en suis toute triste, alors pour venger cette position bien trop souvent moquée et mal-aimée, voici mon ode au missionnaire.
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Le missionnaire, position sexuelle très adaptée aux flemmard•es de mon genre
Soyons honnête, la première raison pour laquelle le missionnaire est top, c’est parce que cette position est tout à fait adaptée aux flemmard•es.
Concrètement, si vous êtes la personne sur le dos, vous n’avez que trois missions :
- Vous détendre
- Kiffer
- Mater l’autre faire son sport en vous faisant kiffer
Si le missionnaire était un paquet de chips
Concrètement, un missionnaire, c’est un peu comme le sexe oral sauf que là on reçoit un pénis (ou un objet) (ou ce qu’on veut en fait) : on peut prendre son pied sans vraiment trop se bouger.
Pour faire des BISOUS, rien ne vaut la position du missionnaire
Deuxième raison qui vaut au missionnaire cette ode : c’est quand même la meilleure pour faire des câlins sans risquer de rompre son dos, son pénis ou son corps tout entier par un angle malencontreux.
C’est plus pratique pour se regarder dans les yeux quand on est face à face et plus facile de se faire des bisous quand les torses sont déjà collés.
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Astuce de sioux : si l’haleine de votre prochain est aussi fraîche que de la cancoillotte à l’ail, c’est le moment de fourrer votre museau dans ses cheveux. Et si sa crinière pue aussi, désolée, je n’ai plus d’astuce.
Le missionnaire, position sexuelle dédiée aux problèmes d’oreille interne
Si le missionnaire était un jeu vidéo, il s’agirait de Tetris : on s’emboîte sans risque de tomber. Si vous êtes en dessous vous êtes calé•e sur le dos, si vous êtes au dessus vous êtes calé•e entre des cuisses.
À ce sujet, j’envoie un gros Big up à tous mes frères et sœurs qui un jour se sont retrouvé•es en andromaque à devoir faire des va-et-vient haut-bas alors qu’il leur était impossible de poser au sol ET leur genou gauche ET leur genou droit.
La sérénité ? Jamais entendu parler de ce concept.
Peut-être que cette histoire m’est arrivée, et peut-être que je m’en suis sortie en faisant rouler mon partenaire de manière à ce qu’il se retrouve subtilement non pas SOUS mais SUR moi, en missionnaire, donc.
Pas vu pas pris… Enfin, sinon notre pied. (pardon)
Le missionnaire n’est pas une position sexuelle forcément tranquille
Ce qui est chouette avec cette position sexuelle, comme avec le cul en général, c’est qu’il n’y a pas UNE manière de faire mais tout plein de différentes. Un missionnaire peut être doux, passionné ou encore sauvage.
Vous pouvez regarder votre partenaire, lui sourire, l’embrasser ou le griffer (si c’est ce que vous aimez mutuellement).
Vous pouvez aller plus ou moins rapidement, profondément. Si vous êtes la personne qui se fait pénétrer, vous pouvez tout à fait demander à l’autre de ralentir ou d’accélérer, ou encore remuer votre bassin pour mener la danse.
Il existe d’ailleurs une multitude de variantes au missionnaire pour changer d’angle et donc de manière de faire. Parmi elles :
- Mettre un coussin sous les fesses de celle ou celui qui est sur le dos pour une pénétration plus profonde.
- Écarter plus ou moins les cuisses
- Les mettre sur les épaules de la personne au dessus
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Le missionnaire, c’est un peu comme tout dans le sexe : ça dépend de chacun•e
Comme toutes les autres positions et pratiques sexuelles, le plaisir que l’on prend (ou pas) avec le missionnaire dépend en fait de nombreux facteurs.
Parmi eux on retrouve le goût de cette position (ou non), les sensibilités de chacun•e ou encore l’angle du kiki et/ou du trou concerné. Des fois, c’est simple, ça ne matche juste pas. Ce n’est pas grave, tout un tas d’autres positions existent.
Je connais par exemple une femme qui ne supporte pas le missionnaire : quand elle le pratique, elle se sent étouffée par le corps de son partenaire. Ça ne l’empêche heureusement pas d’avoir une sexualité épanouie.
Et c’est finalement ça le plus important : que la sexualité que l’on a nous convienne !
Et ça marche dans les deux sens, si vous sentez que votre partenaire n’a pas envie, ne lui forcez surtout pas la main.
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Les Commentaires
Bon moi j'aime bien le missionnaire, en tout cas j'aime bien commencer comme ça, je sens plein de trucs, on peut varier en positionnant les jambes ou le bassin, en basculant un peu sur le côté et tout (mais c'est peut être lié aussi à la forme du pénis de mon homme maintenant que je lis certains coms).
Je comprends qu'on trouve ça chiant si c'est fait machinalement et toujours pareil. Je conçois aussi qu'on trouve ça écrasant si le mec bourrine et ne fait pas un minimum attention. Mais moi je trouve que je contrôle hyper bien aussi comme ça : je peux choisir de le guider, d'accélérer ou pas le mouvement.
Et en plus on peut faire des prouts avec nos corps si on se débrouille bien. Hin hin hin