Les films américains pour jeunes adultes font partie de mon genre préféré. Est-ce parce que je suis une éternelle nostalgique de cet entre-deux-âges, plus tout à fait adolescente, mais pas encore véritablement adulte ? Ou parce que la vie « à la cool » des Américain•e•s telle qu’elle est représentée dans ces films m’a toujours fait envie ?
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Dans leur lycée, ils ont des casiers personnalisés type « armoire », ils assistent à des matchs de sport (il y a d’ailleurs des équipements sportifs de ouf dans leurs écoles), ils conduisent à seize ans, et leurs journées finissent en début d’après midi. Dans mon lycée français, seul•e•s les demi-pensionnaires avaient droit à un casier (qu’on devait se partager à deux ou trois), on avait cours de 8 heures à 17 heures, les exercices de sport consistaient bien souvent à se les geler sur un terrain de basket en macadam ou à courir autour d’un stade municipal…
Alors oui forcément, à côté du leur, mon lycée c’était le bagne. Les films américains me faisaient rêver, même si une partie de moi trouvait que les personnages féminins étaient un peu caricaturaux… Entre les princesses de Disney ou les pom pom girls des comédies romantiques adolescentes, je ne savais pas quel cliché me dérangeait le plus.
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« Seize vomis pour Sam »
Dans sa dernière note dessinée, Mirion Malle se penche sur l’un des films phares du genre : Seize bougies pour Sam (Sixteen Candles en VO). Elle s’attarde sur l’énorme cliché raciste du personnage de Long Duc Dong (alerte finesse), mais aussi et surtout sur une succession de scènes particulièrement dérangeantes, symptomatique de la culture du viol qui imprègne certaines productions grand public de la culture américaine.
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Cliquez sur l’image pour aller lire l’intégralité de ce strip fort pertinent (comme d’habitude !)
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Les Commentaires
Ah ben tant mieux alors, moi en 5eme j'avais seulement eu le droit a un cours sur comment mettre des serviettes et des tampons. Bon j'etais dans un collège/lycée très catholique, ça explique peut être...